Je comprend que les suédois courent derrière les déchets, mais j'ai du mal à comprendre le phénomène chez les algériens 

LA SUÈDE MANQUE DE DÉCHETS. DU COUP, ELLE EST OBLIGÉE D’EN IMPORTER
Victime de son succès, la Suède doit désormais traiter les ordures des autres pour poursuivre sa belle politique de valorisation énergétique.
La Suède recycle si bien ses propres déchets qu’elle importe désormais ceux de ses voisins. Une situation invraisemblable qui illustre bien tout le chemin parcouru par ce pays scandinave en matière d’écologie.
Depuis 2012, la Suède a entrepris d’acheter des ordures à ses voisins. Pourquoi ? Parce qu’elle en manque, tout simplement. Là-bas, seul 1% des ordures ménagères atterrit à la décharge, contre 38% en moyenne en Europe. Tout le reste est soit recyclé (36%), soit composté (14%), soit incinéré pour faire fonctionner les centrales (49%). Or, c’est précisément pour pouvoir continuer de fournir ses habitants en chauffage et en électricité que la Suède doit désormais importer des déchets…
Les centrales alimentées par les ordures (alternative aux énergies fossiles) fournissent déjà assez d’électricité pour 250 000 foyers, et de chauffage pour 810 000 foyers. Seulement voilà, le recyclage explosant, la matière première locale ne suffit plus.
Pour vous donner une idée, sachez que la Suède a dû importer 1,3 million de tonnes de déchets en 2015 et que son objectif est d’atteindre les 2,3 millions de tonnes d’ici à 2020. À ce stade, l’essentiel de la « marchandise » proviendrait de Norvège et d’Angleterre.
Axel Leclercq, positivr.fr, 21 mars 2017
Victime de son succès, la Suède doit désormais traiter les ordures des autres pour poursuivre sa belle politique de valorisation énergétique.
La Suède recycle si bien ses propres déchets qu’elle importe désormais ceux de ses voisins. Une situation invraisemblable qui illustre bien tout le chemin parcouru par ce pays scandinave en matière d’écologie.
Depuis 2012, la Suède a entrepris d’acheter des ordures à ses voisins. Pourquoi ? Parce qu’elle en manque, tout simplement. Là-bas, seul 1% des ordures ménagères atterrit à la décharge, contre 38% en moyenne en Europe. Tout le reste est soit recyclé (36%), soit composté (14%), soit incinéré pour faire fonctionner les centrales (49%). Or, c’est précisément pour pouvoir continuer de fournir ses habitants en chauffage et en électricité que la Suède doit désormais importer des déchets…
Les centrales alimentées par les ordures (alternative aux énergies fossiles) fournissent déjà assez d’électricité pour 250 000 foyers, et de chauffage pour 810 000 foyers. Seulement voilà, le recyclage explosant, la matière première locale ne suffit plus.
Pour vous donner une idée, sachez que la Suède a dû importer 1,3 million de tonnes de déchets en 2015 et que son objectif est d’atteindre les 2,3 millions de tonnes d’ici à 2020. À ce stade, l’essentiel de la « marchandise » proviendrait de Norvège et d’Angleterre.
Axel Leclercq, positivr.fr, 21 mars 2017

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