Une employée de maison tunisienne “mise en vente” par un Saoudien
Il semble que le temps moyenâgeux de la vente d’esclaves ne soit pas révolu pour tout le monde en Arabie saoudite…
A l’heure où le vent de la réforme souffle sur la monarchie wahhabite, un sujet saoudien, homme d’affaires de son état, plutôt que d’aller dans le sens du vent, préfère s’enfoncer dans les ténèbres d’un autre âge sans le moindre état d’âme.
Face au refus de son épouse, motivée par la jalousie féminine, d’accueillir une bonne à tout faire tunisienne après l’avoir vue en photo, celui-ci n’a pas hésité une seule seconde à mettre en vente l’employée de 32 ans corvéable à merci, plus soucieux de rentrer dans ses fonds que de savoir si tout cela était bien moral.
Pour la somme de 2 900 euros correspondant, selon lui, aux frais de voyage de la jeune femme, de son contrat passé avec une société intermédiaire à Tunis, de l’obtention de son visa et autres papiers nécessaires pour être autorisée à travailler localement, ce mari saoudien fortuné, qui n’avait pourtant guère besoin d’argent, a purement et simplement revendu ce qu’il considérait être sa « marchandise ».
Sitôt publiée, sitôt décriée, son annonce, effarante et dégradante, a soulevé l’indignation des internautes arabes en général, et tunisiens en particulier, obligeant l’ambassade et le consulat de Tunisie à Riyad à intervenir afin de mettre un terme à cette sordide affaire.
Les rumeurs vont bon train concernant la présence ou non de l’infortunée femme de ménage tunisienne sur le sol saoudien, certaines sources assurant qu’elle s’y trouve déjà, mais privée de son précieux passeport, tandis que d’autres prétendent qu’elle serait sur le point d’y débarquer, à ses risques et périls…
Oumma
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Arabie saoudite: «une bonne marocaine à céder»
En Arabie saoudite, des sites Internet commerciaux proposent des « bonnes marocaines à céder » contre de l’argent.
Un citoyen saoudien publie une annonce déroutante sur un site commercial local. Il propose de « céder » sa bonne marocaine pour le prix de 4000 rials saoudiens (10 000 dirhams). L’homme explique que la domestique est âgée de 30 ans, qu’elle a travaillé chez lui environ deux ans et qu’il n’avait plus besoin de ses services. Les « frais de transfert de la procédure de la "kafala" sont aux frais de l’acheteur », précise-t-il.
Ce type d’annonces est apparemment monnaie courante au royaume wahhabite. Sur d’autres sites, vous pouvez lire des annonces similaires où l’employeur désirant « céder » sa bonne marocaine fait sa promotion. « J’ai une domestique marocaine de 22 ans à céder », peut-on lire sur une autre annonce. L’employeur indique que la bonne marocaine est « propre », qu’elle « aime les enfants », a de l’expérience avec « les personnes âgées » et est « digne de confiance ». Il propose même aux acheteurs potentiels une période d’essai au cas où ils voudraient « tester la marchandise ».
Ce phénomène scandaleux ne semble pas alerter les autorités saoudiennes qui laissent faire ces « échanges » de domestiques sans émettre aucune objection.
Telquel
Il semble que le temps moyenâgeux de la vente d’esclaves ne soit pas révolu pour tout le monde en Arabie saoudite…
A l’heure où le vent de la réforme souffle sur la monarchie wahhabite, un sujet saoudien, homme d’affaires de son état, plutôt que d’aller dans le sens du vent, préfère s’enfoncer dans les ténèbres d’un autre âge sans le moindre état d’âme.
Face au refus de son épouse, motivée par la jalousie féminine, d’accueillir une bonne à tout faire tunisienne après l’avoir vue en photo, celui-ci n’a pas hésité une seule seconde à mettre en vente l’employée de 32 ans corvéable à merci, plus soucieux de rentrer dans ses fonds que de savoir si tout cela était bien moral.
Pour la somme de 2 900 euros correspondant, selon lui, aux frais de voyage de la jeune femme, de son contrat passé avec une société intermédiaire à Tunis, de l’obtention de son visa et autres papiers nécessaires pour être autorisée à travailler localement, ce mari saoudien fortuné, qui n’avait pourtant guère besoin d’argent, a purement et simplement revendu ce qu’il considérait être sa « marchandise ».
Sitôt publiée, sitôt décriée, son annonce, effarante et dégradante, a soulevé l’indignation des internautes arabes en général, et tunisiens en particulier, obligeant l’ambassade et le consulat de Tunisie à Riyad à intervenir afin de mettre un terme à cette sordide affaire.
Les rumeurs vont bon train concernant la présence ou non de l’infortunée femme de ménage tunisienne sur le sol saoudien, certaines sources assurant qu’elle s’y trouve déjà, mais privée de son précieux passeport, tandis que d’autres prétendent qu’elle serait sur le point d’y débarquer, à ses risques et périls…
Oumma
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Arabie saoudite: «une bonne marocaine à céder»
En Arabie saoudite, des sites Internet commerciaux proposent des « bonnes marocaines à céder » contre de l’argent.
Un citoyen saoudien publie une annonce déroutante sur un site commercial local. Il propose de « céder » sa bonne marocaine pour le prix de 4000 rials saoudiens (10 000 dirhams). L’homme explique que la domestique est âgée de 30 ans, qu’elle a travaillé chez lui environ deux ans et qu’il n’avait plus besoin de ses services. Les « frais de transfert de la procédure de la "kafala" sont aux frais de l’acheteur », précise-t-il.
Ce type d’annonces est apparemment monnaie courante au royaume wahhabite. Sur d’autres sites, vous pouvez lire des annonces similaires où l’employeur désirant « céder » sa bonne marocaine fait sa promotion. « J’ai une domestique marocaine de 22 ans à céder », peut-on lire sur une autre annonce. L’employeur indique que la bonne marocaine est « propre », qu’elle « aime les enfants », a de l’expérience avec « les personnes âgées » et est « digne de confiance ». Il propose même aux acheteurs potentiels une période d’essai au cas où ils voudraient « tester la marchandise ».
Ce phénomène scandaleux ne semble pas alerter les autorités saoudiennes qui laissent faire ces « échanges » de domestiques sans émettre aucune objection.
Telquel
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