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Pourquoi des anciens en Algérie n'aimaient pas ou ne voulaient pas manger des crustacés ?

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  • #16
    Solas, moi aussi maintenant j en ai trop envie, surtout à la fin quand tu essuies le restant de la sauce avec un bout de pain frais

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    • #17
      Ma mère m'a toujours très fortement déconseillé de mélanger poisson et viande sous peine de tomber malade, que ce n'était pas bon pour l'organisme. ( Il pouvait arriver que parfois au menu il y avait de la viande et du poisson, mais c'était au choix. ). Et parfois c'était la même chose avec viande et œuf, elle me déconseillait de manger une omelette avec un steak ou une escalope par exemple. C'était soit l'un soit l'autre. ( pourtant le sandwich omelette viande hachée à l'air populaire en Algerie )

      En faisant des recherches j'ai decouvert que le fait de mélanger poisson et viandes, et viande et œuf était interdit chez les Juifs.

      Aucun site internet relatif à la gastronomie ni à la santé ne mentionnait de danger lorsqu'on mélangeait ces deux aliments.

      Je ne tombais que sur des sites religieux juifs. Mais je ne pense pas avoir d'origines juives. Je pense que c'est une question de bon sens ef que pour justifier cela on invoquait le motif de la santé.

      Très peu de Juifs algériens se convertissaient à l'islam, avec le statut de Dhimis leur identité religieuse était officiellement reconnu et donc non forcer à la conversion. Et les conversions n'auraient étés possibles qu'avant 1830, et ça serait vraiment étrange que si j'avais des aïeuls juifs, une pratique aussi banale se soit transmis de génération en génération depuis plusieurs siècles.

      Donc l'option bon sens est la plus probable.
      Dernière modification par Gengis Khan, 30 août 2018, 21h41.

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      • #18
        Il y a aussi les prix qui n'aident pas. Même pas le loisir de goûter pour savoir si on va aimer ou pas. Les prix hors portée font que la plupart des marchés ne sont pas livrés en fruits de mer.
        "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
        Socrate.

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        • #19
          Gengis khan ,
          pour moi c'est meme logique, question gout, de ne pas mélanger les deux, d'ailleurs ça m'a toujours intrigué , pourquoi les espagnols font la paella avec fruits de mer ET poulet, le poulet ne me donne pas envie dans ce plat, c'est comme une mauvaise note dans une musique classique, je fais toujours la paella sans le poulet, juste avec fruits de mer et morceaux de poissons.


          Elfamilia, voila ce que je voulais dire plus haut , ce n'était pas accessible pour les anciens, un marché trop cher meme quand c'était dispo , on peut parler au présent aussi.

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          • #20
            sinon ma mere a toujours cuisiné les moules à la sauce rouge ail et persil, miam..
            J'ai le souvenir de moules à la provençale f lemdina leqdima 3andkoum alors qu'il faisait très froid... Aussi bon qu'une loubia harra b'el kemmoune. Y'a que le prix li machi kif kif De quoi inviter 50 belcourtois à une loubia
            "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
            Socrate.

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            • #21
              hahahah elfamilia, du coup el guelil peut se contenter de la loubia harra chez le rois de la loubia à Belcourt

              sérieux, j ai été cet été manger des moules et frites dans un resto spécialisé zaama en plein Mont-Royal, je n ai pas aimé, je préfère les nôtres, leur sauce mekhssoussa gout.


              tantôt je suis sortie faire quelques courses en me disant que j'allais peut etre faire des moules ce soir si j en trouve ( apres la discussion avec Solas ça m'a donné trop envie ), mais j'ai complètement oublié quand j'ai vu des coquilles de vol au vent :S

              Bonne soirée

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              • #22
                Entre nous ; pour apprécier il faut un petit effort et ouvrir son open mind gustatif. Alors que la loubia ta3 Belcourt bnina d'office, sans aucune préparation psychologique: zone de confort.

                Cela répond en quelque sorte à la question de Sioux; ne pas être habitué à consommer les fruits de mer, et ce pour diverses raisons, notamment pour leur prix excessif, on finit pas ignorer la chose...
                Dernière modification par elfamilia, 30 août 2018, 23h59.
                "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                Socrate.

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                • #23
                  oui je d'accord avec toi pour le '' risque '' gustatif, il y a beaucoup de gens qui n'osent pas, ou qu'ils ne veulent tout simplement pas gouter de nouvelles choses, surtout si ça peut répugner, moi je ne regarde pas , je mange

                  encore une fois en effet le prix joue un grand role, au risque de ne pas aimer, si les prix étaient abordables '' l'essai '' serait plus tentant , tu me diras si c'est vrai ou pas, les hommes sont plus difficiles, avec plusieurs de mes amies, elles n'osent pas changer les habitudes alimentaires, elles se plaignent d'ennui gastronomique, au risque que leurs époux n'aimeraient pas ce qu'elles préparent si ça sort trop de '' la zone de confort ''.

                  tu me rappelles, une fois, il y a des années, au sud ( république dominicaine ), avec une amie Française on mangeait de petites crevettes, elles étaient excellentes, à la main biensure, un Allemand est venu nous voir, ils nous a dit qu'il faut les manger avec une fourchette et un couteau ( dans le sens enlever la carapace avec une fourchettes et un couteau et je précise encore qu'elle était tres petites avec une bonne sauce ), il nous a montré la technique , on a essayé 2 ou 3 puis on dit aller !! makach kima les manger avec les mains un peu comme les côtelettes , el bena fel temchich en plus c'est plus rapide

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                  • #24
                    hahahah elfamilia, du coup el guelil peut se contenter de la loubia harra chez le rois de la loubia à belcourt
                    oups c a la rue tanger pas a belcourt
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                    • #25
                      nacer-eddine06,
                      C'est un joli nom camarade... et une belle wilaya.
                      « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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                      • #26
                        Les anciens de la mer, les vrais, mangent des crustacés, ce sont ceux qui on vécu loin des côtes qui n'en mangent pas.

                        Dans ma famille on a toujours rafollé des oursins.

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                        • #27
                          Envoyé par nacer-eddine06
                          quand je pense il ya 30 ans a bougie la sardine etait cedee gratuitement apres 12h00 et qu elle coutait a peine 4 dourous
                          Je me souviens très bien des agents municipaux qui passaient le grezil sur le poisson à partir d'une certaine heure... il fallait liquider vite et donc baisser les prix.

                          Je crois pas que ce soit le prix qui ait dissuadé les anciens, car ce n'était pas si cher dans le temps. Pour certains coquillages, ils les ramassaient dans certains coins (en suivant les oiseaux).
                          Je crois plutôt les gens en avaient peur en raison du risque d'intoxication, vu que ça se conserve très mal. D'ailleurs, je ne suis pas certaines que les anciens, hors des côtes, aient même vu des fruits de mer.


                          @Gengis Khan,
                          Comme l'a dit Elissar, surtout une question de goût et de digestion. C'est lourd. A Béjaïa, ils font du calamar farci à la viande hachée. Je n'avais jamais vu cela dans ma famille et franchement... j'ai pas trop aimé ! Je ne sais pas si c'est un plat ancien ou de nouveau riche (c'est plus l'impression que ça m'a fait)

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                          • #28
                            Je me souviens très bien des agents municipaux qui passaient le grezil sur le poisson à partir d'une certaine heure... il fallait liquider vite et donc baisser les prix.
                            Maintenant midi passé, les vendeurs se cachent dans des petites ruelles pour continuer à vendre. J'ai vu ça à Mostaganem et Arzew. ça doit exister aussi ailleurs.

                            sérieux, j ai été cet été manger des moules et frites dans un resto spécialisé zaama en plein Mont-Royal, je n ai pas aimé, je préfère les nôtres, leur sauce mekhssoussa gout.
                            Le problème 3qndkoum c'est considéré comme un plat luxueux. ça coûte assez cher. Fi Bariz wella fi Bildjika 12 euros t3amriha. Et puis 12 euros c'est 12 euros, ma kayen la taxes, ta tips la 3amar Bouzouar.
                            Dernière modification par elfamilia, 31 août 2018, 13h01.
                            "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                            Socrate.

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                            • #29
                              Hé bien

                              Il me semble important de contextualiser cette question :

                              "Les anciens" c'est qui exactement ? Un septuagénaire du fin fond du Touat qui ne voyage presque pas, une nonagénaire du balcon du Ghofi, ou des hauteurs de la Kabylie qui cultive son petit jardin et qui connaît parfaitement le cycle agraire de sa région et les coins les plus productifs ?

                              Si oui, comment raisonnablement attendre qu'un natif d'une région qui ne soit pas côtière d'être un fin gourmet des produits de la mer ! ça d'une part ! si nous nous basons juste sur le rapport habitudes alimentaires/région d'origine !

                              Si nous prenons en compte l'élément "mondialisation" et uniformisation des modes de consommation, toute la planète n'est pas logée à la même enseigne. La majorité de la planète n'a pas "un chinois", "un turc", "un couscous" au coin de la rue !

                              Anthropologiquement : Si nous prenons le temps de nous rappeler que l'Afrique du Nord, ou du moins une bonne partie de cette aire, fût longtemps de confession juive, nous pourrons comprendre éventuellement qu'un des vestiges des interdictions alimentaires de cette religion trouvent encore écho dans nos contrées, celui qui interdit la consommation des crustacés qui sont frappés du seau de l’impureté".

                              Plus simplement : Les fruits de mer ont plus de chance d'êtes accessibles aux régions côtières qu'aux contrées reculées !
                              Le marché des produits de la mer en Algérie n'est pas des plus développés le pays ayant connu des périodes de récessions sur plusieurs décennies. Depuis 1986, le ménage algérien connaît une cuisine de survie et non une gastronomie débordante !

                              Si l'émergence d'une classe affairiste créée une illusion de "marché de luxe" souvent à des prix exorbitants la majorité du peuple en est encore aux fameux " Seksou, L'makaron, louvyan" (Couscous, les pâtes et les flageolets)

                              Encore plus simple, c'est juste une question de goût et d'habitude alimentaires

                              Je trouve condescendantes toutes ces expressions " d'anciens" " de "chibani" "la3jouz" etc ! Pardon mais l'âge ne détermine absolument rien

                              ../..
                              “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                              • #30
                                Envoyé par elfamilia
                                Maintenant midi passé, les vendeurs se cachent dans des petites ruelles pour continuer à vendre. J'ai vu ça à Mostaganem et Arzew. ça doit exister aussi ailleurs.
                                ak-iherz Rabbi, à Béjaïa, ils ne se cachent pas : poissons, viandes et produits laitiers restent sur les étals jusqu'à pas d'heure en pleine chaleur du mois d'août... et les gens se sont habitués à acheter dans ces conditions.

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