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L'EI et al-Qaïda s'arrachent les grenades suisses

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  • L'EI et al-Qaïda s'arrachent les grenades suisses

    Des terroristes de l'Etat islamique en Syrie sont entrés en possession de grenades «made by Ruag».

    Des grenades suisses entre les mains des jihadistes en Syrie. C'est ce que montrent les photos publiées par le journal alémanique SonntagsBlick et prises au début du mois d'août par les combattants de l'alliance djihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS, formé de membres de l'ex-branche d'al-Qaïda) près de la ville syrienne contestée d'Idleb.

    Les photos montrent un arsenal d'armes que le HTS aurait volé lors d'une attaque contre une cellule de l'EI ennemie. On y trouve des bombes artisanales, des fusils, des ceintures explosives et des grenades suisses des types OHG92 et HG85. Celles-ci proviennent de la société d'armement Ruag. Selon le journal, les munitions faisaient partie d'une livraison approuvée par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) en 2003.

    20 minutes


  • #2
    La Suisse est le 11e pays exportateur d'armes
    Les principaux pays qui achètent du matériel de guerre helvétique sont l'Allemagne, l'Afrique du Sud, l'Inde, les Etats-Unis et le Pakistan.
    En 2016, la Suisse a exporté du matériel de guerre pour 412 millions de francs. Cela correspond à 0,14% des exportations helvétiques de marchandises. La Suisse occupe ainsi la 11e place au niveau mondial.

    Les cinq principaux pays de destination de ce matériel étaient l'Allemagne, l'Afrique du Sud, l'Inde, les Etats-Unis et le Pakistan, détaille le Contrôle fédéral des finances (CDF) dans son rapport publié lundi. Les indications concernant les principaux exportateurs d'armes sont caviardées dans le texte, comme de nombreuses autres informations.

    Les exportations de matériel de guerre sont autorisées par le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO), mais aussi, selon la nature de la transaction, par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) et d'autres départements. Au cas où les différentes autorités ne sont pas d'accord entre elles, ou si les demandes sont particulièrement cruciales en terme de politique étrangère ou de sécurité, c'est le Conseil fédéral qui tranche.

    Assouplissement des règles

    Une autorisation est entre autres actuellement exclue si le pays de destination est impliqué dans un conflit armé interne. L'interprétation de cet article a été objet de polémiques notamment en relation avec le rôle de l'Arabie saoudite dans le conflit yéménite.

    En juin, le Conseil fédéral a décidé d'assouplir l'ordonnance concernée. Il devrait être désormais possible d'exporter du matériel militaire dans des pays en état de guerre civile s'il n'y a pas de raison de penser que le matériel de guerre sera utilisé dans le conflit. Les critiques craignent que l'exportation d'armes soit par exemple autorisée vers la Turquie. L'exportation reste prohibée vers 21 Etats, dont la Syrie et la Libye.

    Le Conseil fédéral avait durci les règles en 2008 pour combattre l'initiative du GSsA contre les exportations de matériel de guerre. Elles ont depuis été assouplies plusieurs fois. Ainsi, du matériel militaire ne pouvait initialement pas être exporté vers des pays lésant systématiquement et gravement les droits humains.

    L'exportation n'est désormais interdite qu'en cas de forte probabilité que le matériel livré soit utilisé dans le cadre de graves violations des droits humains.
    20 minutes

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