Il fallait d'abord apprendre à ces apprentis fachos qu'il y a dans la langue française, la leur, plus de mots d'origine arabe que de mots d'origine gauloise.
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France:les étudiants refusent de lire le roman d'un Algérien
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11 novembre 1918 il y a 100 ans.
Chouan,
L'écrivain: «C'est la toute première fois que je vis une telle chose aussi violente en VINGT ANS d'écriture et de rencontres en milieu scolaire».
Pose toi uniquement la question suivante et non chercher à dissimuler un tabou: " ces quelques ados de 16-18 ans, qui leur a appris la haine et l'intolérance?". Première hypothèse: les parents. Presque 50% des voix pour les fachos sur l'ancienne ligne de front 14-18.
Quand la haine le racisme sont pris en flagrant délit, ça gêne certains qui font tout pour cacher, comme pour les collabos après 1945. Face au racisme, à l'intolérance, il faut combattre et non s'agenouiller et la fatalité.
Cet exemple de racisme et d'intolérance médiatisé est très symbolique, il résume parfaitement le tabou. Et en plus c'est bientôt le centenaire de la fin de la première guerre mondiale. Dans ta région, il y aura beaucoup d'ambiance.
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Non Joyna, ils ont un programme et une liste de livre, ce n'est pas à eux de choisir sinon certains enseignants feraient lire "mein Kampf" ou des livres de sexe!!!M enfin chouan ! Les profs ont le choix de leur enseignement dans le cadre de l éducation nationale en France enfin !
Cet enseignant a commis une faute qui a permis à quelques fachos de se manifester.Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.
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Quand une rencontre avec un auteur est programmée comme c est la cas ici , ce qui se fait en accord avec le chef d établissement, la lecture de l oeuvre est programmée aussi .C est la moindre des choses .ils ont les livres obligatoires et les livres choisis par le prof
On les cultive ces petits .
Comment peux tu faire ces comparaisons déplacee ?La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.
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Ça ne relève pas de l’opinion mais du fait : un professeur a des objectifs pédagogiques («programme») et pour les atteindre chaque professeur doit arrêter les supports pour ce faire (en fonction du niveau des apprenants, du contexte socio-culturel, de sa sensibilité personnelle...etc.). Cette liberté pédagogique est la base de l’enseignement qui ne consiste pas à lire des manuels en classe...Tu as quand même compris que le but de l’enseignement n’est pas de transmettre une vision de l’Histoire mythifiée ou une vision du monde systématique aux élèves mais de leur apprendre à analyser, contextualiser, prendre des distances, jetter des ponts entre les représentations symboliques et à réinvestir ces acquis dans leur appréhension des réalités auxquelles ils font face. Peut-être même que le plus heureux des Professeurs verra ses élèves appréhender cet exercice comme une source de joie intellectuelle suscitant le plaisir de lire et stimulant leur curiosité intellectuelle.Non Joyna, ils ont un programme et une liste de livre, ce n'est pas à eux de choisir sinon certains enseignants feraient lire "mein Kampf" ou des livres de sexe!!!
Cet enseignant a commis une faute qui a permis à quelques fachos de se manifester.
Ce qui est choquant, c’est que la présence de mots en arabe dans le texte te semble être de nature problématique et en suivant ton raisonnement, les anciennes colonies françaises devraient tout bonnement arrêter l’enseignement du français au regard du passif historique. C’est absurde.Dernière modification par Dandy, 19 octobre 2018, 07h35.
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Je suis consternée...et inquiète pour l'avenir proche ici en France, pays (supposé) de la culture...
Ne pas vouloir lire un ouvrage parce qu'il n'est pas français relève de la bêtise crasse.
Shakespeare, Dostoïevski, Fitzgerald, Érasme, Goethe et tant d'autres qui ont fait le bonheur de ma génération n'auraient donc plus leur place dans nos établissements scolaires ?
Ton commentaire, Chouan, n'est pas fait pour me rassurer...comparer " Le porteur de cartable " au livre d'Hitler est pour le moins lamentable...je ne sais pas si tu te rends bien compte de la portée de ce que tu dis...Arrivée à bon port !
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Bonjour Tisha,Shakespeare, Dostoïevski, Fitzgerald, Érasme, Goethe et tant d'autres qui ont fait le bonheur de ma génération n'auraient donc plus leur place dans nos établissements scolaires ?
Si on suit le raisonnement de Chouan tous les germanophones doivent être mis au placard : plus de Kant, d'Heidegger, de Schopenhauer, de Nietzsche, de Goethe, de Wolf, de Novalis, de Rilke, d'Hermann Hesse, de Schiller, de Celan, de Kafka, de Brecht, de Mann....
La prochaine étape : abolition des cours de mathématiques pour cause d'arabisme : l'algèbre (Al-jabr), les équations (x -->xay--->"Al chay"), l'usage des chiffres (cephirum -->sifr), algorithme (Al-Kharizmi).
Mais ce qui risque de lui faire le plus mal : plus d'alcool (al-kouhoul) et surtout plus d'Amalgame (al-Mulgham)...Dernière modification par Dandy, 19 octobre 2018, 07h49.
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Juste à titre indicatif, mon prof d'Histoire nous a fait lire de longs passages de Mein Kampf (dont j'ai lu plus tard les deux éditions, en français maleureusement). C'est sans conteste l'ouvrage permettant le mieux d'appréhender le projet nazi et les idéologies d'extrême-droite.Envoyé par Chouansinon certains enseignants feraient lire "mein Kampf" ou des livres de sexe!!!
Cet enseignant a commis une faute qui a permis à quelques fachos de se manifester.
Sa lecture te serait très salutaire mon cher Chouan.
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Chouan,
dissimuler l'intolérance par un semblant de tolérance, la recette ne marche pas. Vouloir insister, en excusant ces fachos inconsciemment, cela pousse à des comparaisons ridicules et de plus en plus. Les plus désespérés des intolérants partent en Hongrie, il parait.
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chouan tu as raison c'est la faute a l’écrivain , s'il n'avait jamais écrit un livre, il n’y aura pas de problème
quand meme ce pseudo ecrivain devait faire un effort de changer les mots et nom algerien par des mots et noms francais
a la place de messaoud michel ou rené par exempleالمجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي
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Akli Tadjer a rencontré les lycéens de Péronne
"Péronne: rencontre entre l’écrivain franco-algérien et les lycéens ou la grande réconciliation. La rencontre littéraire s’est bien tenue vendredi 16 novembre au lycée Pierre Mendès-France de Péronne, entre les élèves d’une Terminale Bac pro, même les réfractaires de septembre, et l’auteur franco-algérien Akli Tadjer.
– Fin septembre, lors d’un cours de français d’une classe de Terminale Bac pro, plusieurs élèves, sur fond d'intolérance voire de racisme, ont refusé de lire des extraits du "Porteur de cartable".
– Des sanctions sont tombées pour sept élèves qui ont fait l’objet d’un rappel à la loi du gendarme référent et l’un d’eux passera prochainement en conseil de discipline.
– L’écrivain Akli Tadjer a tenu à maintenir la rencontre avec l’ensemble de la classe qui a eu lieu vendredi en début d’après-midi au lycée général et technologique Pierre Mendes-France de Péronne.
Le rejet vient souvent de l’ignorance. Et parmi ces élèves, certains ne savaient même pas que la guerre d’Algérie appartenait aussi à l’histoire contemporaine de la France. Auteur en 2002 du livre Le porteur de cartable, racontant le destin croisé de deux garçons que tout sépare pendant ce conflit colonial, l’écrivain Akli Tadjer a bien rencontré les 25 élèves, de Terminale Bac pro mécanique, tous des garçons, dans l’établissement, en présence notamment de son éditrice Isabelle Laffont, présidente des éditions Lattes, du professeure de français, de l’inspecteur pédagogique responsable de la cellule laïcité de l’académie, Jérôme Damblant et du chef d’établissement André Prudhomme. L’échange d’une heure s’est déroulé sans journaliste, ni micro, ni caméra, pour ne pas fausser la rencontre et préserver les élèves. Après la rencontre, les principaux interlocuteurs ont tenu un point presse, sous le signe de l’apaisement.
« C’était un moment que j’attendais. Je n’ai rien préparé et j’y suis allé avec mon cœur. Les jeunes étaient tous attentifs. J’ai d’abord raconté l’histoire de ma vie, mes parents analphabètes et la littérature qui m’a épanoui, confie Akli Tadjer. Quand j’ai demandé à la classe qui n’était pas raciste. Tous ont levé le doigt sauf deux. Je les ai trouvés finalement assez courageux. Ils ont dit qu’ils n’étaient pas racistes et que c’était politique… ».
« Ce sont des jeunes qui ne lisent pas et ne voyagent pas à travers la lecture, mais seulement avec des images de télé et leur jeu vidéo. Je leur ai dit que si un jour ils vont aux États-Unis, ils seront aussi considérés comme des étrangers. D’un seul coup, ils ont réalisé quelque chose. »
L’échange a même abouti à un épisode « féerique ». « À part des SMS, personne n’écrit dans cette classe. Et puis un élève a confié qu’il a écrit un livre et tout le monde l’a applaudi. Même si l’affaire était mal enclenchée, je suis venu sans a priori. Les élèves ont appris des choses sur moi et moi j’ai aussi appris d’eux », a conclu Akli Tadjer, satisfait de s’être déplacé jusqu’à Péronne.
« Ce fut un moment de réparation marqué par l’authenticité des élèves à travers l’échange », s’est félicité le responsable laïcité de l’académie Jérôme Damblant. « Avec cette rencontre, nous espérons que nous avons planté quelques graines de doutes qui porteront leurs fruits peut-être dans 5-10 ans », a souligné le proviseur André Prudhomme. Son établissement travaille « le vivre ensemble » depuis toujours, a-t-il insisté, ce qui n’est pas la garantie d’aucun dérapage.
Quant à l’enseignante de français qui a toujours tenu à rester à l’écart de la polémique fort médiatisée, « elle est soulagée et contente », selon sa hiérarchie, que la rencontre pédagogique et littéraire est allée à son terme. L’institution n’a pas reculé.
« Il faut aller au contact de ces élèves qui ne sont pas forcément dans des classes littéraires », a insisté Akli Tadjer. L’écrivain, dont le dernier romain s’intitule La vérité atteindra l’aurore, participe bien à cinquante rencontres par an en milieu scolaire, pour prêcher l’ouverture d’esprit et l’élévation des âmes par la littérature."
courrier-picard.fr 16 11 2018
"L'histoire a fait le tour des médias nationaux, tellement elle a choqué. Fin septembre, quelques élèves de terminale du lycée professionnel Pierre Mendès France de Péronne avaient refusé de lire des extraits du livre Le Porteur de cartable, sous prétexte que l'histoire se déroulait pendant la Guerre d'Algérie et qu'ils ne voulaient pas prononcer des mots écrits en langue arabe. L'auteur de l'ouvrage, le franco-algérien, Akli Tadjer, est venu les rencontrer ce vendredi dans leur établissement pour échanger avec eux.
Un face-à-face nécessaire
Quand il a eu vent de cette histoire, Akli Tadjer a été sonné. Mais tout de suite après, il a voulu rencontrer ces jeunes pour tenter de les comprendre et de leur faire réaliser la bêtise de leur propos. La rencontre s'est déroulée entre lui, cette classe de 25 élèves dont les sept mis en cause, ainsi que Jérôme Damblant, le responsable de la cellule laïcité de l'académie d'Amiens. Les journalistes n'étaient pas conviés.
À la fin de ce rendez-vous l'écrivain a reconnu que l'échange avait été nécessaire, constructif. L'écrivain est d'ailleurs entré dans le vif du sujet en leur posant, dès le début de cette rencontre, cette question cruciale selon lui :
''Qui n'est pas raciste dans cette classe ?' Toutes les mains se sont levées, sauf deux -Akli Tadjer
Ces deux élèves on pu s'expliquer : non ils ne sont pas vraiment racistes, pour eux "c'est politique" avant tout. Akli tadjer met ça aussi sur le compte de "la provoc" et a tenté d'être pédagogue : "Certains m'ont dit qu'ils rêvaient de voyager aux États-Unis, alors je leur ai expliqué que s'ils allaient aux États-Unis, il fallait apprendre leur langue, s'intégrer parce que pour eux, tu seras aussi un étranger".
Ne pas minimiser le problème
Même s'il sait que tout ne sera pas réglé après cette rencontre, Akli Tadjer reste optimistepour ces jeunes. Il regrette néanmoins que cette histoire n'est pas fait d'avantage réagir Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale.
"Quand il y a eu le type qui a braqué sa prof avec un pistolet à eau, ça été repris en boucle", mais quand il y a eu cette histoire, c'était presque "silence radio", déplore l'écrivain. "C'est tellement ***-*** de dire qu'il faut combattre le racisme. Il faut mettre les mains dans le cambouis et aller rencontrer les élèves qui ont un problème avec ça", insiste Akli Tadjer.
Après cette affaire, sept élèves de la classe ont été sanctionnés : deux d'entre eux ont été exclus de l'établissement temporairement, un autre passera en conseil de discipline, notamment. Tous, ont reçu un rappel à la loi. "
francebleu.fr 16-11-2018Dernière modification par panshir, 17 novembre 2018, 18h43.
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