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Projets agricoles US en Algérie «Des contraintes, mais ils aboutiront»

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  • Projets agricoles US en Algérie «Des contraintes, mais ils aboutiront»

    La place des Etats-Unis dans le business avec l’Algérie n’en finit pas de se réduire comme une peau de chagrin depuis quelques années. Dans les deux pays, on en est conscient et pour y remédier, après une période dédiée à l’exploration de nouvelles opportunités notamment d’investissement en Algérie, on semble décidé à passer aux actes, comme le laisse suggérer la signature, lundi, d’un accord entre Sonatrach et Air Product Chemical pour développer la production d’hélium en Algérie.
    Bien sûr la crise traversée par le marché pétrolier à partir de 2014 a eu un immense impact sur les investissements américains en Algérie, mais quand on voit à quelle enseigne est logé le commerce entre les deux pays, on peut se dire qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas très rond. Que les Etats-Unis se contentent par exemple d’être le huitième pays fournisseur de l’Algérie, loin derrière le duo Chine-France, avec un volume d’exportations de juste 1,168 milliard de dollars durant les neuf mois écoulés de cette année est un rang dont les Américains ne peuvent se contenter. De quoi, entre autres, donner des idées au Conseil d’affaires algéro-américain dont le président, Smaïl Chikhoun, était hier à la Chaîne 3 pour expliquer où en est la stratégie des deux pays pour «fouetter» leurs échanges économiques et espérer faire remonter le niveau des investissements US dans le pays qui, de façon spectaculaire, sont passés de 22 milliards de dollars à moins de 6 milliards en dix ans.
    M. Chikhoun a confié attendre des Américains qu’ils apprécient la nouvelle stratégie mise en place par Sonatrach qui s’est matérialisée déjà par des résultats avec la signature de cinq contrats, lundi. Un message fort de la compagnie nationale que les Américains, espère M. Chikhoun, sauront saisir comme ils le font dans d’autres domaines, à l’instar de l’agriculture dont une douzaine d’opérateurs venus de l’Utah étaient en Algérie la semaine dernière pour prospecter et prendre contact avec des agriculteurs de chez nous. Rencontre qui devrait être conclue par la signature de mémorandums dont trois pour la création et le développement de fermes spécialisées dans les produits laitiers. Le genre de projet tout indiqué pour faire oublier les flops auxquels ont abouti les projets algéro-américains prévus à El-Bayadh et Adrar, mais des projets qui, a assuré le président du Conseil d’affaires algéro-américain, ne sont pas définitivement abandonnés même si du temps a été perdu en raison de «difficultés d’ordre bureaucratique» et d’autres comme cette histoire, vaguement évoquée par M. Chikhoun, de clause contractuelle à travers laquelle une «exclusivité» était exigée.
    En tous les cas, selon l’invité de la rédaction de la Chaîne 3, les parties impliquées sont en train de surmonter toutes les difficultés pour matérialiser ces projets, même si les Américains font face à des polémiques sur le projet d’El-Bayadh alimentées par des concurrents d’autres pays qui voient mal ce genre de partenariat entre l’Algérie et les Etats-Unis.
    «Que ces pays viennent faire pareil !», a défié M. Chikhoun avant d’annoncer que d’autres accords viendront, d’ici la fin de l’année, couronner les partenariats engagés entre d’autres partenariats algéro-américains dans l’agriculture, comme par exemple la fabrication de pivots d’irrigation, et le lancement de fermes dans les régions de Biskra et de Ménéa.
    Azedine Maktour
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    C'est une excellente nouvelle si les relations algéro-américaines se détériorent.

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