Je crois que ce type vas finir sa carrière en politique, après s'être l'année dernière attaqué au reduction d'impôt de Bush, le voila cette année qui récidive en s'attaquant au système éducatif américain.
Voici l'article du courrier international de la semaine prochaine, que je copie en entier car reservé au abonné:
Voici l'article du courrier international de la semaine prochaine, que je copie en entier car reservé au abonné:
ÉTATS-UNIS - Bill Gates s’attaque à l’école
Bill Gates a mis dans le mille quand il a déclaré, lors d’une conférence à Washington, que l’école secondaire américaine était “obsolète” par rapport aux systèmes étrangers, qu’elle préparait mal les jeunes au marché du travail et “gâch[ait] chaque année la vie de millions d’Américains”. Les gouverneurs ont réagi comme il se devait, annonçant la formation d’une entente en faveur de l’adoption de normes plus strictes, de programmes scolaires plus rigoureux et d’examens plus durs. Le problème est que, une fois rentrés chez eux, les gouverneurs qui ont applaudi Gates risquent fort de se contenter de maintenir telle quelle la déplorable situation existante.
La tendance des Etats à adopter le plus petit commun dénominateur en matière d’éducation est particulièrement manifeste depuis que le Congrès a voté la loi No Child Left Behind [Pas un enfant sur la touche], un texte en vertu duquel ils sont tenus d’assigner à chaque classe un “enseignant hautement qualifié” et de faire passer des tests annuels dès les premières années en vue de réduire le retard pris par les élèves les plus pauvres. Maints Etats ont choisi la solution de facilité consistant à se contenter de la médiocrité actuelle et n’ont adopté que des mesures de pure forme. Ils sont nombreux à avoir simplement redéfini leur corps enseignant comme étant “hautement qualifié”, que les professeurs maîtrisent ou non les matières qu’ils enseignent. Ils sont nombreux à avoir fourni des chiffres à l’évidence erronés sur les élèves qui ont obtenu leur diplôme ou ont abandonné l’école, et ce pour occulter les mauvais résultats de leurs établissements. En ce qui concerne la lecture, par exemple, les Etats placent la barre très bas, de manière que les élèves puissent passer dans la classe supérieure alors même qu’environ 70 % d’entre eux abordent l’enseignement secondaire sans avoir le niveau requis.
Dans ces conditions, on ne s’étonnera guère que les jeunes Américains ne soient pas loin d’être la lanterne rouge des pays industrialisés. Le problème, comme l’a souligné Bill Gates dans son discours incendiaire, est que l’école secondaire américaine n’a jamais eu pour vocation d’offrir un enseignement de qualité à tous les élèves. Elle avait été conçue pour préparer une élite à l’université tout en empêchant les autres élèves de traîner dans la rue tant qu’ils n’avaient pas l’âge de travailler aux champs ou à l’usine. Aujourd’hui, les emplois de ce genre ont pratiquement disparu, mais l’école secondaire, elle, est restée. Et, pour la réformer, il faudra davantage que quelques engagements pris dans le cadre d’une conférence à Washington.
Bill Gates a mis dans le mille quand il a déclaré, lors d’une conférence à Washington, que l’école secondaire américaine était “obsolète” par rapport aux systèmes étrangers, qu’elle préparait mal les jeunes au marché du travail et “gâch[ait] chaque année la vie de millions d’Américains”. Les gouverneurs ont réagi comme il se devait, annonçant la formation d’une entente en faveur de l’adoption de normes plus strictes, de programmes scolaires plus rigoureux et d’examens plus durs. Le problème est que, une fois rentrés chez eux, les gouverneurs qui ont applaudi Gates risquent fort de se contenter de maintenir telle quelle la déplorable situation existante.
La tendance des Etats à adopter le plus petit commun dénominateur en matière d’éducation est particulièrement manifeste depuis que le Congrès a voté la loi No Child Left Behind [Pas un enfant sur la touche], un texte en vertu duquel ils sont tenus d’assigner à chaque classe un “enseignant hautement qualifié” et de faire passer des tests annuels dès les premières années en vue de réduire le retard pris par les élèves les plus pauvres. Maints Etats ont choisi la solution de facilité consistant à se contenter de la médiocrité actuelle et n’ont adopté que des mesures de pure forme. Ils sont nombreux à avoir simplement redéfini leur corps enseignant comme étant “hautement qualifié”, que les professeurs maîtrisent ou non les matières qu’ils enseignent. Ils sont nombreux à avoir fourni des chiffres à l’évidence erronés sur les élèves qui ont obtenu leur diplôme ou ont abandonné l’école, et ce pour occulter les mauvais résultats de leurs établissements. En ce qui concerne la lecture, par exemple, les Etats placent la barre très bas, de manière que les élèves puissent passer dans la classe supérieure alors même qu’environ 70 % d’entre eux abordent l’enseignement secondaire sans avoir le niveau requis.
Dans ces conditions, on ne s’étonnera guère que les jeunes Américains ne soient pas loin d’être la lanterne rouge des pays industrialisés. Le problème, comme l’a souligné Bill Gates dans son discours incendiaire, est que l’école secondaire américaine n’a jamais eu pour vocation d’offrir un enseignement de qualité à tous les élèves. Elle avait été conçue pour préparer une élite à l’université tout en empêchant les autres élèves de traîner dans la rue tant qu’ils n’avaient pas l’âge de travailler aux champs ou à l’usine. Aujourd’hui, les emplois de ce genre ont pratiquement disparu, mais l’école secondaire, elle, est restée. Et, pour la réformer, il faudra davantage que quelques engagements pris dans le cadre d’une conférence à Washington.
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