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États-Unis. Un petit garçon battu à mort parce qu’il ne connaissait pas les versets de la Bible

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  • États-Unis. Un petit garçon battu à mort parce qu’il ne connaissait pas les versets de la Bible

    Dans le Wisconcin, les adolescents inculpés de certains meurtres sont jugés comme des adultes / Image d'illustration
    Dans le Wisconcin, les adolescents inculpés de certains meurtres sont jugés comme des adultes / Image d'illustration

    Ouest-France. Publié le 07/02/2019 à 14:13

    Les parents et le fils aîné d’une famille du Wisconsin aux États-Unis ont été arrêtés pour le meurtre de leur fils cadet, âgé de 7 ans. Selon l’enquête, il aurait été battu à mort par son frère pour n’avoir pas su réciter correctement certains versets de la Bible. Le jeune garçon aurait été régulièrement exposé à des punitions extrêmement violentes.

    Ethan, un jeune garçon de 7 ans, a vécu l’enfer. Ses parents, âgés de 48 et 35 ans, et son grand frère, 15 ans, ont été arrêtés à Manitowoc dans le Wisconsin aux États-Unis dans l’enquête sur la mort du garçonnet, qui a été battu, torturé et enseveli dans la neige avant d’en mourir, en avril 2018. Sa faute : n’avoir pas pu réciter par cœur 13 versets de la Bible.

    Selon les éléments de l’enquête, le père d’Ethan, Timothy, aurait ordonné à son fils aîné, Damian, de punir son petit frère. L’enfant aurait alors dû porter des bûches pesant 20 kg (soit deux tiers du poids de l’enfant) pendant deux heures en suivant un parcours précis dans une zone neigeuse à l’extérieur du domicile familial.


    Maintenu dans la neige
    Comme il peinait à transporter sa charge, le frère d’Ethan, un adolescent de 15 ans, aurait frappé le petit garçon près d’une centaine de fois. Il a ensuite maintenu le visage d’Ethan dans la neige, s’est assis sur son torse avant de l’enterrer dans la neige pendant 20 minutes, sans manteau ni chaussures.

    Quand l’enfant a perdu connaissance, son frère a déclaré qu’il pensait qu’il essayait juste de lui résister. C’est pour cette raison qu’il aurait décidé de l’enterrer, « dans son propre petit cercueil de neige », a-t-il déclaré aux policiers.

    Incarcéré dans une prison pour mineurs
    Le petit Ethan est mort d’hypothermie. Selon les déclarations de son frère, il aurait été puni pour ne pas avoir pu réciter 13 versets de la Bible de façon satisfaisante. Il devait donc porter ces 20 kg de poids deux heures par jour durant une semaine. C’est le père, Timothy, qui est à l’origine de la punition. Il en a confié l’exécution à son fils aîné. Les parents n’étaient pas présents au domicile au moment du drame.

    Le père est accusé d’avoir contribué au crime, d’avoir poussé un mineur à provoquer la mort d’un autre enfant et d’abus physiques. La mère est, quant à elle, poursuivie pour les mêmes faits ainsi que pour n’avoir pas pris de mesures afin de prévenir les blessures de l’enfant. Le grand frère, Damian, est poursuivi pour meurtre au premier degré et abus physiques. Il est incarcéré dans une prison pour mineurs.

    Dans le Wisconsin, les adolescents inculpés de certains meurtres sont jugés comme des adultes.
    tchek tchek tchek

  • #2
    Comme quoi, des fous de Dieu, ca existe un peu partout...

    Commentaire


    • #3
      Comme quoi, des fous de Dieu, ca existe un peu partout...
      Mais les projecteurs sont souvent braquer sur les mêmes, les musulmans, feignant ainsi d'ignorer les autres d'autres religions ou idéologies.
      ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

      Commentaire


      • #4
        C'est le christianisme radical. Le mot chrétien est inexistant dans l'article.

        C'est souvent le mot secte qui est employé pour les chrétiens radicaux. Hier sur France 2 dans envoyé spécial, il y avait un reportage sur "les disciples de la bible". Dans l'Etat de l'Idaho, la justice ne condamne pas les parents qui laissent leur enfant mourir sans soins, sous prétexte de la liberté religieuse. Ces parents disent: "le seigneur est le plus grand" (Allah Akbar). De même pour d'autres religions, comme le judaïsme. Là c'est le chantage à l'antisémitisme si les radicalisés sont montrés du doigt.


        Slate.fr

        "Si l'on parle d'islamisme radical, il faut aussi parler de christianisme radical
        Repéré par Aude Lorriaux — 11 décembre 2015 à 16h07

        Le traitement médiatique des tueurs de San Bernardino et de celui du planning familial laisse apparaître de forts contrastes.

        «Chers médias: arrêtez d’utiliser le terme “radicalisé” si vous ne l’utilisez pas aussi pour les chrétiens blancs radicalisés»: ce n’est pas la lettre d’un lecteur énervé, mais le titre d’une tribune de Michelangelo Signorile. Le journaliste à la radio Sirius XM et éditorialiste pour le Huffington Post a analysé ce qu’il appelle le «double standard» des médias quant aux dénominations données aux protagonistes des deux dernières grosses attaques terroristes qu’ont connu les États-Unis: la tuerie du planning familial dans le Colorado et celle de San Bernardino, l’une commise par un suprémaciste blanc et l’autre par des partisans de Daech.

        Les médias ont hésité pendant de longues semaines avant de qualifier Robert Dear, l’auteur de la tuerie du planning familial à Colorado Springs qui a fait trois morts, de terroriste. Mais ils n’ont par ailleurs jamais qualifié l’homme de «chrétien radicalisé», alors que l’enquête a montré que c’est bien sur le fondement de croyances religieuses interprétées à l’excès que l’homme a décidé son geste, explique Michelangelo Signorile. Le suspect avait déclaré selon NBC lors de son audition par la police qu’il ne voulait plus voir de «bébés en petits morceaux».

        La présidente du planning familial local, Vicki Cowart, a par ailleurs affirmé que «des témoins confirmaient» que le tireur «était mû par son opposition à l'avortement légal», selon la même source. Plus tard, rapporte le Huffington Post, on a découvert qu’il soutenait l’Armée de Dieu, un groupe de terroristes extrémistes chrétiens. Et le suspect a aussi affirmé qu’il était un «guerrier pour les bébés» («warrior for the babies»). «Comment pourrait-on être plus radical?», se demande le journaliste.

        Peur de la droite
        Dans le cas de la tuerie de San Bernardino, une simple recherche Google dans les actualités montre que de nombreux médias américains n’ont pas hésité à titrer en qualifiant de «radicalisés» les tueurs de San Bernardino. Idem en France, où l’on a repris à peu près mot pour mot la vulgate du FBI.

        Serait-ce parce qu'aux États-Unis, extrémistes chrétiens et politiciens entretiennent des relations étroites, voire assumées? Des candidats à la primaire américaine ont accepté de participer à des conférences d’activistes chrétiens qui prônent l’exécution des homosexuels. Ted Cruz s’est même vanté du soutien d’un extrémiste qui veut la peine de mort pour les docteurs qui pratiquent des avortements. Des prises de position qui, si elles devenaient réalité, feraient concurrence à la cruauté de Daech.

        «Mon petit doigt me dit que beaucoup de journalistes ont trop peur des Républicains et de la droite pour oser utiliser le mot “radical" quand il s’agit de christianisme. Mais s’ils n’ont guère envie d’utiliser le terme quand il s’agit de tueurs de masse d’influence chrétienne, alors il y a une solution simple pour éviter la stigmatisation de tous les musulmans: arrêtez d’utiliser ce terme quand il s’agit de tueurs inspirés par une interprétation extrémiste de l’Islam.»"
        Dernière modification par panshir, 08 février 2019, 09h50.

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