Dans le cas présent, il s'agit d'un petit garçon âgé de neuf ans qui souffre d'une malformation au niveau du visage et dont l'opération de reconstruction faciale est impossible à pratiquer en Algérie mais l'embolisation peut être pratiqué à Paris. la famille a donc demandé son transfert auprès de la commission qui lui a notifié son refus arguant du fait et là il s'agit de jouer avec les mots car la commision, parle de "plan thérapeutique esthétique" or ce n'est pas le cas car là il s'agit de reconstruction faciale qui n'a rien à voir avec l'envie de se refaire le portrait. Alors est ce normal de laisser un enfant grandir avec une malformation qui peut être soigné , en tous les cas la famille crie à la hogra et a écrit à Boutef.
D'autres part pourquoi ne pas former des chirurgiens pour qu'ils puissent pratiquer cette embolisation en Algérie afin d'éviter cela, les compétences, les hommes les moyens sont présents alors il faut attendre quoi?
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L’enfant Boudjella Abderaouf, 9 ans, souffre d’une malformation au niveau du visage, nécessitant une intervention chirurgicale.
Il s’agit, selon le rapport médical établi par le service de chirurgie maxillo-faciale et cervicale chirurgie réparatrice du CHU Mustapha Pacha, « d’un volumineux angiome génien à la lèvre inférieure ». L’enfant, précise le même rapport, a été adressé au service radiologie du CHU Ali Aït Idir pour une embolisation et préparation à la chirurgie. Toutefois, il s’est avéré, lit-on dans le même rapport, que la pratique de l’embolisation est impossible en Algérie. « Devant l’impossibilité de pratiquer cette embolisation, cet enfant pourra être adressé au service de neuro-radiologie et de chirurgie de l’hôpital Lariboisière », a précisé le professeur Hafiz dans son rapport. C’est après ce constat que la famille Boudjella a introduit une demande auprès de la commission nationale médicale pour une prise en charge de l’enfant à l’étranger. Mais la commission a, après étude du dossier, rejeté la demande en précisant que l’enfant nécessite « un plan thérapeutique esthétique ». Une décision que conteste la famille du concerné. « Nous avons contacté de nombreux médecins qui nous ont affirmé qu’il est impossible de pratiquer cette intervention en Algérie », a déclaré Mme Boudjella, mère de Abderaouf.
Notre interlocutrice considère la décision de la commission comme « une ségrégation et en appelle à l’intervention du président de la République et du ministère de la Santé ». Contacté par nos soins, le président de ladite commission, M. Bougharbal, a donné des explications justifiant la décision en question. La commission, a-t-il souligné, n’accorde de prises en charge à l’étranger que dans « les cas de risque vital ». « Le transfert à l’étranger se fait uniquement dans le cas où il s’agissait de sauver une vie humaine et que les soins nécessaires ne sont pas disponibles en Algérie », a-t-il expliqué. Pour le cas de Boudjella Abderaouf, a-t-il ajouté, il s’agit d’un plan thérapeutique esthétique praticable en Algérie.
Par El Watan
D'autres part pourquoi ne pas former des chirurgiens pour qu'ils puissent pratiquer cette embolisation en Algérie afin d'éviter cela, les compétences, les hommes les moyens sont présents alors il faut attendre quoi?
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L’enfant Boudjella Abderaouf, 9 ans, souffre d’une malformation au niveau du visage, nécessitant une intervention chirurgicale.
Il s’agit, selon le rapport médical établi par le service de chirurgie maxillo-faciale et cervicale chirurgie réparatrice du CHU Mustapha Pacha, « d’un volumineux angiome génien à la lèvre inférieure ». L’enfant, précise le même rapport, a été adressé au service radiologie du CHU Ali Aït Idir pour une embolisation et préparation à la chirurgie. Toutefois, il s’est avéré, lit-on dans le même rapport, que la pratique de l’embolisation est impossible en Algérie. « Devant l’impossibilité de pratiquer cette embolisation, cet enfant pourra être adressé au service de neuro-radiologie et de chirurgie de l’hôpital Lariboisière », a précisé le professeur Hafiz dans son rapport. C’est après ce constat que la famille Boudjella a introduit une demande auprès de la commission nationale médicale pour une prise en charge de l’enfant à l’étranger. Mais la commission a, après étude du dossier, rejeté la demande en précisant que l’enfant nécessite « un plan thérapeutique esthétique ». Une décision que conteste la famille du concerné. « Nous avons contacté de nombreux médecins qui nous ont affirmé qu’il est impossible de pratiquer cette intervention en Algérie », a déclaré Mme Boudjella, mère de Abderaouf.
Notre interlocutrice considère la décision de la commission comme « une ségrégation et en appelle à l’intervention du président de la République et du ministère de la Santé ». Contacté par nos soins, le président de ladite commission, M. Bougharbal, a donné des explications justifiant la décision en question. La commission, a-t-il souligné, n’accorde de prises en charge à l’étranger que dans « les cas de risque vital ». « Le transfert à l’étranger se fait uniquement dans le cas où il s’agissait de sauver une vie humaine et que les soins nécessaires ne sont pas disponibles en Algérie », a-t-il expliqué. Pour le cas de Boudjella Abderaouf, a-t-il ajouté, il s’agit d’un plan thérapeutique esthétique praticable en Algérie.
Par El Watan
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