En l’espace de quelques mois, la petite fille pleine de vitalité, gaie et espiègle qu’était Amal Alshteiwi, 9 ans, avait perdu sa joie de vivre.
Alors que la peur du lendemain hantait ses nuits, c’est l’estomac noué que, chaque matin, elle empruntait le chemin qui la menait vers l’école, ce temple du savoir et du savoir-être devenu un lieu de souffrance, au-delà de ce qu’elle pouvait humainement tolérer.
L’histoire tragique de cette petite fille syrienne qui, avec sa famille, avait fui son pays déchiré par la guerre il y a plus de trois ans, avant de trouver refuge à Calgary, au Canada, est celle du harcèlement scolaire, cruel et mâtiné de racisme, qui a ajouté du drame au drame déjà incommensurable des réfugiés contraints à l’exode.
Les yeux pétillants de la petite Amal se sont fermés à jamais, laissant ses parents totalement anéantis par sa mort brutale qu’elle a vraisemblablement choisi de se donner pour mettre fin à son long calvaire.
L’horreur impensable s’est produite début mars : la petite fille de 9 ans, traitée constamment « d’élève stupide et laide », mais aussi insultée en raison de son voile et de ses origines, jusqu’à être brutalisée et, pire encore, incitée au suicide par certains de ses camarades de classe, a été découverte sans vie dans sa chambre. Les circonstances de son décès n’ont pas été divulguées.
La nouvelle du geste fatal, insupportable car contre nature, commis par une enfant poussée au désespoir, a provoqué une forte onde de choc émotionnel au pays de l’érable, réputé pour être un îlot du multiculturalisme, très attaché aux valeurs d’ouverture, de tolérance et de l’acceptation de l’altérité.
Oumma
Alors que la peur du lendemain hantait ses nuits, c’est l’estomac noué que, chaque matin, elle empruntait le chemin qui la menait vers l’école, ce temple du savoir et du savoir-être devenu un lieu de souffrance, au-delà de ce qu’elle pouvait humainement tolérer.
L’histoire tragique de cette petite fille syrienne qui, avec sa famille, avait fui son pays déchiré par la guerre il y a plus de trois ans, avant de trouver refuge à Calgary, au Canada, est celle du harcèlement scolaire, cruel et mâtiné de racisme, qui a ajouté du drame au drame déjà incommensurable des réfugiés contraints à l’exode.
Les yeux pétillants de la petite Amal se sont fermés à jamais, laissant ses parents totalement anéantis par sa mort brutale qu’elle a vraisemblablement choisi de se donner pour mettre fin à son long calvaire.
L’horreur impensable s’est produite début mars : la petite fille de 9 ans, traitée constamment « d’élève stupide et laide », mais aussi insultée en raison de son voile et de ses origines, jusqu’à être brutalisée et, pire encore, incitée au suicide par certains de ses camarades de classe, a été découverte sans vie dans sa chambre. Les circonstances de son décès n’ont pas été divulguées.
La nouvelle du geste fatal, insupportable car contre nature, commis par une enfant poussée au désespoir, a provoqué une forte onde de choc émotionnel au pays de l’érable, réputé pour être un îlot du multiculturalisme, très attaché aux valeurs d’ouverture, de tolérance et de l’acceptation de l’altérité.
Oumma
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