Etes-vous gauche, gaffeur, tête en l'air ? Vous arrive-t-il de mettre les pieds dans le plat ? Ou êtes-vous normal, on comme on dit chez-nous ?
Allongez-vous et racontez-nous vos étourderies. Si vous êtes normal, parlez-nous de votre normalité.
Je m'allonge :
Il y a quelques jours, c'était l'anniversaire d'une copine. Je me pointe chez elle à 9 heures... du matin. Oui, ici, tout se fait tôt : on prend son café aux aurores, on déjeune à 11 heures, on dîne à 18 heures. Et Après ? Eh bien, si on ne regarde pas la télé, on se roule les pouces ; il y en a qui se roulent autre chose... mais bon, ce ne sont pas nos affaires.
Je disais donc qu'il était 9 heures... Je sonne ! La hayate li men tounadi. Je sonne encore en insistant un peu. Ah, on ouvre la porte !
C'est un vieil homme en pyjama, qui ressemble au grand-père de Heidi, qui me l'a ouverte.
Il me regarde comme si je venais de la planète des alphas. Je lui dis "bonjour", il me le rend en souriant (il a dû laisser ses dents dans le verre d'eau sur la table de chevet, je me suis dit). Il s'écarte pour me laisser entrer. Ça sent le sommeil et les suppositoires dans l'appartement. Je lui tends le bouquet de fleurs. Il l'accroche au porte-manteau. Loukan aârafte loukan chritlou gandoura pour qu'avant qu'il n'ouvre la porte, il l'enfile et cache son torse de coq mouillé.
Il me débarrasse du cadeau que j'avais dans la main. Je lui dis que c'est pour Ch. Il sourit. Mais où est-elle ? Il y a quelque chose qui cloche. Le papy n'a pas l'air d'être dans les normes humaines.
J'appelle la copine pour lui demander où elle est. Elle me dit qu'elle est chez elle et qu'elle m'attend... et qu'elle n'avait pas de grand-père...
Oups ! Je me suis trompée d'immeuble ! Pourtant, ce n'est pas la première fois que je vais chez elle.
Je présente mes excuses au papy, prends mon sac et je vais chez ma copine qui habite au même étage, au même numéro d'appartement mais deux blocs plus loin.
J'arrive chez elle sentant le renfermé et sans le cadeau...que j'ai laissé chez le grand-père de Heidi.
Bon j'arrête ! A vous la parole.
...
Allongez-vous et racontez-nous vos étourderies. Si vous êtes normal, parlez-nous de votre normalité.
Je m'allonge :
Il y a quelques jours, c'était l'anniversaire d'une copine. Je me pointe chez elle à 9 heures... du matin. Oui, ici, tout se fait tôt : on prend son café aux aurores, on déjeune à 11 heures, on dîne à 18 heures. Et Après ? Eh bien, si on ne regarde pas la télé, on se roule les pouces ; il y en a qui se roulent autre chose... mais bon, ce ne sont pas nos affaires.
Je disais donc qu'il était 9 heures... Je sonne ! La hayate li men tounadi. Je sonne encore en insistant un peu. Ah, on ouvre la porte !
C'est un vieil homme en pyjama, qui ressemble au grand-père de Heidi, qui me l'a ouverte.
Il me regarde comme si je venais de la planète des alphas. Je lui dis "bonjour", il me le rend en souriant (il a dû laisser ses dents dans le verre d'eau sur la table de chevet, je me suis dit). Il s'écarte pour me laisser entrer. Ça sent le sommeil et les suppositoires dans l'appartement. Je lui tends le bouquet de fleurs. Il l'accroche au porte-manteau. Loukan aârafte loukan chritlou gandoura pour qu'avant qu'il n'ouvre la porte, il l'enfile et cache son torse de coq mouillé.
Il me débarrasse du cadeau que j'avais dans la main. Je lui dis que c'est pour Ch. Il sourit. Mais où est-elle ? Il y a quelque chose qui cloche. Le papy n'a pas l'air d'être dans les normes humaines.
J'appelle la copine pour lui demander où elle est. Elle me dit qu'elle est chez elle et qu'elle m'attend... et qu'elle n'avait pas de grand-père...
Oups ! Je me suis trompée d'immeuble ! Pourtant, ce n'est pas la première fois que je vais chez elle.
Je présente mes excuses au papy, prends mon sac et je vais chez ma copine qui habite au même étage, au même numéro d'appartement mais deux blocs plus loin.
J'arrive chez elle sentant le renfermé et sans le cadeau...que j'ai laissé chez le grand-père de Heidi.
Bon j'arrête ! A vous la parole.
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