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bonsoir ....il ya un celébre proverbe de la bryere qui dit ((on rencontre souvent sa destiné par des chemins qu'on prend pour l'eviter)) je pense que l'etre humain cherche toujours et sans arret son bonheur alors que des fois ile bonheur est juste en face de ses yeux ... moi mon eldorado ou bien mon bonheur si vous voulez je l'ai deja puisque je vies en bonne santé et avec ma famille pour le reste ça viendra surrment.............
il voulait dans la freinésie de ses vastes ambitions ;faire devant ses fantaisies agenouiller les nations)hugo
t'inquite Scootie, incorrigible bavarde comme je suis, l'usage de la parole m'est vite revenu!!!
Ceci dit au passage, avec ou sans voix, je perd pas de vue l'image du bonheur, je me considère comme heureuse. Comme tout un chacun, j'ai traversé des tempêtes, et il y en aura certainement d'autres, mais ma tête est toujours pleine de projets et de rêves, et la vie est trop courte pour faire tout ce que je souhaiterai faire!
Papyrus, faudrai peut être que je te contamine, c'est comme un virus bienfaisant!
Donne à ma voix la force nécessaire pour qu'elle laisse à la race future une étincelle au moins de ta splendeur
........ et tant pis pour mon projet qui tombe à l'eau, moi qui, dans mon malheur suis spicialist du bonheur, j'étais prêt à t'en distribuer un peu ......... beaucoup. Je te dis néanmoins " à la bonne heure"
Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain
j'étais justement entrain de me dire que dans mon élan je ne m'étais même pas rendue comptre que je répondais pour moi... ah !c'est pas bien ça le nombrilisme...
dans tous les cas Scootie, ta proposition est généreuse!! merci !
alors pour la peine, êtes vous prêt vous autre qui avez participé à ce post à dire si vous êtes heureux ou pas?
Papyrus
loin de moins l'idée de détourner ton post.. je suis sûre qu'on à toutes et tous pleins de morceaux de bonheur à te distribuer!!! nos vies, nos parcours, nos problèmes, nos espoirs, nos deceptions... et pourtant, aucune formule magique!!!
j'adhère assez à la doctrine de Paul Emile Victor, ce grand explorateur ..:
"je suis persuadé que l'on a la vie que l'on se crée, les seules expériences que l'on a pas connu, c'est ce que l'on a pas tenté"
alors reprend les reines de ton existence, trouve au fonds de toi ce pour quoi tu es vraiment fait et fonce!
Donne à ma voix la force nécessaire pour qu'elle laisse à la race future une étincelle au moins de ta splendeur
Oui je crois à vos suggestions, à savoir la foi "el qana’a : contenter de ce qu’on a" étant la clef du bonheur.
Je ne pense pas simplement à un bonheur individuel mais à l’échelle humaine dont la nature est pervertie je laisse BAUDELAIRE la décrire .
La sottise, l'erreur, le péché, la lésine
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine.
Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaîment dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.
Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste.
C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !
Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;
Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas,
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.
Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange
Le sein martyrisé d'une antique catin,
Nous volons au passage un plaisir clandestin
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.
Dans nos cerveaux malsains, comme un million d'helminthes,
Grouille, chante et ripaille un peuple de Démons,
Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons
S'engouffre, comme un fleuve, avec de sourdes plaintes.
Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie
N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C'est que notre âme, hélas ! n'est pas assez hardie.
Mais parmi les chacals, les panthères, les lyces,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants Dans la ménagerie infâme de nos vices
Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
Quoiqu'il ne fasse ni grands gestes ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde ;
C'est l'Ennui ! — l'œil chargé d'un pleur involontaire,
Il rêve d'échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
— Hypocrite lecteur, — mon semblable, — mon frère !
</SPAN>charles baudelaire
avis aux cruciverbistes ps :je ne trouve pas d’équivalent aussi dense du "mot qana’a" en français
Mon avis sur la question et que pour être heureux, il faut avoir goûté au malheur, ne fût-ce que pour comparer ou apprécier de simples choses qu'on croit acquises mais qui en réalité ne le sont pas.
J'irai même plus loin en disant que le bonheur et le malheur sont aussi nécessaires l'un à l'autre que l'est la lumière à l'obscurité. Jamais l'un sans l'autre.
La vie est faite d'alternance entre ces deux états.
S'il n'ya pas de séparation, il n'y aura pas de plaisir dans les retrouvailles.
Si tu n'as jamais eu soif, tu ne pourras jamais apprécier le goût désaltérant de l'eau. Et même si tu as soif, une fois que tu as bu, si tu en abuses tu finiras par être écoeuré, la magie disparait....
ainsi va la vie, le bonheur s'apprécie à petite dose et on vit avec l'espoir de le rencontrer, le plaisir est d'autant plus grand si la route a été longue vers ce bonheur.
On ne peut pas vivre constemment dans le bonheur, ca lui enlève toute sa magie et il devient banal.
C'est pour cela que j'approuve cette l'idée que le bonheur on peut l'attraper seulement de temps en temps, si on le garde trop longtemps il se métamorphose.
C'est l'alternance entre bonheur et malheur qui fait toute la quote du bonheur.
Dernière modification par chevalblanc, 25 mars 2007, 21h19.
En fait, tout est relatif, l’ami.
Tout dépend de ce que tu appelles bonheur et tout dépend de ce que tu attends de la vie.
Tu peux être super heureux en rencontrant un ami d’enfance perdu de vue,
Tu peux être super heureux en réussissant un projet qui te tenait à cœur, ou en décrochant un diplôme, par exemple.
Tout dépend de ta conception de la vie, de ta façon de juger les choses.
Matériellement, tu peux être heureux en achetant un petit présent à ta compagne ou à ton enfant, le jour où tu touches ta paie, alors que celui d’en face, avec ses milliards, ne connaît rien au bonheur.
Moi, en tout cas, je le conçois comme ceci :
Le bonheur est partout, il suffit juste de le voir,
Dans ton petit enfant et son étreinte si ardente,
Dans cette eau fraîche qu’on s’apprête à boire,
Ou encore auprès de ce rossignol qui chante.
Chacun son bonheur quoi ! et aucun ne ressemble à l'autre...
Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
je resume juste pour me confirmé si j'ai compris
le fief du bonheur est a gout de fiel
celui malheur a gout de miel
Moi je ne résumerai pas les choses comme ca, je dis juste que pour apprécier le bonheur, il faut l'avoir attendu, espéré, cherché, en avoir été privé, c'est ce qui fait toute l'euphorie que l'on éprouve quand on l'a.
Après chacun voit le monde avec ses propres lunettes, il ya des personnes qui ne se posent pas du tout ce genre de question et qui ne savent même pas s'ils sont heureux ou pas....
La notion du bonheur vient justement du fait qu'il est rare, qu'on en a été privé ou que l'on risque de le perdre, enfin c'est ma vision des choses.
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