Tweet
c'est un phénomène très répandue en Algérie, l'absence de toute forme de régulation, la démission de l'autorité qui ne fait que récolter l'impôt et intervenir qu'en cas d'extreme nécessité (la vente et la consommation de drogue à petites quantités étant largement tolérées)
le problème c'est qu'il faut adopter systématiquement une grille de lecture globale, une vue d'ensemble pour bien expliquer ces anomalies, lorsqu'il s'agit d'une tendance largement répandue, d'une pratique très courante, on doit s'interroger sur ce qui le provoque, je vais tenter de faire un résumé:
les algériens, constatant l'absence totale de loi, finissent le plus souvent par faire n'importe quoi pourvu qu'ils gagnent quelque chose ou règlent un problème, les résidents des quartiers populaires, surtout ceux qui occupent des logements situés au rez-de-chaussée, finissent tous par considérer que l'éspace longeant leur appartement comme leur propriété, ce qui implique selon eux, qu'ils peuvent en disposer librement, la plus part érigent des murs pour gagner quelques mètres, ils ne sont jamais (ou presque) interpellés par les autorités, d'autres, et ils sont nombreux je présume, "se protègent" des rassemblements nocturnes qui se font quasi-systématiquement au bas des immeubles
quiconque connait les quartiers et cités algériennes, aura noté de longues surfaces couvertes d'huiles de moteurs usées pour empêcher les jeunes de les occuper, les gens règlent leur problème au dépend de l'interêt général qui devient complètement négligeable parce qu'ils peuvent le faire sans rien craindre des autorités et parce que celles-ci ne bougent pas le petit doigt pour assurer un minimum d'ordre et de respect de la loi
le problème c'est qu'il faut adopter systématiquement une grille de lecture globale, une vue d'ensemble pour bien expliquer ces anomalies, lorsqu'il s'agit d'une tendance largement répandue, d'une pratique très courante, on doit s'interroger sur ce qui le provoque, je vais tenter de faire un résumé:
les algériens, constatant l'absence totale de loi, finissent le plus souvent par faire n'importe quoi pourvu qu'ils gagnent quelque chose ou règlent un problème, les résidents des quartiers populaires, surtout ceux qui occupent des logements situés au rez-de-chaussée, finissent tous par considérer que l'éspace longeant leur appartement comme leur propriété, ce qui implique selon eux, qu'ils peuvent en disposer librement, la plus part érigent des murs pour gagner quelques mètres, ils ne sont jamais (ou presque) interpellés par les autorités, d'autres, et ils sont nombreux je présume, "se protègent" des rassemblements nocturnes qui se font quasi-systématiquement au bas des immeubles
quiconque connait les quartiers et cités algériennes, aura noté de longues surfaces couvertes d'huiles de moteurs usées pour empêcher les jeunes de les occuper, les gens règlent leur problème au dépend de l'interêt général qui devient complètement négligeable parce qu'ils peuvent le faire sans rien craindre des autorités et parce que celles-ci ne bougent pas le petit doigt pour assurer un minimum d'ordre et de respect de la loi
Commentaire