Paris s’est vue décerner le titre peu glorieux de ville la plus sale d’Europe par The Guardian. Le journal britannique déplore que « Paris, ville du romantisme, se dote avec regret une nouvelle image de l’homme sale d’Europe ». La maire de la capitale française, Anne Hidalgo, a immédiatement appelé à « l’éducation » des Parisiens pour lutter contre la saleté.
« Les parisiens vivant sur le boulevard Saint-Martin, un axe principal est-ouest au nord de la Seine, ont constaté la semaine dernière que les platanes de leur rue avaient été ‘’taggés’’ de graffitis. Mais ce n’est pas nouveau. Les portes des appartements, les devantures de magasins, les bacs à fleurs, les bancs et les lampadaires sont recouverts de tags depuis des semaines. Des mois même », déplore le Guardian dans un article publié ce dimanche.
« Le long du boulevard qui mène à la célèbre Place de la République – à l’allure minable malgré un lifting à 20 millions de livres sterling il y a six ans – des sans-abri somnolaient devant les portes ou sur des bancs, un sac de couchage recouvrant leurs têtes. Les trottoirs étaient jonchés de scooters et de bicyclettes électriques abandonnés et ponctués de saletés de chiens et de mégots de cigarettes. Un homme qui se dirigeait vers l’ouest a ouvert un nouveau paquet de cigarettes et jeté le papier cellophane et argent sur le sol », relate le journal britannique, rappelant que « la mairie dépense 550 millions d’euros chaque année pour se débarrasser d’environ 16 tonnes de caca de chien produits chaque jour par les 200 000 animaux de la ville, 350 tonnes de mégots de cigarettes et 30 000 poubelles ».
« Les Parisiens n’aiment rien faire de mieux que se plaindre et aujourd’hui, l’état de la ville est leur plainte numéro 1. En mars prochain, ils voteront pour un nouveau maire et la propreté sera l’une de leurs priorités alors que la ville se prépare pour les Jeux olympiques de 2024 », indique The Guardian. « La maire actuelle, la socialiste Anne Hidalgo, est la favorite des sondages, mais six mois représente une longue période en politique », rappelle le journal.
Visiblement embarrassée, Anne Hidalgo a réagi publiquement ce lundi à l’article du Guardian. « On ne va pas mettre un éboueur derrière chaque Parisien, ce n’est pas possible », s’est défendue la maire dans un entretien accordé à la radio France Inter, rappelant qu’il y avait « le même article sur Rome en avril et le même article sur Londres il y a un an ».
« Je ne suis pas satisfaite évidemment de la situation. On a rajouté des corbeilles qui permettent de contenir un peu mieux les déchets », a indiqué la maire de Paris citée par Francetvinfo, qui indique que sa mairie « a rajouté des effectifs partout » et « mis en place des équipes aussi d’urgence propreté, qui estime que pour que les rues soient propres », ajoutant dans ce contexte qu’il faut que « chacun fasse sa part et que chacun soit volontaire ».
« C’est un problème d’éducation, et je pense qu’il faut tout reprendre à la base, a déclaré la maire. L’éducation au respect, le respect de l’autre, le respect de son environnement, le respect de l’endroit où on vit », a affirmé Anne Hidalgo, précisant que la mairie de Paris travaillait avec les écoles à ce sujet. « Les enfants sont très sensibles aussi à cette question de la propreté. On travaille à l’échelle des quartiers parce que c’est vraiment dans le micro-local qu’il faut agir », a-t-elle préconisé.
TSA
« Les parisiens vivant sur le boulevard Saint-Martin, un axe principal est-ouest au nord de la Seine, ont constaté la semaine dernière que les platanes de leur rue avaient été ‘’taggés’’ de graffitis. Mais ce n’est pas nouveau. Les portes des appartements, les devantures de magasins, les bacs à fleurs, les bancs et les lampadaires sont recouverts de tags depuis des semaines. Des mois même », déplore le Guardian dans un article publié ce dimanche.
« Le long du boulevard qui mène à la célèbre Place de la République – à l’allure minable malgré un lifting à 20 millions de livres sterling il y a six ans – des sans-abri somnolaient devant les portes ou sur des bancs, un sac de couchage recouvrant leurs têtes. Les trottoirs étaient jonchés de scooters et de bicyclettes électriques abandonnés et ponctués de saletés de chiens et de mégots de cigarettes. Un homme qui se dirigeait vers l’ouest a ouvert un nouveau paquet de cigarettes et jeté le papier cellophane et argent sur le sol », relate le journal britannique, rappelant que « la mairie dépense 550 millions d’euros chaque année pour se débarrasser d’environ 16 tonnes de caca de chien produits chaque jour par les 200 000 animaux de la ville, 350 tonnes de mégots de cigarettes et 30 000 poubelles ».
« Les Parisiens n’aiment rien faire de mieux que se plaindre et aujourd’hui, l’état de la ville est leur plainte numéro 1. En mars prochain, ils voteront pour un nouveau maire et la propreté sera l’une de leurs priorités alors que la ville se prépare pour les Jeux olympiques de 2024 », indique The Guardian. « La maire actuelle, la socialiste Anne Hidalgo, est la favorite des sondages, mais six mois représente une longue période en politique », rappelle le journal.
Visiblement embarrassée, Anne Hidalgo a réagi publiquement ce lundi à l’article du Guardian. « On ne va pas mettre un éboueur derrière chaque Parisien, ce n’est pas possible », s’est défendue la maire dans un entretien accordé à la radio France Inter, rappelant qu’il y avait « le même article sur Rome en avril et le même article sur Londres il y a un an ».
« Je ne suis pas satisfaite évidemment de la situation. On a rajouté des corbeilles qui permettent de contenir un peu mieux les déchets », a indiqué la maire de Paris citée par Francetvinfo, qui indique que sa mairie « a rajouté des effectifs partout » et « mis en place des équipes aussi d’urgence propreté, qui estime que pour que les rues soient propres », ajoutant dans ce contexte qu’il faut que « chacun fasse sa part et que chacun soit volontaire ».
« C’est un problème d’éducation, et je pense qu’il faut tout reprendre à la base, a déclaré la maire. L’éducation au respect, le respect de l’autre, le respect de son environnement, le respect de l’endroit où on vit », a affirmé Anne Hidalgo, précisant que la mairie de Paris travaillait avec les écoles à ce sujet. « Les enfants sont très sensibles aussi à cette question de la propreté. On travaille à l’échelle des quartiers parce que c’est vraiment dans le micro-local qu’il faut agir », a-t-elle préconisé.
TSA
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