Un peu comme Risk, l'assassina de Boudiaf allah yarahmou,que j'avais vu en direct, m'avait marqué, les images de l’aéroport d’Alger passées aux infos, ma maman m'avait aussi demandé de fermer les yeux , les images des scouts morts sont encore gravées dans ma mémoire comme si c'était hier, l'image des deux filles le visage et les lèvres ensanglantés par le sang de leur père qui venait de prendre une balle perdu, j'avais la gorge serrée pendant plusieurs heures mais je me suis retenue de pleurer ( je ne sais pas pourquoi d'ailleurs), je me souviens aussi des descente que les para cagoulés faisait dans le cartier, on nous faisait sortir de l'école, devant la porte nous demandait en chuchotant de courir directement à la maison , les para tiraient dans l'air pour nous faire courir plus vite, je me souviens aussi du jour de notre porte presque défoncée au milieux de la nuit, des policiers cagoulés qui m'avait enlevé violemment la couverture pour voir qui se cachait en dessous, je me souvient de l'homme baraqué embarquant mon pauvre oncle et ma mère entrain de le suivre en pleurant, tapotant d'une main tremblante sur l'insigne de police sur sa manche en le suppliant de lui dire si c'est doula , yak entouma doula , je me souviens aussi du jour ou on a brulé le CEM , du jour ou j'ai quitté mon école pour déménager en ville ,parce que j'avais commencé à grandir que les filles se faisait enlever par les émirs, je me souviens quand un terro a braqué une arme contre ma cousine pour lui demander de quitter le pays avec sa mère parce blonde et il la pensait française, je me souviens des barrages de nuit et les vérifications d'identité qu'on nous faisait subir parce que mon père refusait de respecter le couvre-feu, je me souviens de la tete de mon oncle quand je l'écoutais derriere la porte raconter ce qu'on leur avait fait subir comme tortures au poste de police et ses cris quand il faisait des cauchemars la nuit après ça , je me souviens de la fois ou ils avaient soupait les poteau en bois à lignes à haute tension placé dans non jardin et ma mère qui n’arrêtait de me dire de rester silencieuse pour ne pas attirer leur attention et je me souviens des semaines qu'on avait passé dans le noir après ça , je me souviens de notre maçon mort d'une balle de l'armée parce qu'il avait un peu tardé à entrer après le couvre feu ....ou kheli ou kheli ce n'est qu'une partie de ce dont je me souviens.
Mais bon la chose positif, c'est qu'on est une génération difficilement impressionable, difficile de nous faire peur , du coup kima 9al esi Risk ....Yaaa hasraaah
Mais bon la chose positif, c'est qu'on est une génération difficilement impressionable, difficile de nous faire peur , du coup kima 9al esi Risk ....Yaaa hasraaah



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