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  • #16
    merci debcha

    c bcp d effort

    j avais hésité mais comme j'ai vu demo ecrire chacal, ma 7ewwestche nefhem
    “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
    comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

    Nazim Hikmet

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    • #17
      Je vous en prie les ami/es
      Taw
      uchen=loup
      Thaythoult=lapine
      L'expérience est un professeur cruel qui vous fait passer l'examen avant de vous avoir expliqué la leçon

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      • #18
        Debcha

        Ahhhhh
        Nous c Tawthoult

        Uchen = chacal pas le loup

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        • #19
          Les contes de Grimm
          * *

          Jacob*et*Wilhelm*GRIMM*sont deux écrivains et érudits, nés à Hanau, Jacob le 4 janvier 1785 pour Jacob et le 24 février 1786 pour Wilhelm. Ils font leurs études à l'université de Marbourg. Jacob comme philologue, s'intéresse à la littérature médiévale et à la linguistique et Wilhelm comme critique littéraire. Ils travaillent dans la diplomatie et dans diverses bibliothèques à Kassel. En 1830, les deux frères sont engagés à l'université de Göttingen. Wilhelm en tant que bibliothécaire et Jacob comme chargé de cours en droit ancien, en histoire de la littérature et en philosophie. Ils quittent l'université pour des motifs politiques et reviennent à Kassel en 1837. Quelques années plus tard, Frédéric-Guillaume IV de Prusse les invite à s'installer à Berlin, ce qu'ils font dès 1841. Devenus professeurs dans son université, ils demeurent à Berlin jusqu'à la fin de leur vie. Wilhelm meurt le 16 décembre 1859 et Jacob le 20 septembre 1863.

          L'œuvre scientifique majeure de Jacob Grimm est sa*Deutsche Grammatik (Grammaire allemande,*1819-1837), qui est généralement considérée comme le fondement de la philologie allemande. Dans la deuxième édition, parue en 1822, Grimm expose sa loi sur le changement et le déplacement des sons, loi qui contribua à la reconstitution des langues mortes. Il écrivit également*Über d'en altdeutschen Meistergesang (Poésie des maîtres chanteurs,*1811),*Deutsche Mythologie (Mythologie allemande,*1835) ainsi qu'une*Geschichte der deutschen Sprache (Histoire de la langue allemande,*1848). Au nombre des publications de son frère Wilhelm Grimm se trouvent plusieurs livres ayant pour thème la littérature et les traditions populaires allemandes, parmi lesquels les*Altdänische Heldenlieder*(Anciens chants héroïques danois, 1811),*Die deutschen Heldensage*(les Légendes héroïques de l'ancienne Germanie, 1829),*Rolandslied*(la Chanson de Roland, 1838) et*Altdeutsche Gespräche*(Ancien dialecte allemand, 1851).

          Les frères Grimm s'intéressent également auxcontes populaires*allemands. Après les avoir réunis à partir de différentes sources, ils les publient en deux volumes sous le titre de*Kinder- und Hausmärchen, (Contes pour les enfants et les parents,*1812-1829). Une nouvelle édition paraît en 1857; elle contient des histoires supplémentaires et devint le fameux livre intitulé*Contes de Grimm.*Les frères Grimm travaillent ensemble sur nombre d'autres ouvrages; ils publient notamment en 1852 le premier volume du monumental et classique*Deutsches Wörterbuch (Dictionnaire allemand),*qui est achevé par d'autres érudits en 1958.

          Je posterai une histoire ce soir inchallah
          L'expérience est un professeur cruel qui vous fait passer l'examen avant de vous avoir expliqué la leçon

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          • #20
            Merci Debcha pour ce rappel qui montre que toutes les langues actuellement établies ne tombent pas de ciel et qu'elles viennent toutes à l'origine d'un ensemble de parlers et de dialectes éparpillés.

            Ce sont ses enfants politiciens et citoyens qui la portent dans leurs cœurs qui mettent les fondements d'une future langue commune à toutes les variantes et qui la mettent en valeur.
            Dernière modification par democracy, 09 novembre 2019, 10h06.

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            • #21
              Je t'en prie démo
              Je tiens ma promesse, j'espère que tu en fera autant
              L'expérience est un professeur cruel qui vous fait passer l'examen avant de vous avoir expliqué la leçon

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              • #22
                debcha

                Thaythoult=lapine
                bougiote , non ?

                Commentaire


                • #23
                  Oui discus, depuis le temps...
                  Toi aussi non ?
                  J'ai complètement oublié de poster l'histoire hier

                  Les souliers au bal usés

                  *Conte de Grimm

                  Le roi avait douze filles, plus belles les unes que les autres. Elles dormaient ensemble dans une vaste pièce, leurs lits étaient alignés côte à côte, et chaque soir, dès qu'elles étaient couchées, le roi refermait la porte et poussait le verrou. Or, le roi constatait tous les matins, après avoir ouvert la porte, que les princesses avaient des souliers usés par la danse. Personne n'était capable d'élucider le mystère. Le roi proclama alors que celui qui trouverait où dansaient les princesses toutes les nuits, pourrait choisir une de ses filles pour épouse et deviendrait roi après sa mort. Mais le prétendant qui, au bout de trois jours et trois nuits, n'aurait rien découvert, aurait la tête coupée.
                  Bientôt, un prince, voulant tenter sa chance, se présenta. il fut très bien accueilli, et le soir on l'accompagna dans la chambre contiguë à la chambre à coucher des filles royales. On lui prépara son lit et le prince n'avait plus qu'à surveiller les filles pour découvrir où elles allaient danser ; et pour qu'elles ne puissent rien faire en cachette, la porte de la chambre à coucher resta ouverte.
                  Mais les paupières du prince s'alourdirent tout à coup et il s'endormit. Lorsqu'il se réveilla le matin, il ne put que constater que les princesses avaient été au bal et avaient dansé toutes les douze : leurs souliers rangés sous leurs lits étaient complètement usés. Les deuxième et troisième soirs il n'en fut pas autrement et le lendemain, le prince eut la tête coupée.
                  Par la suite, de nombreux garçons encore avaient visité le palais, mais tous payèrent leur courage de leur vie. Puis, un jour, un soldat pauvre et blessé qui ne pouvait plus servir dans l'armée, marcha vers la ville où siégeait le roi. Sur son chemin, il rencontra une vieille femme qui lui demanda où il allait.
                  - Je ne sais pas bien moi-même, répondit le soldat, et il ajouta en plaisantant :J'aurais bien envie de découvrir où toutes ces princesses dansent toutes les nuits !
                  - Ce n'est pas si difficile, dit la vieille femme, il faudrait que tu ne boives pas le vin qu'ils vont te servir et que tu fasses semblant de dormir d'un sommeil de plomb.
                  Puis, elle lui tendit une cape en disant :
                  - Si tu mets cette cape, tu deviendras invisible et tu pourras ainsi épier les douze danseuses.
                  Fort de ces bons conseils, le soldat se mit sérieusement à envisager d'aller au palais. Il prit son courage à deux mains, se présenta devant le roi et se déclara prêt à relever le défi. Il fut accueilli avec autant de soins que ses prédécesseurs et fut même revêtu d'un habit princier. Le soir venu, tout le monde se prépara à aller se coucher et le soldat fut amené dans l'antichambre des filles royales. Avant qu'il ne se couche, la princesse aînée entra, lui apportant une coupe de vin. Or, le soldat avait auparavant attaché sous son menton un petit tuyau ; il laissa le vin couler à l'intérieur et n'en avala donc pas une goutte. Il se coucha, puis il attendit un peu avant de se mettre à ronfler comme s'il dormait profondément.
                  Dès que les princesses l'entendirent, elles se mirent à rire et l'aînée dit :
                  - Quel dommage de risquer sa vie ainsi !
                  Elles se levèrent, ouvrirent les armoires, en sortirent des robes superbes et commencèrent à se faire belles devant la glace ; elles sautillaient, se réjouissant par avance de la soirée qui les attendait. Mais la plus jeune s'inquiéta :
                  - Vous vous réjouissez, mais moi j'ai comme un pressentiment. Un malheur nous attend.
                  - Ne sois pas bête, dit l'aînée, balayant ses soucis, tu es toujours inquiète. As-tu déjà oublié combien de princes nous ont déjà surveillées en vain ? Et le soldat à côté n'a même pas eu besoin de la potion pour s'endormir. Ce pauvre bougre ne se réveillera pas quoiqu'il arrive.
                  Néanmoins, lorsque les douze princesses eurent fini de s'habiller, elles allèrent jeter un coup d'œil sur le soldat. Il avait les yeux fermés, respirait régulièrement et ne bougeait pas ; elles en conclurent qu'il n'y avait n'en à craindre. L'aînée s'approcha de son lit et frappa. Le lit s'effaça aussitôt pour laisser place à un escalier qui s'enfonçait sous la terre et les sœurs descendirent par ce passage. L'aînée ouvrait la marche, les autres la suivaient, l'une après l'autre. Le soldat avait tout vu et n'hésita pas longtemps : il jeta la cape sur ses épaules et se mit à descendre derrière la benjamine. Au milieu de l'escalier, il marcha un peu sur sa jupe ; la princesse eut peur et s'écria :
                  - Qu'est-ce que c'est ? Qui est-ce qui tient ma robe ?
                  - Que tu es bête ! la fit taire l'aînée, tu as dû juste t'accrocher à un clou.
                  Elles descendirent tout en bas pour se retrouver dans une allée merveilleuse. Les feuilles des arbres y étaient en argent, elles brillaient et scintillaient.
                  - Il faut que je garde une preuve, décida le soldat.
                  Il cassa une petite branche, mais l'arbre craqua très fort.
                  - Il se passe quelque chose s'écria, anxieuse, la plus jeune princesse. Avez-vous entendu ce bruit ?
                  Mais l'aînée la calma :
                  - Ce sont des coups de canon. Nos princes se réjouissent que nous allions bientôt les délivrer.
                  Elles avancèrent dans une autre allée où les feuilles étaient en or, et finalement elles entrèrent dans une allée où sur les arbres de vrais diamants étincelaient. Le soldat arracha une petite branche dans l'allée d'or et dans celle aux diamants et à chaque fois un craquement retentit. La plus jeune des princesses avait peur et sursautait à chaque fois ; mais l'aînée persistait à dire qu'il s'agissait bien des coups de canon en leur honneur.
                  Elles continuèrent leur chemin lorsqu'elles arrivèrent à un lac ; près de la rive voguaient douze barques et dans chacune d'elles se tenait un très beau prince. Les douze princes attendaient leurs douze princesses. Chacun en prit une dans sa barque. Le soldat s'assit près de la plus jeune.
                  - Je ne comprends pas, s'étonna le prince, la barque me semble aujourd'hui plus lourde que d'habitude. je dois ramer de toutes mes forces pour avancer.
                  - Ça doit être la chaleur ou l'orage, estima la petite princesse, je me sens moi aussi toute moite.
                  Sur l'autre rive brillait un palais magnifique, tout illuminé, et une musique très gaie s'en échappait. Le roulement des tambours et le son des trompettes résonnaient à la surface de l'eau. Les princes et les princesses accostèrent et entrèrent dans le palais, puis chaque prince invita la princesse de son choix à danser. Le soldat, toujours invisible, dansa avec eux, et chaque fois qu'une princesse prenait une coupe dans la main, il buvait le vin qu'elle contenait avant que la princesse ne pût approcher la coupe de ses lèvres. La plus jeune princesse en était toute retournée mais l'aînée était toujours là pour la rassurer.
                  Ils dansèrent toute la nuit, jusqu'à trois heures du matin ; à ce moment les semelles des souliers des princesses étaient déjà usées et elles durent s'arrêter. Les princes les ramenèrent sur l'autre rive, le soldat s'étant cette fois-ci assis à côté de l'aînée. Les princesses firent leurs adieux aux princes et promirent de revenir. Le soldat les devança en montant les marches, sauta dans son lit et lorsque les douze princesses fatiguées arrivèrent en haut à petits pas, dans la chambre un ronflement très fort résonnait déjà.
                  Les princesses l'ayant entendu, se dirent :
                  - Avec celui-là, il n'y a rien à craindre.
                  Et elles se déshabillèrent, rangèrent leurs belles robes dans les armoires, leurs souliers usés sous les lits et elles se couchèrent.
                  Le lendemain matin, le soldat décida de ne rien dire. Il avait envie d'aller au moins une fois encore avec elles pour être témoin de leurs étonnantes réjouissances. Il suivit donc les princesses la deuxième et la troisième nuit et tout se passa exactement comme la première fois ; les princesses dansèrent jusqu'à ce que leurs souliers soient usés jusqu'à la corde. La troisième nuit, le soldat emporta une coupe comme preuve.
                  Vint l'instant où le soldat dut donner la réponse au roi. Il mit dans sa poche les trois petites branches ainsi que la coupe, et il se présenta devant le trône. Les douze princesses se tenaient derrière la porte pour écouter ce qu'il allait dire.
                  Le roi demanda d'emblée :
                  - Où mes douze filles dansent-elles pour user tant leurs souliers ?
                  - Dans un palais qui est sous terre, répondit le soldat. Elles y dansent avec douze princes.
                  Et il se mit à raconter comment tout cela se passait ; et il montra les preuves. Le roi appela ses filles et leur demanda si le soldat avait dit la vérité. Les princesses, voyant que leur secret était découvert et qu'il ne servait à rien de nier, durent, bon gré mal gré, reconnaître les faits.
                  Lorsqu'elles avouèrent, le roi demanda au soldat laquelle des douze princesses il souhaitait épouser.
                  - Je ne suis plus un jeune homme, dit le soldat, donnez-moi votre fille aînée.
                  Les noces eurent lieu le jour même et le roi promit au soldat qu'après sa mort il deviendrait roi. Et les princes sous la terre furent à nouveau ensorcelés jusqu'à ce que se soient écoulées autant de nuits qu'ils en avaient passé à danser avec les princesses.
                  L'expérience est un professeur cruel qui vous fait passer l'examen avant de vous avoir expliqué la leçon

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                  • #24
                    debcha

                    non , tizi , ain el hamam ( ex michelet .. ) metcharfine .. 👍

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                    • #25
                      Choukran discus, khyar ennas metacharfine
                      L'expérience est un professeur cruel qui vous fait passer l'examen avant de vous avoir expliqué la leçon

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                      • #26
                        Les premières larmes du monde
                        Conte kabyle du livre "Contes Berbères" par Nathalie Daladier


                        Il était une fois un enfant qui errait sur terre. C'était un orphelin, n'ayant ni père ni mère. Il marchait seul et triste car personne ne se préoccupait de lui, ni lui demanda la raison de son chagrin. Mais cet enfant très malheureux ne pouvait pas pleurer puisque les larmes n'existaient pas encore.

                        Lorsque la lune, dans le ciel nocturne, vit l'enfant triste et solitaire errer sans but, elle eut pitié de lui. Et, vers le milieu de la nuit, elle descendait du ciel, toucha terre devant l'enfant et lui dit:

                        - Pleure donc, mon petit orphelin! Mais ne laisse pas tomber tes larmes sure la terre. Tu me dois ni la salir, ni la souiller car elle nourrit tous les autres hommes. Laisse tombee tes larmes sur moi et je les emporterai au ciel!

                        Alors l'enfant se mit à pleurer et les premières larmes fussent créées. Elles tombèrent sur le visage de la lune qui dit à l'enfant :

                        - Va! Tu as ma bénédiction, les hommes t'aimeront et te protégeront.

                        Quand l'enfant eut fint de pleurer sur elle, la lune remonta dans le ciel. Et l'enfant, depuis ce jour-là, fut heureux. Tout le monde l'aimait, lui témoignait une grande affection. On lui offrait bien volontiers ce qui l'amusait et lui faisait plaisir.

                        On voit encore de nos jours des taches sombres sur la lune. Ce sont les larmes du premier orphelin, les premières lares du monde.

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                        • #27
                          Merci démo, très belle histoire
                          Je ne connaissais pas cette auteur, puis comment se fait il qu'une non berbère a repris ces contes!
                          L'expérience est un professeur cruel qui vous fait passer l'examen avant de vous avoir expliqué la leçon

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