Coronavirus : vers l’instauration d’un « état d’urgence sanitaire » en France, où le nombre de contaminations augmente
89 personnes sont mortes en 24 heures et 3 626 malades sont hospitalisés, dont 921 en réanimation. Le nombre de cas doublait désormais chaque jour. La moitié des patients en réanimation ont « moins de 60 ans ».
Les rues des villes et des campagnes de France sont presque désertes, mercredi 18 mars, au deuxième jour de l’entrée en vigueur de mesures restrictives sans précédent pour lutter contre l’épidémie due au coronavirus et la saturation des services d’urgence.
Le coronavirus a causé 89 nouveaux morts en vingt-quatre heures et 3 626 malades sont hospitalisés, dont 931 en réanimation selon un bilan communiqué mercredi soir par le ministère de la santé. 264 personnes en sont mortes depuis le début de l’épidémie.
Bientôt un « état d’urgence sanitaire » en France
Les Français doivent « rester chez eux », a répété mardi soir le premier ministre, Edouard Philippe, lors d’une intervention depuis Matignon au journal télévisé de France 2. Pour que les consignes soient bien respectées, le gouvernement prévoit d’instaurer un « état d’urgence sanitaire » pour endiguer l’épidémie et de légiférer par ordonnances notamment pour venir en aide aux entreprises.
Ce texte consulté par Le Monde doit être présenté dans l’après-midi en conseil des ministres. Il prévoit d’autoriser la déclaration d’un « état d’urgence sanitaire », permettant notamment de restreindre certaines libertés sur tout ou partie du territoire métropolitain et en outre-mer « en cas de catastrophe sanitaire, notamment d’épidémie mettant en jeu, par sa nature et sa gravité, la santé de la population ». L’instauration de l’état d’urgence sanitaire autorise le premier ministre à prendre par décret des mesures :
« Limitant la liberté d’aller et venir, la liberté d’entreprendre et la liberté de réunion et permettant de procéder aux réquisitions de tout bien et services nécessaires afin de lutter contre la catastrophe sanitaire ».
Le ministre de la santé serait également en première ligne dans le cadre de ce dispositif, qui lui donne le pouvoir de « prescrire par arrêté motivé toutes les autres mesures générales et les mesures individuelles visant à lutter contre la catastrophe ».
Les Français doivent « rester chez eux », a répété mardi soir le premier ministre, Edouard Philippe, lors d’une intervention depuis Matignon au journal télévisé de France 2. Pour que les consignes soient bien respectées, le gouvernement prévoit d’instaurer un « état d’urgence sanitaire » pour endiguer l’épidémie et de légiférer par ordonnances notamment pour venir en aide aux entreprises.
Ce texte consulté par Le Monde doit être présenté dans l’après-midi en conseil des ministres. Il prévoit d’autoriser la déclaration d’un « état d’urgence sanitaire », permettant notamment de restreindre certaines libertés sur tout ou partie du territoire métropolitain et en outre-mer « en cas de catastrophe sanitaire, notamment d’épidémie mettant en jeu, par sa nature et sa gravité, la santé de la population ». L’instauration de l’état d’urgence sanitaire autorise le premier ministre à prendre par décret des mesures :
« Limitant la liberté d’aller et venir, la liberté d’entreprendre et la liberté de réunion et permettant de procéder aux réquisitions de tout bien et services nécessaires afin de lutter contre la catastrophe sanitaire ».
Le ministre de la santé serait également en première ligne dans le cadre de ce dispositif, qui lui donne le pouvoir de « prescrire par arrêté motivé toutes les autres mesures générales et les mesures individuelles visant à lutter contre la catastrophe ».
Lire aussi Etat d’urgence sanitaire, soutien aux entreprises : ce que contient le projet de loi du gouvernement
Le texte sera examiné à l’Assemblée nationale jeudi en comité « restreint ». Le Parlement appliquera strictement les consignes sanitaires, alors qu’au moins 18 députés et deux sénatrices ont déjà été contaminés par le coronavirus, sans compter les collaborateurs et membres du personnel.
Le secrétaire d’Etat à l’intérieur Laurent Nuñez a néanmoins précisé mercredi soir que le couvre-feu n’était « pas envisagé » par le gouvernement :
« Ce que l’on cherche à obtenir, c’est de freiner la progression de l’épidémie et donc de prendre des mesures qui empêchent les rassemblements de personnes qui sont propices à la diffusion du virus. En l’état, nous n’avons pas d’autres mesures qui sont envisagées. Les mesures qui ont été prises sont des mesures extrêmement fortes qui limitent les déplacements »
A propos de l’application des mesures de confinement et de restriction de circulation, Laurent Nuñez a estimé que les Français les respectaient « globalement ».
Le Monde
89 personnes sont mortes en 24 heures et 3 626 malades sont hospitalisés, dont 921 en réanimation. Le nombre de cas doublait désormais chaque jour. La moitié des patients en réanimation ont « moins de 60 ans ».
Les rues des villes et des campagnes de France sont presque désertes, mercredi 18 mars, au deuxième jour de l’entrée en vigueur de mesures restrictives sans précédent pour lutter contre l’épidémie due au coronavirus et la saturation des services d’urgence.
Le coronavirus a causé 89 nouveaux morts en vingt-quatre heures et 3 626 malades sont hospitalisés, dont 931 en réanimation selon un bilan communiqué mercredi soir par le ministère de la santé. 264 personnes en sont mortes depuis le début de l’épidémie.
Bientôt un « état d’urgence sanitaire » en France
Les Français doivent « rester chez eux », a répété mardi soir le premier ministre, Edouard Philippe, lors d’une intervention depuis Matignon au journal télévisé de France 2. Pour que les consignes soient bien respectées, le gouvernement prévoit d’instaurer un « état d’urgence sanitaire » pour endiguer l’épidémie et de légiférer par ordonnances notamment pour venir en aide aux entreprises.
Ce texte consulté par Le Monde doit être présenté dans l’après-midi en conseil des ministres. Il prévoit d’autoriser la déclaration d’un « état d’urgence sanitaire », permettant notamment de restreindre certaines libertés sur tout ou partie du territoire métropolitain et en outre-mer « en cas de catastrophe sanitaire, notamment d’épidémie mettant en jeu, par sa nature et sa gravité, la santé de la population ». L’instauration de l’état d’urgence sanitaire autorise le premier ministre à prendre par décret des mesures :
« Limitant la liberté d’aller et venir, la liberté d’entreprendre et la liberté de réunion et permettant de procéder aux réquisitions de tout bien et services nécessaires afin de lutter contre la catastrophe sanitaire ».
Le ministre de la santé serait également en première ligne dans le cadre de ce dispositif, qui lui donne le pouvoir de « prescrire par arrêté motivé toutes les autres mesures générales et les mesures individuelles visant à lutter contre la catastrophe ».
Les Français doivent « rester chez eux », a répété mardi soir le premier ministre, Edouard Philippe, lors d’une intervention depuis Matignon au journal télévisé de France 2. Pour que les consignes soient bien respectées, le gouvernement prévoit d’instaurer un « état d’urgence sanitaire » pour endiguer l’épidémie et de légiférer par ordonnances notamment pour venir en aide aux entreprises.
Ce texte consulté par Le Monde doit être présenté dans l’après-midi en conseil des ministres. Il prévoit d’autoriser la déclaration d’un « état d’urgence sanitaire », permettant notamment de restreindre certaines libertés sur tout ou partie du territoire métropolitain et en outre-mer « en cas de catastrophe sanitaire, notamment d’épidémie mettant en jeu, par sa nature et sa gravité, la santé de la population ». L’instauration de l’état d’urgence sanitaire autorise le premier ministre à prendre par décret des mesures :
« Limitant la liberté d’aller et venir, la liberté d’entreprendre et la liberté de réunion et permettant de procéder aux réquisitions de tout bien et services nécessaires afin de lutter contre la catastrophe sanitaire ».
Le ministre de la santé serait également en première ligne dans le cadre de ce dispositif, qui lui donne le pouvoir de « prescrire par arrêté motivé toutes les autres mesures générales et les mesures individuelles visant à lutter contre la catastrophe ».
Lire aussi Etat d’urgence sanitaire, soutien aux entreprises : ce que contient le projet de loi du gouvernement
Le texte sera examiné à l’Assemblée nationale jeudi en comité « restreint ». Le Parlement appliquera strictement les consignes sanitaires, alors qu’au moins 18 députés et deux sénatrices ont déjà été contaminés par le coronavirus, sans compter les collaborateurs et membres du personnel.
Le secrétaire d’Etat à l’intérieur Laurent Nuñez a néanmoins précisé mercredi soir que le couvre-feu n’était « pas envisagé » par le gouvernement :
« Ce que l’on cherche à obtenir, c’est de freiner la progression de l’épidémie et donc de prendre des mesures qui empêchent les rassemblements de personnes qui sont propices à la diffusion du virus. En l’état, nous n’avons pas d’autres mesures qui sont envisagées. Les mesures qui ont été prises sont des mesures extrêmement fortes qui limitent les déplacements »
A propos de l’application des mesures de confinement et de restriction de circulation, Laurent Nuñez a estimé que les Français les respectaient « globalement ».
Le Monde
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