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contes a raconter a vos petits enfants

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  • #16
    Zoulou c'est toi?
    Wellah tu m'as manqué ya wahed...

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    • #17
      Bagrat elyatama

      Ce conte a bercé mon enfance..le relire me remplit de tendresse

      Merci Tindouf pour ce beau partage
      « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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      • #18
        Origine du désert et Oasis

        Dans un village du Sud près de Touggourt en Algérie ,

        vivait un marabout , sage , estimé et très bon .

        Il priait à longueur de journées et même par les nuits

        de clair de lune ; on pouvait voir sa silhouette se découper

        dans le ciel clair obscur , égrenant son chapelet et méditant

        sur la gentillesse ou la méchanceté des hommes , en communion

        avec son Dieu , c’est à dire Allah !

        .

        Il était respecté par tous les gens du pays et on venait de loin pour lui demander conseil .

        Un jour qu’il méditait , assis sur son tapis de prières ,

        il vit venir à lui un grand seigneur, accompagné de son armée .

        Il venait le voir afin de lui demander son aide et celle de ses sujets

        pour se battre et défendre leur terre si riche et si fertile que beaucoup d’ennemis convoitaient .

        Le sage marabout sentit là un très mauvais présage ,

        mais promit toute son aide à ce puissant seigneur.

        Il descendit de la montagne sur laquelle il vivait isolé ,

        au milieu des grands arbres , des fleurs , de la verdure ,

        des sources et des chants d’oiseaux , afin d’aller demander

        aux habitants de cette belle oasis de paix et de fraîcheur,

        de ce paradis merveilleux , d’offrir leur aide au pauvre seigneur,

        si ennuyé par les armées ennemies .

        Mais les habitants de ce pays si doux ,

        situé en plein coeur d’une région que l’on appelle maintenant le Sahara ,

        répondirent par un refus catégorique et ils firent la sourde oreille à ses exhortations .

        Ils étaient si heureux ainsi , si tranquilles ! Il fallait les laisser en paix .

        Privé de leur aide , le puissant seigneur fut battu , ses troupes décimées .

        La colère du vieux marabout fut alors terrible .

        Il partit , son bâton de pèlerin à la main , maudissant ce peuple ,

        son peuple , qui n’avait pas voulu donner son aide au seigneur,

        et envoya des malédictions sur cette terre fertile qui , peu à peu devint sèche et aride .

        Les rivières se tarirent dans leurs lits , les arbres périrent d’une étrange maladie ,

        les beaux jardins emplis de fleurs et la verdure qui faisaient de cette contrée

        une des plus riches du Sud dépérirent , il ne resta plus que des tas d’herbes sèches

        que le vent violent du désert emporta bien loin .

        Plus d’eau , plus d’arbres , plus de verdure , donc plus de fraîcheur !

        La région devint un pays désertique et nu , où quelques pousses s’accrochèrent

        péniblement çà et là , on l’appela Sahara .

        Mais Dieu eut pitié de cette terre désolée .
        Soufflant sur des pétales de roses , il en forma des oasis ,

        où l’eau coule fraîche et limpide , où des palmiers donnent une ombre agréable

        aux pauvres habitants de ce pays qui fut jadis si riche et qui est devenu un vaste désert .

        ( contes & légendes du Maghreb , M.de Régla

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        • #19
          Le conte qui me touche le plus c'est la vache des orphelins... Je ne le connaissais pas, et l'avais découvert tres tard dans une revue.
          “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
          comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

          Nazim Hikmet

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          • #20
            L'homme qui épousa une ogresse

            Jadis, malgré la mise en garde des siens, un homme épousa une très belle femme rencontrée dans la forêt. Il ne pouvait se douter que c’était une ogresse. Le jour, elle pétrissait le pain, roulait le couscous et vaquait aux occupations ménagères telle les autres femmes. Mais la nuit, elle se faufilait dans l’enclos où les bergers enfermaient leurs troupeaux et dévorait une brebis. Les hommes de la tribu, très inquiets, se réunirent pour trouver une solution à ces disparitions. Le père du mari de l’ogresse se proposa :
            - Pour bien surveiller le troupeau, cette nuit, je m’envelopperai dans ma djellaba noire et me dissimulerai au milieu des brebis.

            L’ogresse, qui ignorait que son beau-père était dans l’enclos, se glissa comme à son habitude pour se rassasier de la brebis la plus grasse. Dans l’obscurité, elle saisit le vieux qui cria :
            - Lâche-moi immonde créature ! Lâche-moi !

            Elle retira sa main en bafouillant :
            - Mais ce n’est que moi, ta belle-fille ! J’ai entendu un agneau bêler et je suis venue voir s’il y avait un voleur.

            Le vieux fit mine de la croire tant il avait peur et dès le lever du jour, il alerta son fils :
            - Malheur ! Ta femme est une ogresse ! Sauvons-nous pendant qu’il est encore temps. Quand elle aura décimé nos troupeaux, elle s’attaquera à nous.

            Le fils protesta :
            - C’est impossible ! Elle m’a donnée une fille, elle ne peut être une ogresse.

            Comme l’homme ne voulait rien entendre, les siens le quittèrent. Ils déménagèrent en lui laissant sa part des bêtes : moutons, vaches, chevaux. Il resta seul avec sa femme et sa toute petite fille. Hélas, au fil des jours, son cheptel se rétrécissait. Aveuglé par l’amour qu’il portait à sa femme, il trouvait toujours une excuse à ces disparitions. Il se disait que les bêtes s’échappaient de l’enclos ou que le chacal les dévorait.

            Un jour, il revint plus tôt des champs et, horreur, il découvrit sa femme, la tête plongée dans les entrailles d’une pouliche. Avant qu’elle ne l’aperçoive, il déposa sa fille sur ses épaules et s’enfuit à toutes jambes.

            Soudain, alors qu’il reprenait son souffle, sa fillette l’attrapa par les oreilles et lui dit :
            - Hum ! Oh papa ! J’ai faim et je grignoterais bien tes belles oreilles !
            - Quoi ? Ma propre enfant serait une ogresse ?

            Sans hésiter, il la précipita dans la rivière profonde et continua sa course. Mais l’ogresse était déjà à ses trousses. Il faillit être rattrapé ne fut-ce l’opportune présence d’un grand peuplier. Il grimpa jusqu’au sommet. L’ogresse se posta au pied de l’arbre et se mit à le menacer :
            - Jamais tu ne m’échapperas car soufflera le vent d’hiver, tu tomberas et je te dévorerai ! Soufflera le vent du printemps, tu tomberas et je te dévorerai ! Soufflera le vent d’été, tu tomberas et je te dévorerai ! Soufflera le vent d’automne, tu tomberas et je te dévorerai !

            Depuis, chaque jour, sauf quand elle chassait pour se nourrir, elle s’acharnait sur le tronc de l’arbre qu’elle rongeait de ses dents pointues pour le couper. Terrifié, l’homme implorait :
            - Ô arbre de mon père et de ma mère, grossit, grossit ! Et juste au moment de se rompre, le tronc reprenait sa forme initiale.

            Le temps passa ainsi et l’homme scrutait l’horizon dans l’espoir d’apercevoir quelqu’un qui pût le secourir. Un jour, il vit un vol d’oiseaux et cria dans sa direction :
            - Ô vous, qui volez si haut, allez dire à ma mère et à mon père que je suis en grand danger ! Les oiseaux migrateurs portèrent le message. Des cavaliers de sa tribu, armés, volèrent à son secours. Ils découvrirent le peuplier. Heureusement, l’ogresse était à la chasse. L’homme quitta vite son arbre après avoir accroché son burnous à une branche pour laisser croire qu’il était toujours là. Il enfourcha un cheval et fila avec ses sauveurs.

            À son retour, l’ogresse, rassurée par le burnous qui flottait sur la cime de l’arbre, continua ses menaces tout en rongeant le tronc de l’arbre. Ainsi, les saisons se succédèrent et vint l’automne venteux. Un matin, une tornade se leva et le burnous voleta dans l’air avant de tomber sur un rocher à proximité de l’arbre.
            - Ah ! Je t’avais dit que tu tomberais ! hurla l’ogresse en furie. Elle se jeta sur le burnous et le mordit avec une telle violence que toutes ses dents se brisèrent sur le rocher. On dit qu’elle en est morte ! Quant à l’homme, il vécut en paix avec les siens !

            Mon histoire a pris la route du feu ! Et moi, j’ai mangé du R’fiss délicieux

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