Le Syndicat national des pilotes de ligne algériens (SPLA) et la section syndicale de l'entreprise relevant de l’UGTA s’inquiètent du devenir de la compagnie nationale Air Algérie qui traverse une crise sans précédent depuis la fermeture de l’espace aérien le 18 mars 2020 dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. Dans un communiqué rendu public hier, les deux syndicats, qui précisent qu’Air Algérie continue, malgré l’asphyxie financière, de verser les salaires de ses 10 000 travailleurs sur ses fonds propres, ont appelé les pouvoirs publics «à agir en toute urgence et transparence en permettant à la compagnie de reprendre graduellement ses activités à l’instar de ce qui se passe à travers le monde». Plaidant pour la réouverture des vols sur le réseau intérieur, ils ont appelé à faciliter les conditions de transport des citoyens du Sud et à permettre la mise en place et l’application rigoureuse du protocole sanitaire et en déceler les éventuels manquements en prévision de l’ouverture des frontières. Ils ont également demandé à maintenir l’état de navigabilité de la flotte et les compétences du personnel, précisant qu’un avion cloué au sol revient plus cher qu’un avion qui vole même a minima. «La situation sanitaire pouvant se maintenir dans le temps, nous pensons qu’il est opportun de se pencher sur une réouverture des frontières avec un protocole sanitaire qui garantirait un contrôle du risque d’importation du virus», ont-ils souligné.
K. A.
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