Algeriepart 12 février 2021
Inscrire ses enfants au sein d’une classe du fameux et célèbre lycée français à Alger, Le lycée international Alexandre-Dumas, est une obsession que nourrissent les dirigeants algériens au point d’exercer de fortes pressions sur les autorités françaises pour créer lors de chaque rentrée scolaire de nombreuses places pédagogiques dans le seul but d’exaucer les voeux de ces hauts responsables algériens qui veulent offrir « l’excellence française » à leurs enfants qu’ils ne veulent pas confier à l’école algérienne décriée pour ses mauvaises performances et la qualité catastrophique de son enseignement.
Au plus haut sommet du pouvoir algérien, l’engouement pour le Lycée international Alexandre Dumas (LIAD) est si fort que depuis 2019, le sujet des inscriptions des enfants des fonctionnaires et dirigeants algériens figure en noir et blanc sur l’agenda des discussions bilatérales entre la France et l’Algérie, a appris Algérie au cours de ses investigations.
Depuis 2019, la diplomatie algérienne a manifesté sa colère lors de ses échanges avec les diplomates français au sujet des restrictions imposées par les autorités françaises concernant les inscriptions au sein du LIAD. Des restrictions qui s’expliquent, a-t-on pu confirmer au cours de nos investigations, par « la pression est excessive » exercée par le régime algérien sur l’ambassade de France à Alger afin d’accorder un traitement privilégié à la progéniture de la classe dirigeante algérienne.
Il faut savoir pour que chaque place disponible au sein du LIAD d’Alger, l’ambassade de France reçoit entre 10 jusqu’à 20 demandes d’intervention afin de réserver cette place au fils ou fille d’un haut responsable algérien. En effet, à la veille de chaque rentrée scolaire, les autorités françaises reçoivent une longue liste de diplomates et hauts fonctionnaires algériens qui veulent inscrire leurs enfants au LIAD. L’impossibilité de satisfaire toutes ces demandes a nourri une grande frustration au sein du régime algérien.
Le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum a même adressé une correspondance officielle à son homologue français en 2019 pour lui faire part de « l’irritation » des autorités algériennes concernant ce délicat sujet des inscriptions dans l’établissement du LIAD.
A la correspondance de Boukadoum et aux réclamations incessantes des autorités algériennes exprimées lors de plusieurs réunions organisées entre des hauts responsables du Quai d’Orsay avec leurs interlocuteurs du ministère algérien des Affaires Etrangères, les autorités françaises ont répondu par des explications claires et précises : « La
vocation première des établissements d’enseignement français est de permettre à la communauté expatriée française, voire européenne, de scolariser ses enfants dans le système français ».
En clair, le Lycée international Alexandre Dumas d’Alger n’a nullement pour mission d’accueillir les enfants des dirigeants algériens qui souhaitent offrir à leur progéniture une éducation de qualité qui est, malheureusement, introuvable sur les bancs de l’école algérienne.
Selon nos investigations, les autorités françaises ont également refusé « une augmentation de la capacité du LIAD » au profit des enfants des dirigeants algériens. En revanche, à la suite de l’ouverture des annexes du LIAD à Oran (2017) et Annaba (2018), l’ambassade de France a proposé de développer « l’homologation de certains établissements privés francophones algériens » pour offrir une autre « alternative » proposant « des cursus français ».
Pour rappel, le lycée international Alexandre Dumas d’Alger est un établissement d’enseignement secondaire français installé en Algérie depuis 2002. Cet établissement accueille chaque année plus de 1000 élèves (collège et lycée). Cet établissement s’est ouvert depuis 2012 aux plus jeunes grâce à la mise en place d’une école primaire. Selon plusieurs sources concordantes, en 2020 cet établissement a accueil plus de 1983 élèves.
Inscrire ses enfants au sein d’une classe du fameux et célèbre lycée français à Alger, Le lycée international Alexandre-Dumas, est une obsession que nourrissent les dirigeants algériens au point d’exercer de fortes pressions sur les autorités françaises pour créer lors de chaque rentrée scolaire de nombreuses places pédagogiques dans le seul but d’exaucer les voeux de ces hauts responsables algériens qui veulent offrir « l’excellence française » à leurs enfants qu’ils ne veulent pas confier à l’école algérienne décriée pour ses mauvaises performances et la qualité catastrophique de son enseignement.
Au plus haut sommet du pouvoir algérien, l’engouement pour le Lycée international Alexandre Dumas (LIAD) est si fort que depuis 2019, le sujet des inscriptions des enfants des fonctionnaires et dirigeants algériens figure en noir et blanc sur l’agenda des discussions bilatérales entre la France et l’Algérie, a appris Algérie au cours de ses investigations.
Depuis 2019, la diplomatie algérienne a manifesté sa colère lors de ses échanges avec les diplomates français au sujet des restrictions imposées par les autorités françaises concernant les inscriptions au sein du LIAD. Des restrictions qui s’expliquent, a-t-on pu confirmer au cours de nos investigations, par « la pression est excessive » exercée par le régime algérien sur l’ambassade de France à Alger afin d’accorder un traitement privilégié à la progéniture de la classe dirigeante algérienne.
Il faut savoir pour que chaque place disponible au sein du LIAD d’Alger, l’ambassade de France reçoit entre 10 jusqu’à 20 demandes d’intervention afin de réserver cette place au fils ou fille d’un haut responsable algérien. En effet, à la veille de chaque rentrée scolaire, les autorités françaises reçoivent une longue liste de diplomates et hauts fonctionnaires algériens qui veulent inscrire leurs enfants au LIAD. L’impossibilité de satisfaire toutes ces demandes a nourri une grande frustration au sein du régime algérien.
Le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum a même adressé une correspondance officielle à son homologue français en 2019 pour lui faire part de « l’irritation » des autorités algériennes concernant ce délicat sujet des inscriptions dans l’établissement du LIAD.
A la correspondance de Boukadoum et aux réclamations incessantes des autorités algériennes exprimées lors de plusieurs réunions organisées entre des hauts responsables du Quai d’Orsay avec leurs interlocuteurs du ministère algérien des Affaires Etrangères, les autorités françaises ont répondu par des explications claires et précises : « La
vocation première des établissements d’enseignement français est de permettre à la communauté expatriée française, voire européenne, de scolariser ses enfants dans le système français ».
En clair, le Lycée international Alexandre Dumas d’Alger n’a nullement pour mission d’accueillir les enfants des dirigeants algériens qui souhaitent offrir à leur progéniture une éducation de qualité qui est, malheureusement, introuvable sur les bancs de l’école algérienne.
Selon nos investigations, les autorités françaises ont également refusé « une augmentation de la capacité du LIAD » au profit des enfants des dirigeants algériens. En revanche, à la suite de l’ouverture des annexes du LIAD à Oran (2017) et Annaba (2018), l’ambassade de France a proposé de développer « l’homologation de certains établissements privés francophones algériens » pour offrir une autre « alternative » proposant « des cursus français ».
Pour rappel, le lycée international Alexandre Dumas d’Alger est un établissement d’enseignement secondaire français installé en Algérie depuis 2002. Cet établissement accueille chaque année plus de 1000 élèves (collège et lycée). Cet établissement s’est ouvert depuis 2012 aux plus jeunes grâce à la mise en place d’une école primaire. Selon plusieurs sources concordantes, en 2020 cet établissement a accueil plus de 1983 élèves.
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