il me semble que la marseillaise a été sifflé par les (beurs)
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le syndrome du Blédard
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Pour info, un peu de lecture mais ça mérite :
Blédard... C’est dans le RER, il y a dix ans, que j’ai entendu prononcer ce mot pour la première fois. Des lycéens - beurs en majorité - chahutaient. Casquettes, vêtements et baskets de marque. Hurlements, bousculades, crachats au sol et insultes faciles : le smir façon banlieue parisienne.
Triste mais habituel spectacle sur la partie nord de la ligne D abonnée aux retards et aux « incidents voyageurs » pour reprendre l’expression pudique de la SNCF. Je lisais La Nation et le bruit m’indisposait. Peut-être ai-je laissé s’échapper un soupir bruyant ou risqué un regard désapprobateur. De quoi, en tous les cas, provoquer la réaction immédiate de l’un des yôs - terme adopté par votre serviteur pour désigner les énergumènes nourris aux clips de rappeurs mythomanes, machistes et indécents. « J’en vois un qu’est pas content ! », a crié l’un d’eux. « Laisse-le tranquille. T’as vu son journal ? C’est un blédard », lui a conseillé un autre à mon grand soulagement. Soulagement ? Ceux qui, installés dans une rame quasiment déserte, ont fait un jour l’expérience de voir soudain débouler une horde de yôs me comprendront...
Je venais donc d’être classé - et à raison - dans cette catégorie que les médias français ont toujours du mal à appréhender quand il s’agit d’évoquer les sempiternelles questions liées à « l’intégration », à « l’immigration », au « malaise des banlieues » ou encore à « l’islam des cités », etc. Le blédard, c’est le nouveau débarqué. Nouveau en comparaison de ceux qui furent transportés en France au siècle dernier et dont l’ancienneté a en quelque sorte été transmise à leurs enfants. Des enfants de nationalité française mais dont on parle encore comme des « fils d’immigrés » voire des « immigrés de la nouvelle génération » ou mieux encore comme des « immigrés français ».
Blédard... Longtemps, ce terme a désigné, non sans un certain mépris, les cousins du bled. Ceux qui vivaient de « l’autre côté » et qui parfois, l’espace d’un visa ou d’une allocation de devises (qui se souvient de « ss’hâb trente-deux mille » ?), arrivaient en France pour quelques jours ou semaines. Mais aujourd’hui, le blédard, c’est avant tout celui qui vit depuis peu en France. Il n’y est pas né et s’il y a fait ses études, c’est souvent après le baccalauréat. Surtout, il parle l’arabe, du moins la darja, sans difficulté et ne dit pas « ouala » ou « sur le Coran » quand il doit jurer. En un mot, c’est l’Arabe de France, ou mieux, le Maghrébin de France qui n’est pas beur.
Le plus souvent, le blédard refuse absolument d’être confondu avec un beur. Dans ses rapports avec les « Français de souche » ou les « Gaulois » voire les « BBR » (bleu-blanc-rouge), il s’arrange rapidement pour mettre les choses au point. En un mot, son message c’est : « Je viens de ‘là-bas’. La cité, SOS Racisme et le reste, je ne connais pas ou peu. Et si c’est possible, je préfère ne pas connaître ».
L’auteur de cette chronique n’échappe pas à la règle. Il y a quelques années, je faisais remarquer à une consoeur parisienne que je trouvais symptomatique le fait qu’aucun journaliste de notre rédaction n’était beur ou encore moins d’origine antillaise ou d’Afrique noire. C’était en 2002, quelques semaines après l’arrivée de Le Pen au second tour et l’on parlait alors beaucoup de l’intégration et de l’absence de progrès en la matière. J’ajoutais même que notre journal n’était absolument pas une exception puisque la situation était identique dans toutes les chaînes de télévision et même dans d’autres quotidiens à commencer par celui « du soir de référence » toujours prompt à moraliser le monde via ses éditoriaux mais incapable de regarder sa propre réalité discriminatoire.
« Mais... et toi ? », m’a alors demandé ma consoeur. J’ai répondu sans réfléchir mais avec beaucoup d’irritation que ce n’était pas la même chose. Que j’étais tout sauf « le beur de service ». J’étais un migrant, un étranger empli d’une autre réalité - celle de son pays d’origine - qui avait cherché du travail ailleurs que chez lui ; un Algérien qui aurait très bien pu atterrir à Doha ou à Montréal. A l’inverse, les stagiaires beurs que l’on voyait parfois passer dans la rédaction sans être jamais retenus - ils venaient pourtant des meilleures écoles de journalisme - étaient bel et bien de nationalité française. « Tu exagères ! », a insisté ma collègue en digne représentante de la bien « penseance » socialiste. « Il y a quand même des gens comme Rachid Arhab. Les choses avancent », a-t-elle ajouté. « Arhab est l’arbre qui ne cache aucune forêt », ai-je répondu pour clore cette discussion qui ne menait nulle part et qui reste encore d’actualité malgré les beaux discours et les promesses d’une télévision un peu plus bleu-blanc-beur.
Le premier observateur un tant soit peu attentif remarquera que le blédard et le beur ont des attitudes souvent différentes au quotidien. La relation que le premier entretient avec la France diffère en effet de celle qui, disons-le, oppose le second à ce même pays. Bien sûr, il y a le visa, les tracasseries à la préfecture et les obstacles - énormes, il ne faut pas se leurrer - pour l’emploi et le domicile. Mais le blédard est un optimiste. Inconscient peut-être mais optimiste ce qui le fait monter à l’assaut de citadelles dont il ignore tout de leurs défenses. Inconscience et absence de complexe qui, paradoxalement, lui ouvrent souvent des portes qui demeurent désespérément closes pour le beur. Le fait est que le blédard ne ressent pas sur son dos toute cette chape de rancoeur et même de révolte que nombre de beurs peuvent éprouver à l’égard de leur propre pays. Un pays qu’ils ne cessent d’accuser de les avoir privés du minimum de chances pour réussir.
Le blédard est déjà dans un rapport post-colonial avec la France tandis que le beur demeure - à tort ou à raison - englué dans ce « continuum colonial » que dénoncent les associations qui veulent faire de la journée du 8 mai, l’occasion de manifester au nom des « indigènes de la République ». Dans le regard, dans le discours du beur, il y a souvent un désir de revanche, une volonté exacerbée de se voir enfin reconnaître sa place dans la société française. Cela influe sur son attitude, sa manière d’appréhender les événements les plus insignifiants de la vie courante. La « beur attitude », c’est un mélange de fierté, de colère et de susceptibilité. C’est une souffrance que l’on devine mais qui ne rend pas pour autant sympathique celui qu’elle torture.
L'auteur est :
Akram Belkaïd
Source: Le Quotidien d'OranDernière modification par houary potter, 27 avril 2005, 12h07.
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Le syndrome du Blédard
Bonjour à tous et à toutes,
Je vois que Harry est outré par cette désignation de "Blédard" à toute personne qui vit ou qui vient de l'algérie. Je peux lui répondre qu'il a raison comme il a tord. Pourquoi?
Pour commencer la "méfiance" vient d'une "confiance" faite et qui n'est pas respectée. Je cite un exemple:
J'avais une cousine née en france qui a connu un étudiant (Kabyle) de la même promotion qu'elle. Pendant toute la durée de ses études, Monsieur était aux petits soins, il était devenu membre de la famille. À la fin de leurs études, soit disant qu'il "aimait" la fille, ils sont venus se marier en kabylie. Une année après leur mariage, bien installé et ayant eu ses papiers, Monsieur a quitté la maison.
Question : Que va penser cette cousine ou sa famille qui ont tant investi des gens qui viennent d'algérie?
Le résultat: Elle a quitté même la france pour les états unis et ne veut plus rien savoir des algériens, tous dans le même sac! est-elle à condamner? je dirais non, elle est marquée à vie par cette expérience...et que de cas du genre!
La deuxième chose que je pense souvent, c'est qu'il y a cet esprit de "division ou distinction" cette façon de se sentir mieux que l'autre qui règne dans le coeur des algériens qui vivent même en algérie. On distingue les gens de la ville de ceux des villages, on distingue l'arabe du kabyle, puis ceux d'un quartier ou village et même des familles.
Quand allons nous apprendre à nous comparer à nous même? à nos capacités physiques et intellectuelles?
Un autre exemple: J'ai aussi entendu une fille kabyle d'alger à montréal (soit disant citadine) qui disait qu'elle ne parlait pas bien le kabyle comme ceux du bled, (je reprends ses termes) parce qu'elle est née à alger. Est ce un critère? j'ai des amies nées à alger qui parlent le kabyle mieux que moi qui vient du "bled". J'ai répondu qu'il n'y a que l'âne qui nie ses origines.La franchise ne consiste pas à dire tout ce que l'on pense, mais à penser tout ce que l'on dit. "
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haa les préjugés !!! c'est comme la mauvaise herbe, difficile de s'en débarrasser.
Trés touchante ta petite histoire Serenity,
Mais que pense tu de tout ces reubeux qui vont chercher femme en algerie pensant que parce qu'elles viennent de labas elles sont forcément vierge et puuuure ??? pensant (a tort ou a raison) que parce qu'elles sont algeriennes, elles sont moins prise de tête que les filles d'ici et bcp plus soumisent ??
Qu'elle va aussi l'adulé puisque forcement il est le sauveur, celui qui vient l'extirper de sa misère sociale et familiale en lui offrant un meilleur avenir ailleurs ! fi frança !
c'est pas pour généralisé mais j'en connais un paquet de mec qui réfléchissent comme ça !Dernière modification par houary potter, 27 avril 2005, 14h42.
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Le mot bledard veut tout simplement dire né en France, il n'est pas méchant ni humiliant. C'est quand même plus court que de dire personnne né en Algérie. En france on nous appelle beurs ou beurettes, je n'aime pas non plus le terme parce qu'il est assimilé à des associations dont je ne me sens aucunement proche. Ne crois surtout pas Avucic que cela vient de notre éducation, car pour tous nos parents nous allions nous marier avec quelqu'un de chez nous qu'il soit du bled ou de France. Ce qui a tout changé c'est toutes vos insultes à notre égard, les filles de France sont des quoi ?????les filles de France sont encore moins libres que les filles du bled. Je me rappelle les disputes avec mes parents quand on venait en vacances et que je voyais les libertés qu'avaient mes cousines et auquels je n'avais pas droit. Révisez votre jugement sur nous et certainement nous ferons un pas vers vous. Mais n'oubliez jamais que les rumeurs vont vite et que l'on arrive toujours à savoir ce que vous dites de nous aussi...........
Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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bledards dites vous ?
salut a tous
un sujet d'actualite on la deja aborder dans differents topics ici sur ce forum .
chaqu'un a borde ce sujet avec ses idees conçues et ces prpopres cliches mais il faut admettre que nous bledards on porte pas dans nos coeurs les beurs et inverssement .je parle là en general je sais que certaines exeptions de coexistences existent voir plus que ça ...
mais le climat general mes amis est tres negatif
ua deux sysstemes de valeurs qui nous opposes radicalement .
la reputation de beurs que les medias vehiculent
la reputation des bledards qui est liee directement a la carte de sejour .
voila deux systemes de valeurs qui ne se cohabitent pas .et aucune ouvertures vers l'autres n'est possible .
pour moi mes rapports avec les beurs d'ailleurs pratiquement inexistants
sauf mon cyrcle familial que cette relation se resume par "bonjour -bonjour pas un mot en plus ....
mais peut etre aussi selon l'article de belkaid si on parle de l'integration le beur a evolue dans un climat de tension le fait que quotidiennement il cotoie des gesn de differents origines ethniques souvent generent des situations de tensions et de conflits ce qui explique aussi sa mefiance enver le bledards
la en rentre de le systeme de la gheteosation de la pensee .
c'est a dire tout les signes exterieures et interieures qui s'opposent a ma perecptions et a mes modes de vies je les rejettes .
voila le realite de la relation beurs bledards .
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Mais que pense tu de tout ces reubeux qui vont chercher femme en algerie pensant que parce qu'elles viennent de labas elles sont forcément vierge et puuuure ???
Pour terminer la petite histoire de serenité.........moi je connais deux cas ou la fille s'est cassée apres avoor fait ls papiers lol
Mais bon ca ve pas dire que c'est général
mais le climat general mes amis est tres negatifDernière modification par nazeha, 27 avril 2005, 17h06."Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, tais-toi!!" (proverbe chinois)
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ce topic..... je ne le trouve pas intéréssant !
nous parlons toujours des mêmes sujets, beurs blédards etc...
nous sommes tous algériens....d'ici ou d'ailleurs...
nous sommes tous pareils...
pour les garçons qui viennent du bled" ne maiprisez pas toutes les filles de france"
pour les filles de france " ne maiprisez pas tous vos fréres qui résident en algérie, ou qui arrivent en france"
et Houarry potter.. tu as beaucoup trop généralisé et c'est vraiment pas bien !
à +Lilia
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salut
nous sommes tous pareils c vrais ,mais la realite que nous sommes tous differents dans nos tetes ....c simple de le dire mais tellement difficile de le concevoir car les idees pres-concues et les clichés de toute sortes gagne toujours nos systemes de valeures ...
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Blédards...suite
Lilicha, ce n'est pas parce que les forumistes ont des idées différentes que le topic n'est pas intéréssant, bien au contraire. Cela permet aux uns et aux autres de se regarder d'un oeil moins critique.
être "blédard" ou 'beur" est une etiquette qu'on se donne entre nous mais les autres nations nous voient comme des "étrangers" ou arabes tout court.
Houari, tu as soulevé un autre problème que je préfére qu'on le traite sous un autre topic.La franchise ne consiste pas à dire tout ce que l'on pense, mais à penser tout ce que l'on dit. "
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salam
houary potter, tu pense qu'ils vont chercher une femme du bled car elles sont vierge, tu te trompe complétement, l'algérie c'est devenu pire que la france, et les filles aussi
ensuite si les mec vont labàs c'est juste pour être sur quelle va obéir au doigt et a l'oeil, et quelle a intérêt de se taire si elle veut continué a vivre en France,
les mec vont labàs uniquement parceque les filles d'ici on n'on marre maintenant elles on décider de parler travailler faire des choses comme les hommes,
mais ça dérange certains homme d'ou le fait qu'ils parte la chercher au bled
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salut
excuse moi mais il faut comprendre pourquoi les garçon d'ici partent pour se marier la bas avec les les filles du bled ..
est-il vrais que les filles de france sont moins interessantes que les filles du bled ?
est-il vrais que les "beurettes" sont pas capable de mener une vie familiale ?
est-il vrais que les filles d ebled sont les plus devouer pour une vie de famille parceque par transmission ancestrale elles ont acquis une responsabilite et un savoir faire pour la fondation d'une famille ?
est-il vrais que les filles de france donnent la priorite a leur vie prive "leur independance "qu'a la vie de couple et de famille ?
je penses que les garçon d'ici qui se marient avec les filles de bled ce n'est pas pour la virginite ni pour les soummettre mais parceque ils voient en elles la femme ideale au sens large du terme c'est dire en matiere de vie de famille de la construction ...etc ..
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