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Les autorités brésiliennes ont découvert plus d'un millier de personnes travaillant 14 heures par jour dans des conditions abominables.
Selon les autorités, il s'agit de la plus grande opération jamais menée au Brésil contre l'esclavage pour dette, une pratique consistant à attirer des travailleurs vers des exploitations géographiquement isolées où l'employeur leur impose une dette fictive en leur faisant payer la nourriture, les transports et autres services à des prix exorbitants.
La plantation est située à Ulianopolis, dans l'Etat de Para (nord-est du pays), selon l'agence de presse publique Agencia Brasil. Selon la compagnie Para Pastoril e Agricola, propriétaire du site et plus grand producteur d'éthanol de l'Etat avec 50 millions de litres par an, l'opération de la police a commencé vendredi et a duré trois jours.
La compagnie a catégoriquement nié les accusations mardi, affirmant que ses employés étaient bien payés par rapport au niveau des salaires brésiliens.
Le coordinateur d'une cellule spéciale du ministère du Travail dévouée entièrement à la lutte contre l'esclavagisme, Humberto Celio, a précisé que la police a découvert 1.108 travailleurs dont les vacations sur la plantation allaient de 3h du matin à 17 h, avec une courte pause déjeuner. Nombre d'entre eux étaient malades en raison de la mauvaise qualité de l'eau et de la nourriture, et les conditions d'hygiènes étaient déplorables.
Selon une organisation liée à l'église catholique brésilienne, quelque 25.000 personnes travaillent dans des conditions proches de l'esclavage au Brésil. En mai, le président Luiz Inacio Lula da Silva a promis «de discuter de l'humanisation du secteur de la canne à sucre dans ce pays».
Source: AP
Les autorités brésiliennes ont découvert plus d'un millier de personnes travaillant 14 heures par jour dans des conditions abominables.
Selon les autorités, il s'agit de la plus grande opération jamais menée au Brésil contre l'esclavage pour dette, une pratique consistant à attirer des travailleurs vers des exploitations géographiquement isolées où l'employeur leur impose une dette fictive en leur faisant payer la nourriture, les transports et autres services à des prix exorbitants.
La plantation est située à Ulianopolis, dans l'Etat de Para (nord-est du pays), selon l'agence de presse publique Agencia Brasil. Selon la compagnie Para Pastoril e Agricola, propriétaire du site et plus grand producteur d'éthanol de l'Etat avec 50 millions de litres par an, l'opération de la police a commencé vendredi et a duré trois jours.
La compagnie a catégoriquement nié les accusations mardi, affirmant que ses employés étaient bien payés par rapport au niveau des salaires brésiliens.
Le coordinateur d'une cellule spéciale du ministère du Travail dévouée entièrement à la lutte contre l'esclavagisme, Humberto Celio, a précisé que la police a découvert 1.108 travailleurs dont les vacations sur la plantation allaient de 3h du matin à 17 h, avec une courte pause déjeuner. Nombre d'entre eux étaient malades en raison de la mauvaise qualité de l'eau et de la nourriture, et les conditions d'hygiènes étaient déplorables.
Selon une organisation liée à l'église catholique brésilienne, quelque 25.000 personnes travaillent dans des conditions proches de l'esclavage au Brésil. En mai, le président Luiz Inacio Lula da Silva a promis «de discuter de l'humanisation du secteur de la canne à sucre dans ce pays».
Source: AP
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