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Petit cours d'expressions Québécoise

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  • Petit cours d'expressions Québécoise

    * Les trois repas au quebec sont: le déjeuner (matin), le dîner (midi) et le souper (soir).
    * Ajout de "-tu" après les questions:
    T'en veux-tu? Il en veut-tu? Ils en veulent-tu? Tu m'écoutes-tu? Je l'ai-tu?
    * J'en ai en masse, j'en ai un char et puis une barge (beaucoup, en grande quantité)
    * T'sais? (réduction de: tu sais?). Plusieurs Québécois ponctuent généreusement leurs phrases de cette petite expression!
    * À c't'heure ou Asteure (réduction de "À cette heure", a le sens de maintenant)
    * Envoye-donc! (lorsqu'on veut convaicre quelqu'un de faire quelque chose)
    * Pantoute! (ou "pas-en-toute", signifie "pas du tout!")
    * Tiguidou! (c'est d'accord!)
    * C'est écoeurant! C'est l'enfer! (peut être extrêmement négatif OU extrêmement positif)
    * Pendant la belle température, comme il est agréable de prendre une marche (faire une ballade à pied)
    * Je suis tanné, c'est plate (j'en ai marre, c'est ennuyant / ennuyeux)
    * Je suis mal pris (en détresse, j'ai besoin d'aide)
    * Au Québec, on n'aime pas les gens qui s'énervent! Tords pas tes bas! Capote pas! Brise pas ta chaîne! Garde tes shorts! Grimpe pas dans les rideaux! Mange pas tes bas! Pogne pas les nerfs! Prends ton gaz égal (du calme!)


    A vous la suite



    Source: Lespasseurs
    Auteur : denis Gagne

  • #2
    ouai et le souper pour eux c'est entre 17H30 et 18 h !!!
    pas encore trouvé de signature...

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    • #3
      je ne sais pas si ca se fait encore cette histoire de 17-19 dans les bars, pendant deux heures c'est deux pour le prix d'un. Biere, Gazouz, scotch, pizza, tout quoi....

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      • #4
        je sais pas, je rentre pas dans les bars lol
        mais une chose et sur c'est que 7 h passé, beaucoup de resto sont fermés en semaine !!
        pas encore trouvé de signature...

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        • #5
          Garde tes shorts
          Tabernacle ! mais pour sûr qu'il faut garder tes shorts, sinon gare à tes gosses
          Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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          • #6
            Medit et c'est pour quand le cours ou-est-ce qu'on apprendrai a sacrer ?

            ouai et le souper pour eux c'est entre 17H30 et 18 h !!!
            Ouais et c'est generalement des p'tits pwa, du steyk et des p'tates purees !

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            • #7
              Becotter (embrasser)
              Brailler (pleurer)

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              • #8
                mon jeans = mes jeans
                des debardeurs = des camis
                des bermudas = des capris
                un habits= morceaux ?
                ....

                fermer=barré
                insectes= bebetes
                ....

                c'est trop marrant de les entendre !!

                ne pas confondre nos gosses avec leurs gosses
                pas encore trouvé de signature...

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                • #9
                  scootie

                  Tabernacle ! mais pour sûr qu'il faut garder tes shorts, sinon gare à tes gosses
                  Oh boy! tu l'o l'affayre...tu vis tu au québec toiey lolo?...
                  traduction: tu ty connais!!!!! vie tu au québec?
                  Je le trouve sympa l'accent québecois!
                  kikoz un jour, koz toujours.

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                  • #10
                    Chialler : se plaindre

                    j'ai parqué mon char : j'ai garé ma voiture

                    ma blonde : ma femme , ma copine

                    mon Chum : mon mari , mon copain

                    débarrer : ouvrir



                    fourrer ; éviter de dire ca , c'est une expression vulgaire

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                    • #11
                      les soldes : les spéciaux

                      le cabaret : le plateau de la cuisine

                      sous marin : sandwich

                      la gomme : chewing gum

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                      • #12
                        La prononciation

                        Quand un Français va au Québec, on lui dit souvent "je sais que vous êtes français parce que vous avez un accent". Bref, tout le monde a un accent.
                        Voici quelques explications de l'accent québécois :
                        t : Quand le t est associé au son i et u, il se prononce "ts". Il s'agit d'une consonne affriquée ("Martsine", "es-tsu sûr?")

                        d : Comme pour le t, "dz", associé à i et u ("Jeudzi midzi")



                        a : en fonction du mot et de sa place, le a peut être très ouvert (presque un è) ou très fermé ( â).
                        Exemple : patte : a ouvert, pâte : a fermé. Les 2 premiers a de "Canada" sont ouverts et le dernier est fermé (Canadâ). Ces différences entre les a sont beaucoup moins audibles en France. Pour réussir un accent québécois il faut savoir où placer les a fermés et les a ouverts. Parfois le a est prononcé eu. Ex : "Papa" = "Peupa" (avec un a ouvert à la fin)

                        en, an : Se rapproche du son "in". Ainsi, "vent" peut être compris "vin" par un Français, et "gant" peut être compris "gain". Pour faire la différence entre "vin" et "vent", et "gain" et "gant", les Québécois prononcent un "in" beaucoup plus marqué et fermé.

                        i : Quelque part entre i et é. C'est pour ça que la blague "Les Syriens sont tous pareils car ils sont faits en Syrie" vient du Québec.

                        un : La différence entre le "un" de Lundi et le "in" de "linge" est plus marquée au Québec qu'en France. Il se prononce avec la bouche en forme de rond. Le "lundi" parisien se prononce presque "lindi". A noter que dans la plupart des accents régionaux en France, on dit bien "lundi" comme au Québec.

                        oir : ouère ou ou-a-ère (patinouaère)

                        v : parfois "w" comme dans "va te faire wouère"

                        è : aè. (maère et paère). C'est comme dans l'accent parisien typique de Gavroche ou Arletty ("Atmosphaère?"), mais prononcé un peu différemment. Il s'agit d'une diphtongaison.

                        r : Le R était systématiquement roulé auparavant. Les jeunes générations ne le roulent plus et le prononcent comme en France. A titre d'exemple, Robert Charlebois roule les R alors que Céline Dion, qui est de la génération suivante, ne le fait pas.

                        ais, ait : la terminaison de l'imparfait ("je savais") est souvent pronconcée "a" ("j'sava pas que c'ta interdit").


                        Et bien-sûr il y a l'intonation qu'on ne peut pas transcrire. Comme la plupart des accents, on est capable de reconnaître sa "mélodie" même si on est loin de la personne qui parle, et qu'on ne distingue pas les mots.
                        pas encore trouvé de signature...

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                        • #13
                          Les "sacres" (jurons et exclamations) au Québec

                          Les Québécois ne sont pas plus grossiers que tout autre peuple. Mais il m'a semblé intéressant d'un point de vue linguistique de noter que le vocabulaire utilisé pour rouspéter, s'exclamer et jurer, au Québec, vient essentiellement de la religion catholique et de l'église, ce qui n'est pas du tout le cas en France.

                          Voici une liste non exhaustive de sacres québécois :
                          - Crisse (Christ)
                          - Calice
                          - Tabarnak (Tabernacle)
                          - Ciboire
                          - Sacrament (sacrement)
                          - Seigneur
                          - Osti, Esti (hostie)
                          - Maudit

                          Quant aux injures "à la française" telles que "*****", "putain", "bordel", elles sont de plus en utilisées par les nouvelles générations alors que les anciennes générations ne les emploient jamais.

                          Ces sacres s'utilisent à presque toutes les sauces :
                          1) Tout d'abord pour s'exclamer, au même titre que "*****" :
                          Exemple : "tabarnak, t'as pas acheté cte patente là ?!"
                          Pour enchaîner ces mots on utilise "de" : esti de calisse de tabarnak. L'ordre des mots a son importance mais il faut être né Québécois pour bien maîtriser.
                          2) Pour appuyer une affirmation. Comme "putain" en France.
                          Exemple : "Putain que ça fait mal" = "Maudit que ça fait mal"="Esti que ça fait mal" (prononcez "estik'sa fait mal")
                          3) Pour dévaloriser une chose. Encore une fois, c'est "putain" qui sert en France dans ce cas.
                          Exemple "Tiens, je te le rend ton putain d'argent..."= "Tiens prend lé ton esti d'argent".
                          4) A la place de "foutre" comme dans "foutre son camp".
                          Exemple : "je sacre mon camp", "je crisse mon camp".
                          Ou alors comme dans "foutre une claque" = "sacrer une claque".
                          5) Avec "dé" devant, ça remplace "son camp". Décrisser = sacrer son camp. Ou encore : "décalisser".
                          6) Pour dire qu'on est en colère.
                          Exemple : "je suis en maudit"="je suis en crisse"="je suis en ..." = "je suis fâché".
                          ( Exemple )

                          La plupart du temps, les Québécois, ne voulant pas blasphémer ou paraître trop grossier déforment ces mots. Ainsi, "tabarnak" devient "tarbarnouche" ou "tabarouète", "calice" devient "caline" ou "calik", "maudit" devient "maudzeusse". Les exemples de déformation sont nombreux, chacun y allant de sa touche personnelle. C'est du sacre "customisé" !

                          Je conseille aux Français de ne pas utiliser ces sacres au risque de paraître très très ridicule. En effet, faut savoir s'y prendre, il y a l'intonation, la place dans la phrase. Evitez...
                          pas encore trouvé de signature...

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                          • #14
                            La francisation des termes anglais

                            Lorsqu'au XIXe siècle vient l'industrialisation et son lot de mots nouveaux, ce sont les termes anglais qui sont employés tels quels par les francophones. Ainsi, jusqu'à une certaine époque, tous les termes de mécaniques automobiles sont anglais : windshield, bumpers, clutch, brakes, shoke, tires, ainsi que pour les outils : wrench, drill, etc. Mais la francisation arrive avec l'émancipation des francophones dans les années 60. En effet, on ne dit presque plus "tire", mais "pneu". La "clotche" survit encore, "embrayage" c'est trop long à dire. Les "brakes" se sont plus que "à bras" (frein à main).
                            Et on remarquera qu'au moins depuis cette époque, au Québec, tous les nouveaux concepts qui arrivent sous la forme de mots anglais passent au filtre de la francisation, alors qu'en France, ces mots anglais sont utilisés tels quels. Exemples : faire du shopping / magasiner ; Week-end / Fin de semaine ; Parking / Parc de stationnement ; Square (pour une place carrée) / carré ; Sweat-shirt / chandail ; Ferry / Traversier ; E-mail / Courriel ; Sandwich / Casse-croûte ; Puzzle / Casse-tête.

                            Mais certaines francisations sont tombées à l'eau. Ainsi, il n'y a guère plus que les touristes de France essayant d'imiter les Québécois qui disent "chien-chaud" pour hot-dog, et "hambourgeois" pour "hamburger".

                            Les breuvages
                            En termes de breuvage, terme qui n'est plus utilisé en France, les Québécois et Français sont brouillés et le quiproquo est inévitable. En France, une limonade est une boisson gazeuse transparente, comme le Schweppes ou le Sprite, alors qu'au Québec c'est ce qu'on appelle en France du citron pressé. Le Sprite, au Québec, fait partie des liqueurs, comme le Coca-Cola (Coke au Québec et Coca en France) ou les autres boissons gazeuses (soda en France). Mais une liqueur en France, c'est de l'alcool sucré, comme le Cointreau.
                            pas encore trouvé de signature...

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                            • #15
                              Prends ton gaz égal (du calme!)
                              mais de quel gaz tu parles tu là ? :22:

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