Bonsoir
La caféine a un effet protecteur sur la mémoire des femmes âgées, selon une étude scientifique.
La consommation quotidienne d'au moins trois tasses de café (ou de six tasses de thé) protégerait ainsi mieux les femmes âgées de plus de 65 ans que celles qui en boivent une tasse ou moins.
Telles sont les conclusions des travaux de l'unité Inserm 888 (Pathologies du système nerveux: recherche épidémiologique et clinique) dirigée à Montpellier par Karen Ritchie en collaboration avec Alex de Mendonça du laboratoire de neurosciences de l'Université de Lisbonne. Ces travaux sont publiés ce mardi dans la revue scientifique «Neurology».
«On connaissait ces résultats chez la souris femelle, mais on ne s'attendait pas à le retrouver chez les femmes», a expliqué mardi à l'Associated Press Karen Ritchie. En cause, selon elle, «une interaction hormonale avec la caféine» ou encore une «meilleure métabolisation de la caféine par les femmes».
La relation entre consommation de caféine et performance cognitive a été examinée chez 4.197 femmes et 2.820 hommes âgés de 65 et plus pendant quatre ans. A partir d'une étude de cohorte menée à Montpellier, Dijon et Bordeaux, les chercheurs ont étudié le lien entre consommation de caféine et performances cognitives (mémoire, langage, logique).
Grâce à des données recueillies, ils ont créé un modèle statistique. Après avoir ajusté en fonction des autres facteurs pouvant influencer les performances cognitives (âge, éducation, pression artérielle, maladies cardio-vasculaires, dépression, incapacités diverses), ce modèle mathématique a permis de montrer que la caféine avait un effet protecteur, mais chez les femmes mûres seulement.
«Nous sommes des épidémiologistes», a confié Karen Ritchie. La suite appartient aux neurobiologistes qui doivent, selon elle, «élucider le mécanisme biologique».
Interrogée sur d'éventuels effets protecteurs contre la maladie d'Alzheimer, Karen Ritchie a estimé que «l'étude est trop courte» pour en tirer une telle conclusion, d'autant plus que «les causes de la maladie d'Alzheimer sont complexes et sûrement largement génétiques». «Nous allons revoir les résultats dans deux ans», a-t-elle ajouté. Selon elle, «la consommation de caféine ne joue probablement pas de rôle sur l'apparition de la maladie mais sur sa progression».
Source: AP
La caféine a un effet protecteur sur la mémoire des femmes âgées, selon une étude scientifique.
La consommation quotidienne d'au moins trois tasses de café (ou de six tasses de thé) protégerait ainsi mieux les femmes âgées de plus de 65 ans que celles qui en boivent une tasse ou moins.
Telles sont les conclusions des travaux de l'unité Inserm 888 (Pathologies du système nerveux: recherche épidémiologique et clinique) dirigée à Montpellier par Karen Ritchie en collaboration avec Alex de Mendonça du laboratoire de neurosciences de l'Université de Lisbonne. Ces travaux sont publiés ce mardi dans la revue scientifique «Neurology».
«On connaissait ces résultats chez la souris femelle, mais on ne s'attendait pas à le retrouver chez les femmes», a expliqué mardi à l'Associated Press Karen Ritchie. En cause, selon elle, «une interaction hormonale avec la caféine» ou encore une «meilleure métabolisation de la caféine par les femmes».
La relation entre consommation de caféine et performance cognitive a été examinée chez 4.197 femmes et 2.820 hommes âgés de 65 et plus pendant quatre ans. A partir d'une étude de cohorte menée à Montpellier, Dijon et Bordeaux, les chercheurs ont étudié le lien entre consommation de caféine et performances cognitives (mémoire, langage, logique).
Grâce à des données recueillies, ils ont créé un modèle statistique. Après avoir ajusté en fonction des autres facteurs pouvant influencer les performances cognitives (âge, éducation, pression artérielle, maladies cardio-vasculaires, dépression, incapacités diverses), ce modèle mathématique a permis de montrer que la caféine avait un effet protecteur, mais chez les femmes mûres seulement.
«Nous sommes des épidémiologistes», a confié Karen Ritchie. La suite appartient aux neurobiologistes qui doivent, selon elle, «élucider le mécanisme biologique».
Interrogée sur d'éventuels effets protecteurs contre la maladie d'Alzheimer, Karen Ritchie a estimé que «l'étude est trop courte» pour en tirer une telle conclusion, d'autant plus que «les causes de la maladie d'Alzheimer sont complexes et sûrement largement génétiques». «Nous allons revoir les résultats dans deux ans», a-t-elle ajouté. Selon elle, «la consommation de caféine ne joue probablement pas de rôle sur l'apparition de la maladie mais sur sa progression».
Source: AP
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