Ce monsieur m'expliquait assidument et avec ce calme qui vous fait ébranler tout votre étre . Je me montrais attentive mais je ne l'écoutais pas .La proximité physique me rendait béte !Sa gentillesse avait balayé mes plus vieux tourments .J'étais là , à coté de lui à , respirer le parfum de se quelque chose dont on se lasse jamais . J'avais cru pendant longtemps , pendant un siécle ,que la gentillesse est une notion vague meme vide de sens , désuette et par conséquent propre aux imbéciles .On me disait gentille ...
J'ai le souvenir amér de mes profs de lycée , nous inculquant ruse et méfiance.Les hommes doivent toujours se méfier des femmes , elles vous font perdre votre ame puisque la leur est satanique .Mais voilà que cet inconnu ne m'accuse de rien , ni par son regard , ni par son indifférence . Voyez vous ,j'avais pour habitude de rencontrer des personnes dans d'autres circonstances , qui chaque mot prononcé suitait le mépris et je ne sais quoi d'autre . En fait , ma société sombrait dans la folie et tout était propice aux perversités les plus redoutables . On avait saisi en filigrane , qu'etre gentil menait à la mort .
Ma mission était simple , récupérer les références des livres que j'aurai choisi au préalable . Je me suis empréssée à faire mon devoir . Jamais trop loin de lui , il me dit tout en éxécutant mes choix : Avez -vous trouvez facilement la bibliothéque , Mademoiselle ?
_ Non , je vous l'avoue , Monsieur . Et j'ajoute : Son emplacement est assez judicieux !
Je n'ai pas laissé ce monsieur me répondre , que je bondis sur ma question .
_Monsieur , je ne comprends pas une chose, il n'y a aucune surveillance à l'entrée, la chose est risquée .
_Appelez moi John , Mademoiselle .
_Oui , Monsieur John .
_Je ne tiens pas à ma surveillance ni à mon éscorte .
_Mais vous étes prétre Monsieur John .Chez moi les prétres sont persécutés .
Et là ,une indicible tristesse m'accablait .J'avais oublié que dehors n'était pas pour moi ni pour personne .
Il me dit : Oui , Mademoiselle , je le sais . Mais je ne veux pas vivre caché , je ne sais pas le faire et puis je n'ai pas à le faire quand mes fréres Algériens meurent tous les jours .
Je méditais sur ce que Monsieur John m'avait dit . Je trouvais ses réponses aussi impénétrables que le personnage .Cependant d'autres questions me
tourmentaient . Mais , jai du cesser l'intérrogatoire improvisé , une question de plus me parrut incongrue .
Je m'emparais de volumes lourds et interminables pour revenir et revenir . Je me disais chaque livre sera dissiqué , à quelques métres de John , tout ne sera que délices!
Au cours de mes nombreuses visites , John etait absent .Je trainais mes livres insignifiants et ma mélancolie . Je consentis à son absence , comme on consentit à voir les gens mourir sans raison .Ma résignation est un fait .Elle brandit sa fougue quand elle veut . Je m'appretais , alors à vivre des semaines sans John . Meme si une étrange sensation que John reviendra pour etre mon ami , mon irremplacable ami ,ne me quitta jamais .
Demain suite et fin !!
Saha ftourekoum !!
J'ai le souvenir amér de mes profs de lycée , nous inculquant ruse et méfiance.Les hommes doivent toujours se méfier des femmes , elles vous font perdre votre ame puisque la leur est satanique .Mais voilà que cet inconnu ne m'accuse de rien , ni par son regard , ni par son indifférence . Voyez vous ,j'avais pour habitude de rencontrer des personnes dans d'autres circonstances , qui chaque mot prononcé suitait le mépris et je ne sais quoi d'autre . En fait , ma société sombrait dans la folie et tout était propice aux perversités les plus redoutables . On avait saisi en filigrane , qu'etre gentil menait à la mort .
Ma mission était simple , récupérer les références des livres que j'aurai choisi au préalable . Je me suis empréssée à faire mon devoir . Jamais trop loin de lui , il me dit tout en éxécutant mes choix : Avez -vous trouvez facilement la bibliothéque , Mademoiselle ?
_ Non , je vous l'avoue , Monsieur . Et j'ajoute : Son emplacement est assez judicieux !
Je n'ai pas laissé ce monsieur me répondre , que je bondis sur ma question .
_Monsieur , je ne comprends pas une chose, il n'y a aucune surveillance à l'entrée, la chose est risquée .
_Appelez moi John , Mademoiselle .
_Oui , Monsieur John .
_Je ne tiens pas à ma surveillance ni à mon éscorte .
_Mais vous étes prétre Monsieur John .Chez moi les prétres sont persécutés .
Et là ,une indicible tristesse m'accablait .J'avais oublié que dehors n'était pas pour moi ni pour personne .
Il me dit : Oui , Mademoiselle , je le sais . Mais je ne veux pas vivre caché , je ne sais pas le faire et puis je n'ai pas à le faire quand mes fréres Algériens meurent tous les jours .
Je méditais sur ce que Monsieur John m'avait dit . Je trouvais ses réponses aussi impénétrables que le personnage .Cependant d'autres questions me
tourmentaient . Mais , jai du cesser l'intérrogatoire improvisé , une question de plus me parrut incongrue .
Je m'emparais de volumes lourds et interminables pour revenir et revenir . Je me disais chaque livre sera dissiqué , à quelques métres de John , tout ne sera que délices!
Au cours de mes nombreuses visites , John etait absent .Je trainais mes livres insignifiants et ma mélancolie . Je consentis à son absence , comme on consentit à voir les gens mourir sans raison .Ma résignation est un fait .Elle brandit sa fougue quand elle veut . Je m'appretais , alors à vivre des semaines sans John . Meme si une étrange sensation que John reviendra pour etre mon ami , mon irremplacable ami ,ne me quitta jamais .
Demain suite et fin !!
Saha ftourekoum !!
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