salam
je suis tombé sur cette article qui parle de la terreur qui c'est passé dans un petit village de Kabylie, qui s'appelle Boghni, c'est vraiment attroce de savoir qu'on peut se faire tué aussi facilement, cette article ma vraiment refroidi
Farid qui et sur ce forum a vaicu toute cette histoire et ça me désole vraiment, dans ce genre de situation on peut imaginer le pire dieu merci il et toujours parmis nous ainsi que son ami Dahmane_Kabyle
je ne trouve plus de mots tellement c'est choquant
Par Ahmed Meziani et Mourad Allili, La Tribune, 23 juin 2001
Les villes de Draa El Mizan et Boghni ont vécu jeudi dernier les affrontements les plus sanglants depuis le début des émeutes en Kabylie, fin avril dernier, causant au moins deux morts à Draa El Mizan, Didouche Ferhat, 14 ans, touché à la tête par balles et qui a rendu l’âme à l’hôpital de Thenia, et Khelfoune Kamel, 28 ans, touché de deux balles au ventre, et près de deux cent cinquante blessés, dont plus d’une trentaine par balles, selon des sources hospitalières. Les mêmes sources ont précisé que plus d’une soixantaine ont subi des fractures des membres. Le chef-lieu de daïra de Draa El Mizan, où les affrontements se sont poursuivis durant toute la journée, a été transformé en véritable champ de bataille entre manifestants et gendarmes, sortis de l’enceinte de la brigade. Sur leur passage, les manifestants ont saccagé le nouveau tribunal de Draa El Mizan et la recette des impôts.A Boghni, la journée de jeudi dernier a été aussi la plus sanglante avec neuf nouveaux blessés par balles.Amirat Mohamed Saïd et Kacimi Idir furent aussitôt évacués au CHU de Tizi Ouzou, dans un état grave tandis que Mansouri Hocine, Saal Ali, Saïdani Yacine et Ramdani Lyes étaient toujours admis à l’hôpital de Boghni. Les trois autres jeunes blessés par des balles qui les ont traversés ont quitté l’hôpital de Boghni après les premiers soins. Harcelés durant toute la journée, les gendarmes, qui ont d’abord riposté du toit de la brigade avec des pierres, lance-pierres et bombes lacrymogènes, ont commencé à ouvrir le feu sur les manifestants à balles réelles vers 15h30. De nombreux témoignages, dont ceux de membres du Croissant-Rouge algérien, ont affirmé que les tirs provenaient des étages du bâtiment de la brigade. «Alors que nous portions secours aux blessés tombés par terre, les éléments embusqués ont continué à tirer dans notre direction», a indiqué un membre du CRA, en précisant qu’ils portaient pourtant des dossards du Croissant-Rouge. Cette atmosphère cauchemardesque a duré jusque après 18h00, avec des scènes d’une insoutenable douleur exprimée par des centaines de jeunes, à proximité de l’hôpital, à chaque arrivée d’un blessé. Le personnel médical ne savait plus ou donner de la tête : il fallut, en même temps, soigner les blessures, calmer les esprits des jeunes et réconforter les familles. Un appel au don de sang est alors lancé auprès des manifestants qui se sont tous portés volontaires. Vers 21h00, alors que le calme semblait revenu pour le reste de la nuit, un fait nouveau allait plonger la ville dans une réelle psychose. Cela commença par le saccage d’une librairie–tabac et d’un magasin d’alimentation générale par les gendarmes qui ont tenté par la suite de s’introduire à l’intérieur d’un immeuble à proximité de la brigade, récemment squatté. Tandis qu’ils défonçaient la porte de la cage d’escalier, trois femmes et deux fillettes, affolées, ont sauté des fenêtres dans un geste de désespoir. Il ne fallut pas plus aux jeunes du quartier pour alerter toute la ville. Certains ont utilisé les haut-parleurs de la mosquée pour appeler les habitants à la mobilisation. Dans les quartiers de la ville, l’événement amplifié a pris une autre dimension et la rumeur a fait le reste. La population s’organise et des groupes de jeunes décident de monter la garde dans tous les quartiers de la ville. Vers minuit, des centaines de citoyens déferlent sur Boghni venant de Bounouh et des autres communes de la daïra. Après plus de deux heures de consultation avec les comités de quartier de la ville, décision fut prise de redoubler de vigilance et de tenir une réunion le lendemain, c’est-à-dire hier vendredi, afin de décider des suites à donner au mouvement de contestation. Après le départ des villageois vers leurs localités, les habitants de Boghni ont passé leur plus longue nuit d’angoisse.Après la répression sanglante de jeudi dernier, aucun affrontement n’a été enregistré, ni à Draa El Mizan ni à Boghni.
A. M./M. A.
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je ne trouve plus de mots tellement c'est choquant
Jeudi sanglant à Boghni et Draa El Mizan
Le bilan des affrontements est de deux morts et 250 blessés. A l'est du pays, Biskra et Sétif ont connu des manifestations de colère. Au Sud, le président Bouteflika s'interroge avec qui dialoguer ?Par Ahmed Meziani et Mourad Allili, La Tribune, 23 juin 2001
Les villes de Draa El Mizan et Boghni ont vécu jeudi dernier les affrontements les plus sanglants depuis le début des émeutes en Kabylie, fin avril dernier, causant au moins deux morts à Draa El Mizan, Didouche Ferhat, 14 ans, touché à la tête par balles et qui a rendu l’âme à l’hôpital de Thenia, et Khelfoune Kamel, 28 ans, touché de deux balles au ventre, et près de deux cent cinquante blessés, dont plus d’une trentaine par balles, selon des sources hospitalières. Les mêmes sources ont précisé que plus d’une soixantaine ont subi des fractures des membres. Le chef-lieu de daïra de Draa El Mizan, où les affrontements se sont poursuivis durant toute la journée, a été transformé en véritable champ de bataille entre manifestants et gendarmes, sortis de l’enceinte de la brigade. Sur leur passage, les manifestants ont saccagé le nouveau tribunal de Draa El Mizan et la recette des impôts.A Boghni, la journée de jeudi dernier a été aussi la plus sanglante avec neuf nouveaux blessés par balles.Amirat Mohamed Saïd et Kacimi Idir furent aussitôt évacués au CHU de Tizi Ouzou, dans un état grave tandis que Mansouri Hocine, Saal Ali, Saïdani Yacine et Ramdani Lyes étaient toujours admis à l’hôpital de Boghni. Les trois autres jeunes blessés par des balles qui les ont traversés ont quitté l’hôpital de Boghni après les premiers soins. Harcelés durant toute la journée, les gendarmes, qui ont d’abord riposté du toit de la brigade avec des pierres, lance-pierres et bombes lacrymogènes, ont commencé à ouvrir le feu sur les manifestants à balles réelles vers 15h30. De nombreux témoignages, dont ceux de membres du Croissant-Rouge algérien, ont affirmé que les tirs provenaient des étages du bâtiment de la brigade. «Alors que nous portions secours aux blessés tombés par terre, les éléments embusqués ont continué à tirer dans notre direction», a indiqué un membre du CRA, en précisant qu’ils portaient pourtant des dossards du Croissant-Rouge. Cette atmosphère cauchemardesque a duré jusque après 18h00, avec des scènes d’une insoutenable douleur exprimée par des centaines de jeunes, à proximité de l’hôpital, à chaque arrivée d’un blessé. Le personnel médical ne savait plus ou donner de la tête : il fallut, en même temps, soigner les blessures, calmer les esprits des jeunes et réconforter les familles. Un appel au don de sang est alors lancé auprès des manifestants qui se sont tous portés volontaires. Vers 21h00, alors que le calme semblait revenu pour le reste de la nuit, un fait nouveau allait plonger la ville dans une réelle psychose. Cela commença par le saccage d’une librairie–tabac et d’un magasin d’alimentation générale par les gendarmes qui ont tenté par la suite de s’introduire à l’intérieur d’un immeuble à proximité de la brigade, récemment squatté. Tandis qu’ils défonçaient la porte de la cage d’escalier, trois femmes et deux fillettes, affolées, ont sauté des fenêtres dans un geste de désespoir. Il ne fallut pas plus aux jeunes du quartier pour alerter toute la ville. Certains ont utilisé les haut-parleurs de la mosquée pour appeler les habitants à la mobilisation. Dans les quartiers de la ville, l’événement amplifié a pris une autre dimension et la rumeur a fait le reste. La population s’organise et des groupes de jeunes décident de monter la garde dans tous les quartiers de la ville. Vers minuit, des centaines de citoyens déferlent sur Boghni venant de Bounouh et des autres communes de la daïra. Après plus de deux heures de consultation avec les comités de quartier de la ville, décision fut prise de redoubler de vigilance et de tenir une réunion le lendemain, c’est-à-dire hier vendredi, afin de décider des suites à donner au mouvement de contestation. Après le départ des villageois vers leurs localités, les habitants de Boghni ont passé leur plus longue nuit d’angoisse.Après la répression sanglante de jeudi dernier, aucun affrontement n’a été enregistré, ni à Draa El Mizan ni à Boghni.
A. M./M. A.
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