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L'Algérien est le plus grand consommateur de céréales dans le monde

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  • #16
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    Un journaliste, un vrai, n'a nul besoin de diplôme particulier
    Sacrée Zwina....héhéhé
    On devrait édifier une statue des perles à ton honneur...
    Je t'adore
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #17
      Envoyé par jawzia
      c'est confondre sa mission avec celle d'un bureau d'Audit
      Pas forcément. Un vrai journaliste est aussi un enquêteur. Il enquête à la recherche de la vérité, et fait appel aux experts pour juger de la fiabilité des chiffres et des déclarations des responsables politiques.

      Un journalisme de qualité est un puissant outil contre la corruption, les détournements, le clientélisme...etc.

      D'ailleurs, les pays qui ont une presse "professionnelle" et "libre" sont tous des pays où la corruption et les détournements de l'argent public sont faibles, comme c'est le cas dans les pays scandinaves par exemple.

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      • #18
        Chiffres sur le Ble dans le monde

        La production
        Production de blé mondiale ainsi qu'au sein des grands pays producteurs
        (en milliers de tonnes entre 1961 et 2005)

        Source : Secrétariat de la CNUCED d'après les données statistiques de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
        Note :
        sous la dénomination URSS et Ex-URSS sont regroupés les pays qui faisaient partie de l'URSS avant 1992 (Depuis cette date : Arménie; Azerbaïdjan; Bélarus; Estonie; Géorgie; Kazakhstan; Kirghizistan; Lettonie; Lituanie; Moldova; Russie; Tadjikistan; Turkménistan; Ukraine; Ouzbékistan).
        La production mondiale a fortement progressé depuis les années 1960 (environ 2,4% par an). Elle a presque triplé en l'espace de 44 ans, passant ainsi de 222 millions de tonnes en 1961 à plus de 626 millions de tonnes en 2005. Ce très net décollage peut être attribué principalement à la progression des rendements mondiaux.

        Le blé est un marché assez traditionnel. Depuis une quarantaine d'années (1961-2005), cinq pays ou régions représentent les deux tiers de la production mondiale.
        A côté de ces grands acteurs qui produisent plus de soixante millions de tonnes de blé par an, on trouve une série de producteurs dont l'offre s'étale généralement entre dix et quarante millions de tonnes sur la période 1961-2005 : le Canada (21,6), la Turquie (15,8), l'Australie (14,4), le Pakistan (11,7) et l'Argentine (10). Ils fournissent ensemble plus de 16% de l'offre mondiale sur la période. Les deux groupes associés ont donc fourni entre 1961 et 2005, près de 85% de la production mondiale.
        Si l'on se réfère aux études et aux projections publiées par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (F.A.O.) qui prennent en compte le développement démographique mondial, les besoins devraient encore s'accroître dans les années à venir, pour atteindre sans doute 1000 millions de tonnes de blé tendre en 2020. Pour satisfaire ces besoins, la production mondiale devrait progresser à un rythme annuel de 2%.

        - La Chine
        La Chine est le premier producteur mondial de blé depuis le début des années 1980. Sa production a littéralement explosé depuis les années 1960, passant ainsi d'environ 14,3 millions de tonnes en 1961 à plus de 96 millions en 2005, soit une progression de plus de 500% en quarante ans. Cette hausse de la production s'explique en particulier par l'amélioration très importante du rendement à l'hectare qui a été multiplié par plus de six en quarante ans, passant ainsi de 0,6 tonnes par hectare en 1961 à près de 4 tonnes par hectare en 2005. Les surfaces cultivées sont, quant à elles, restées stables. Elles représentaient 25,6 millions d'hectares en 1961 et 22,8 millions en 2005.

        - L'Union européenne des quinze
        Elle a enregistré une grande progression de son offre en terme de volume passant ainsi de 35 millions de tonnes en 1961 à environ 102 millions de tonnes en 2005. En Europe, cinq pays ont contribué pour plus des quatre cinquièmes de la production entre 1961 et 2005. Ce sont respectivement :
        - la France (24,8 millions de tonnes soit 34,5% de l'offre européenne),
        - l'Allemagne (13,4 millions de tonnes soit 18,6% de l'offre européenne)
        - le Royaume-Uni (9,7 millions de tonnes soit 13% de l'offre européenne)
        - l'Italie (8,6 millions de tonnes soit 11,9% de l'offre européenne)
        - l'Espagne (4,9 millions de tonnes soit 6,9% de l'offre européenne)

        - L'URSS et l'Ex-URSS
        La série historique de la production russe offre une forte instabilité de l'offre. Avec la dislocation du groupe soviétique au début des années 1990, la Fédération de Russie est devenue le premier pays producteur de blé en Europe orientale. Avec environ 39 millions de tonnes de blé produites par année depuis 1992, ce pays représente 7% de l'offre mondiale. Viennent ensuite l'Ukraine et le Kazakhstan dont les productions respectives ont été d'environ 16 millions de tonnes et 10,3 millions de tonnes sur la période 1992-2005, ce qui représente 3% et 2% de l'offre mondiale de blé.
        - L'Inde
        La production indienne a augmenté de manière importante et assez linéaire sur la période 1961-2005, passant ainsi de 11 millions de tonnes en 1961 à 72 millions de tonnes en 2005. Cette progression a été d'environ 9% dans les années 1960, puis a commencé à ralentir atteignant tout de même 5% durant les années 1970 et 1980 et 2% pour la décennie 1990.
        Concernant les principales zones de production en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, au Moyen-Orient, en Asie, en Afrique et en Australie, des données complémentaires sont disponibles sur le site internet du Montana wheat and barley committee (cartes des zones de production).

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        • #19
          La consommation
          Évolution de la consommation mondiale de blé en millions de tonnes sur la période 1946 - 2005
          Source : Secrétariat de la CNUCED. De 1946 à 1961 les données du Conseil international des grains et de l'industrie ont été utilisées. A partir de 1962, les statistiques de la FAO sont employées
          La consommation mondiale de blé a été multipliée par 4 en l'espace d'un demi-siècle passant ainsi de moins de 150 millions de tonnes consommées en 1946 à plus de 600 millions de tonnes en 2005. Cette croissance s'est faîte de manière assez soutenue entre 1946 et le début des années 1970 avec un rythme décennal compris entre 3,5% et 4%. Puis, cette hausse s'est ralentie depuis, jusqu'à atteindre 0,30% durant la décennie 1990.
          Parmi les facteurs qui tirent la consommation de blé vers le haut, la croissance démographique ainsi que la migration des populations des campagnes vers les villes où le blé est davantage consommé, sont à mettre en exergue. Au Sénégal par exemple, 2 à 3 kg de blé sont consommées par an et par habitant dans les campagnes contre dix fois plus à Dakar. L'augmentation des revenus et du niveau de vie est souvent le corrollaire d'une augmentation de la consommation de blé. Puis au delà d'un seuil, les habitudes alimentaires changent et se diversifient vers des produits plus chers comme la viande, les légumes et les fruits. Un autre facteur peut expliquer l'augmentation de la consommation : l'aide alimentaire qui est soit fournie par les gouvernements de pays industrialisés soit favorisée par le biais d'aides à l'importation.
          La plupart des études menées sur cette filière montrent que dans les années à venir, les pays en développement seront à l'origine du maintien de la hausse de la consommation.

          Consommation de blé par zone géographique et par habitant
          (moyenne en kg/an/habitant sur la période 1997-1999)

          Source : Secrétariat de la CNUCED d'après les données statistiques de l'International Maize and Wheat Improvement Center (World wheat overview and outlook)
          La composition des zones indiquées sur ce graphique peut être retrouvée au bas de cette page en suivant ce lien.
          La consommation mondiale par tête a progressé d'une vingtaine de kilos entre les années 1960 et les années 2000 passant ainsi de 85 à plus de 100 kilos par an et par habitant. En plus de cette progression, la consommation mondiale par tête a également changé de destination. Alors que durant les années 1960, les principaux consommateurs de ce produit se situaient dans les pays à haut revenu (environ les deux tiers de la consommation totale en 1965), depuis le début des années 1980, les premiers consommateurs mondiaux sont des pays en développement ou en transition qui fournissent une aide financière à l'importation de cette denrée.En outre, au sein de ce groupe, certaines zones ont progressé plus rapidement que d'autres. C'est le cas par exemple de l'Afrique du Nord qui enregistrait 131 kg par an et par habitant au début du siècle contre 203kg aujourd'hui.
          Classement des premiers pays pour la consommation de blé par an et par habitant (en kg)
          Danemark782 République Tchèque357 Turkménistan330 Bulgarie329 France321 Kazakhstan 311 Irlande301 Macédoine298 Turquie 290 Slovaquie 288
          Source : Secrétariat de la CNUCED d'après les données statistiques de l'International Maize and Wheat Improvement Center (World wheat overview and outlook)
          Le commerce international
          Le blé est la première céréale échangée à travers le monde avec environ 119 millions de tonnes exportées en 2004. La part de blé exportée chaque année représente environ 43%. C'est une proportion à peu près stable sur la période 1961-2004.
          Évolution du volume des exportations de blé pour les principaux acteurs en millions de tonnes sur la période 1961-2004
          Source : Secrétariat de la CNUCED d'après les données statistiques de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
          Note : sous la dénomination URSS et Ex-URSS sont regroupés les pays qui faisaient partie de l'URSS avant 1992 (Depuis cette date : Arménie; Azerbaïdjan; Bélarus; Estonie; Géorgie; Kazakhstan; Kirghizistan; Lettonie; Lituanie; Moldova; Russie; Tadjikistan; Turkménistan; Ukraine; Ouzbékistan).
          Les exportations mondiales de blé ont été multipliées par 3 entre 1961 et 2004. De moins de 40 millions de tonnes en 1961, elles dépassent les 118 millions de tonnes en 2004. Parmi les principaux exportateurs de blé, on trouve : les États-Unis, qui ont fourni entre 1961 et 2004 plus du tiers des exportations annuelles s'élevant à près de 28 millions de tonnes de blé. Ils sont suivis d'un groupe de trois pays représentés par le Canada, la France et l'Australie qui ont contribué respectivement pour 18%, 12,5% et 12,3% de l'offre mondiale entre 1961 et 2004. Le groupement de l'Ex-URSS vient ensuite avec 5% de l'offre mondiale soit 4,3 millions de tonnes. Ensemble, ces cinq États ont fourni plus des quatre cinquièmes des exportations mondiales sur la période 1961-2004.
          Malgré la prédominance de ces cinq acteurs sur le marché mondial, leur poids dans les exportations mondiales a diminué passant ainsi de plus de 90% en 1961 à 76% en 2004. Cette baisse s'est faite sous l'effet de l'arrivée de nouveaux acteurs importants sur le marché, à l'instar de l'Argentine dont les exportations ont été multipliées par plus de neuf entre 1961 et 2004 pour atteindre environ 10 millions de tonnes en 2004. Il y a, en outre, environ deux fois plus de pays en 2004 qui exportent du blé qu'en 1961 et également le double de pays dont les exportations dépassent le million de tonnes.

          Évolution du volume des importations de blé (en millions de tonnes) pour les principaux acteurs sur la période 1961-2004
          Source : Secrétariat de la CNUCED d'après les données statistiques de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
          Note :
          sous la dénomination URSS et Ex-URSS sont regroupés les pays qui faisaient partie de l'URSS avant 1992 (Depuis cette date : Arménie; Azerbaïdjan; Bélarus; Estonie; Géorgie; Kazakhstan; Kirghizistan; Lettonie; Lituanie; Moldova; Russie; Tadjikistan; Turkménistan; Ukraine; Ouzbékistan).
          Parmi les pays importateurs traditionnels de blé, on trouve l'Union européenne, les pays de l'Ex-URSS, la Chine, le Japon, le Brésil, la République de Corée, l'Iran et l'Algérie. La part de ces pays dans les importations globales est toujours importante en 2004 puisqu'elle représente encore près de la moitié des importations mondiales (47% à 54,7 millions de tonnes). Nonobstant, cette part a tendance à diminuer depuis la fin des années 1980 où elle atteignait alors 61% des importations mondiales. Cette baisse s'explique en grande partie par la multiplication des pays importateurs et les volumes de plus en plus importants qui sont importés par un grand nombre de pays. Par exemple, en 1961, seuls 9 pays sur 115 importaient plus d'un million de tonnes de blé, contre 32 sur 174 en 2002. De la même manière, aucun pays n'importait plus de 5 millions de tonnes de blé en 1961, alors qu'ils sont six en 2002 (Italie, Brésil, Espagne, Algérie, Japon et Egypte). Il semble intéressant de noter que le gouvernement brésilien dont le pays est actuellement le deuxième importateur mondial de blé avec 6,6 millions de tonnes en 2002, a décidé de se lancer dans des investissements devant aider le pays à se dégager de sa dépendance vis à vis des importations et en particulier celles en provenance d'Argentine, puisque ce pays est en matière de blé, le premier fournisseur du Brésil. Des travaux en vue d'améliorer l'infrastructure des transports sont prévus et notamment la construction d'un canal qui devrait permettre de relier le nord du pays au sud et qui devrait favoriser le développement de cultures de blé dans la région la plus appropriée : les Cerrados. La mise en culture de blé pourrait permettre de mettre en place une politique de diversification et de rotation des cultures (alternance avec les cultures de maïs et de soja déjà en place).

          Source : CNUCED

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          • #20
            Bonjour !

            Les approches analytiques des journalistes algériens laisse a désiré, rare celles qui ne sont pas subjectives et orientées .

            C'est réellement désolants, car les bases mêmes de rédaction ne sont pas observées par ces "rapporteurs" en herbe. La méthodologie n'ayant pas fait son cheminement dans la norme dans leurs esprits étriqués ils leurs aient très difficile de saisir l'étendue de leurs méfaits sur le métier qu'ils exercent

            Bachelard dit " Quand il se présente à la culture scientifique, l'esprit n'est jamais jeune. Il est même très vieux, car il a l'âge de ses préjugés. Accèder à la science , c'est, spirituellement rajeunir, c'est accepter une mutation brusque qui doit contredire un passé" (La Formation de l'esprit scientifique ,G. Bachelard)

            Une grande partie du personnel de la presse répond parfaitement à ce profil, du moment où ils obtiennent l'information "brute", ils ont tire des conclusions basé sur le principe du "Syllogisme implicite" ou l'une des prémisses est fausse, en plus simple le raisonnement de causalité (cause à effet) !
            • L'Algérien mange beaucoup de pain
            • L'Algérie parmi les plus gros importateur de blé
            • L'algérien est le plus gros consommateur de céréales dans le monde.

            Hors ce "pseudo-économiste" oublie que
            • Le mot céréale englobes beaucoup de variétés dont le blé !
            • Il ne cherche pas à savoir pourquoi l'Algérie importe de telles quantités ? Elle à recours a ce procédé car l'équilibre (production locale(quasi inexistante) / consommation locale)n'est pas assuré, contraire a d'autre pays qui use de l'importation comme mode compensatoire et non pas comme source principale ce qui explique leur absence au top 6 de la consommation mondiale.


            Pour ne cité que ces petites lacunes de raisonnement simpliste et d'approches raccourcis!


            Il est clair que face à des informations techniques, comme les postes de medit, il n'est pas aisé de faire le tire et de saisir le message d'emblé si on ne prends pas le temps d'analysé et de décortiqué les informations !

            Mais bon c'est peut être trop demander à ces "super" manipulateur de stylos et/ou claviers, qui n'ont pour but final que justifié leur salaire de fin de mois peut importe les dégâts que leurs travail "médiocre" peut avoir comme conséquences sur
            • Le lecteur
            • la réputation de leur journal
            • La réputation de leur métier


            Esprit étriqué quand tu nous étouffe.
            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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            • #21
              Une grande partie du personnel de la presse répond parfaitement à ce profil, du moment où ils obtiennent l'information "brute", ils ont tire des conclusions basé sur le principe du "Syllogisme implicite" ou l'une des prémisses est fausse, en plus simple le raisonnement de causalité (cause à effet)
              • L'Algérien mange beaucoup de pain
              • L'Algérie parmi les plus gros importateur de blé
              • L'algérien est le plus gros consommateur de céréales dans le monde.
              !
              C'est exactement ça pour la forme. Pour le fond, ils ont un réel probleme de comprehension. Il y a qlq jours un article a été posté ici sur le nombre de véhicules importés en Algérie. Le jounaliste avance en titre le chiffre de 900000. ça a fait réagir des forumeurs par des "ministre menteur".

              Or j'ai lu un autre article d'un journaliste d'al watan qui parle de ce 900000 ..mais sur quatre ans.

              Moralité, bcp de médiocrité dans la presse algérienne. de la manipulation aussi (pas seulement du gouvernement) pour défndre des interets privés. Mais reste tout de même des journalistes compétents et professionnels.
              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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