Le loyer préférentiel du directeur de cabinet de Christine Boutin, ministre du logement et de la ville
Une nouvelle affaire Gaymard? Le directeur de cabinet de la ministre du Logement, Christine Boutin, loue un appartement à loyer modéré appartenant à la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) depuis 1981, a-t-on indiqué au ministère du Logement confirmant une information du «Canard Enchaîné». Le journal avait déjà révélé, en février 2005, qu’Hervé Gaymard, ancien ministre de l’Economie et des Finances, occupait un spacieux duplex de 600 m2 au titre de logement de fonction.
Trois à quatre fois moins cher
C’est aujourd’hui au tour de Jean-Paul Bolufer d’être dans l’œil du viseur: le ministère a indiqué qu’il louait un logement à la RIVP depuis 1981 et qu'il payait ses loyers depuis cette date au tarif fixé par la Régie. Soit 1.197 euros par mois pour un 190 m2 ( 6,30 euros le m2) situé dans le quartier de Port-Royal (5e), avec vue sur la chapelle du Val-de-Grâce et parking privé, selon les précisions de l'hebdomadaire satirique. Une belle affaire au vue des prix en vigueur dans le quartier, qui se situent généralement entre 20 et 30 euros le m2, soit en moyenne 4.750 euros par mois pour ce type d'appartement.
Interrogé par le «Canard Enchaîné», Jean-Paul Bolufer a pourtant estimé que le loyer de cet appartement était «très près du prix du marché» et qu'il n'était «pas le seul dans ce cas.» Il a ajouté n'avoir bénéficié «d'aucun privilège à titre personnel». Le directeur de cabinet de la ministre du Logement se serait vu attribuer ce logement en 1981, quand il était directeur adjoint du cabinet de Jacques Chirac, alors maire de Paris.
Un autre studio pour sa fille
Selon le «Canard», il l'aurait même sous-loué entre 1989 et 1996, alors qu'il avait été nommé à Toulouse, puis de 1997 à 2007, car il bénéficiait alors d'un logement de fonction à Paris comme directeur des Journaux officiels. Une pratique interdite par les contrats de la RIVP, rappelle l'hebdo. Par ailleurs, Jean-Paul Bolufer a aussi obtenu en 1997 un studio dans le même immeuble pour sa fille, au prix de 9.30 euros le mètre carré (soit environ 190 euros pour 20 m2).
On se souvient du tollé qu’avait provoqué la révélation de «l’affaire Gaymard», qui avait dû démissionner et payer son arriéré pour ensuite réintégrer le ministère de l’Economie à un poste moins exposé.
Indigné sur les ondes de France Culture
Gageons que l’interlocuteur privilégié des associations de mal-logés s’acquittera également de son dû. Pierre Castagnou, le président de la RIVP, précise avoir envoyé un recommandé le 14 décembre au bras droit de Christine Boutin pour lui dire que «la situation ne pouvait plus durer». D'autant Jean-Paul Bolufer lui-même s'indignait sur les ondes de France Culture le 16 novembre dernier «qu'aujourd'hui se trouvent dans le parc HLM des gens qui ne devraient pas y être, et que se trouvent dans la rue des gens qui devraient être dans les HLM».
Source : 20 minutes
Il est gonflé lui...
Une nouvelle affaire Gaymard? Le directeur de cabinet de la ministre du Logement, Christine Boutin, loue un appartement à loyer modéré appartenant à la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) depuis 1981, a-t-on indiqué au ministère du Logement confirmant une information du «Canard Enchaîné». Le journal avait déjà révélé, en février 2005, qu’Hervé Gaymard, ancien ministre de l’Economie et des Finances, occupait un spacieux duplex de 600 m2 au titre de logement de fonction.
Trois à quatre fois moins cher
C’est aujourd’hui au tour de Jean-Paul Bolufer d’être dans l’œil du viseur: le ministère a indiqué qu’il louait un logement à la RIVP depuis 1981 et qu'il payait ses loyers depuis cette date au tarif fixé par la Régie. Soit 1.197 euros par mois pour un 190 m2 ( 6,30 euros le m2) situé dans le quartier de Port-Royal (5e), avec vue sur la chapelle du Val-de-Grâce et parking privé, selon les précisions de l'hebdomadaire satirique. Une belle affaire au vue des prix en vigueur dans le quartier, qui se situent généralement entre 20 et 30 euros le m2, soit en moyenne 4.750 euros par mois pour ce type d'appartement.
Interrogé par le «Canard Enchaîné», Jean-Paul Bolufer a pourtant estimé que le loyer de cet appartement était «très près du prix du marché» et qu'il n'était «pas le seul dans ce cas.» Il a ajouté n'avoir bénéficié «d'aucun privilège à titre personnel». Le directeur de cabinet de la ministre du Logement se serait vu attribuer ce logement en 1981, quand il était directeur adjoint du cabinet de Jacques Chirac, alors maire de Paris.
Un autre studio pour sa fille
Selon le «Canard», il l'aurait même sous-loué entre 1989 et 1996, alors qu'il avait été nommé à Toulouse, puis de 1997 à 2007, car il bénéficiait alors d'un logement de fonction à Paris comme directeur des Journaux officiels. Une pratique interdite par les contrats de la RIVP, rappelle l'hebdo. Par ailleurs, Jean-Paul Bolufer a aussi obtenu en 1997 un studio dans le même immeuble pour sa fille, au prix de 9.30 euros le mètre carré (soit environ 190 euros pour 20 m2).
On se souvient du tollé qu’avait provoqué la révélation de «l’affaire Gaymard», qui avait dû démissionner et payer son arriéré pour ensuite réintégrer le ministère de l’Economie à un poste moins exposé.
Indigné sur les ondes de France Culture
Gageons que l’interlocuteur privilégié des associations de mal-logés s’acquittera également de son dû. Pierre Castagnou, le président de la RIVP, précise avoir envoyé un recommandé le 14 décembre au bras droit de Christine Boutin pour lui dire que «la situation ne pouvait plus durer». D'autant Jean-Paul Bolufer lui-même s'indignait sur les ondes de France Culture le 16 novembre dernier «qu'aujourd'hui se trouvent dans le parc HLM des gens qui ne devraient pas y être, et que se trouvent dans la rue des gens qui devraient être dans les HLM».
Source : 20 minutes
Il est gonflé lui...
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