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Clandestin en France, plutôt que hittiste en Algérie, tel est le choix de beaucoup

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  • Clandestin en France, plutôt que hittiste en Algérie, tel est le choix de beaucoup

    Entre ne rien faire de ces journées, en Algérie et travailler au noir, à Paris, que choisir ?

    Quels choix feriez vous à leur place ? Merci d'argumenter vos réponses .
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

  • #2
    je les comprends
    mais je ne peus pas etre a leurs places
    c un choix qui determine le suite de votre vie

    je me suis retrouvé dans un cas "similaire"et j'ai choisi
    ce n'etait pas le cas de ou travailler
    mais ou vivre
    Gone with the Wind.........

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    • #3
      Je pense que je ferai tout pour travailler.Et si je ne trouve pas, j'aurai fait du trabendo.Et si je peux pas, j'aurai "hrag".
      Ce sont des hypothese.Peut etre que je me serait suicidé?
      "euh..hum hum...bon j'y vais: youuuuyouyouyouyouyouyouyouuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiii"

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      • #4
        Je pense que je ferai tout pour travailler.Et si je ne trouve pas, j'aurai fait du trabendo.Et si je peux pas, j'aurai "hrag".
        Je constate qu'on "comprends" et qu'on donne raison aux harragas.
        Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
        L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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        • #5
          Bonjour,

          Je n'ai jamais ete dans cette situation, je ne peux dire que je prefere une vie de clandestin au chomage en algerie. Mais, etant certain que je n'aime pas vivre en cachette, je ne pense pas vivre clandestin en france.
          Chacun a ses objectifs, et il s'accomode et utilise les moyens dont il dispose pour les raliser.

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          • #6
            je pense que si on se donne la peine et les moyens chaque jeune peut faire qlq chose en algerie, en pense qu'on france on peut trouver mieux mais le malheureux c'est qu'on s'est pas ce qu'on a en algerie.
            je ne peut pas les comprendre ni les juger, je ne peut pas me mettre a leurs place non plus mais chacun doit assumer ces choix

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            • #7
              Entre ne rien faire de ces journées, en Algérie et travailler au noir, à Paris, que choisir ?
              Sans vouloir verser dans la provocation, la question serait plutot "entre ne rien faire en Algerie, et ne rien faire en France, j'ai vite fait mon choix"

              Beaucoup de Français sont stupéfaits par le decallage entre les anciennes generations d'Algeriens , travailleurs, économes, dur à la tache ....qui ont rebatit la France ... et les nouveaux qui revent de RMI et de vie facile.

              Je me rends bien compte que je vais heurter des gens, ce n'est pas le but.
              Mais il serait temps de faire notre autocritique.
              "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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              • #8
                sapien bonjour
                "entre ne rien faire en Algerie, et ne rien faire en France, j'ai vite fait mon choix"
                En effet, le choix est encore plus favorable à émigrer en France, dans ces conditions en bénéficiant des prestations sociales( RMI, CMU, ... ) des inactifs. Mais il reste un long fleuve, rarement tranquille, entre le moment ou on se jette dans une embarcation de fortune et à commencer à percevoir les prestations, en passant par une plus ou moins langue période de clandestin.
                Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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                • #9
                  Je ne pense pas qu'un clando vient en france que pour vivre sur le RMI et le CMU et passer le reste de sa vie pauvre. J'en ai conn quelques clandos de part les petits jobs que j'ai fais pendant mes etudes en France, et donc ces gens la ne sont pas tous la pour ne rien faire, par contre je serais d'accord pour dire qu'ils travaillent en noir et ils s'organise pour toucher le RMI et profiter du CMU, et ca meme les non-clandos le font. Meme ici au Canada apparement y'a des gens qui le font aussi.

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                  • #10
                    Adhrhar

                    travailler au noir dans des contrées étrangeres exclut forcément loisiveté , se coller aux murs hideux et baver devant les corps féminins défilants tous les jours que Dieu fait !!! ya pas photo !!!
                    Moi j'ai un orgue de barbarie
                    Et je vais pourrir leur pays !! Raphaël

                    Commentaire


                    • #11
                      Hello

                      On peut dire qu'aujourd'hui, le découragement et les ressentiments sont tels, qu'on entend même "mieux vaut balayeur en occident que PDG en Algérie" ......... ce qui sous entend au premier abord que tout est de la faute de cette pauvre Algérie qu'on ne cesse de prendre en otage.

                      Le problème pour moi n'est pas lié à une question géographique car je constate que, où qu'on aille, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Autrement dit, trop d'attentisme produit toujours le défaitisme et la recherche effrénée du chemin le plus court qu'on pense être le plus facile.

                      Pas étonnant donc que les désillusions soient grandes, que notre réputation soit délétaire partout et, comble du combe, les plus grands pourfendeurs de nous-mêmes, c'est ............. nous-mêmes !!!

                      Ma vérité à moi c'est de dire que notre grand malheur c'est d'avoir été mal formatés dès le départ; un formatage piraté par des idées reçues comme par exemple d'associer systématiquement la réussite à la malhonnêteté ou encore le fait de croire qu'il suffit de changer d'endroit pour résoudre tous les problèmes.

                      En somme, on passe son temps à avaler des vessies pour des lanternes dans une espèce de sentiment de supériorité mal placé où tout échec, tout grain de sable ne peut être que l'oeuvre des autres dont on ne peut être que les victimes ............. c'est malheureusement vrai au pays, vrai en France et vrai partout ............ A quand donc une remise à zéro des compteurs de l'auto-flagellation pour entamer enfin un processus de véritable remise en question !!
                      Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                      • #12
                        Scootie salut toi
                        Ma vérité à moi c'est de dire que notre grand malheur c'est d'avoir été mal formatés dès le départ; un formatage piraté par des idées reçues comme par exemple d'associer systématiquement la réussite à la malhonnêteté ou encore le fait de croire qu'il suffit de changer d'endroit pour résoudre tous les problèmes.
                        Mais ta vérité est la grande vérité, tout simplement. Ce formatage, en se reproduisant de génération en génération, aggravant le situation de l'inaptitude au monde d'aujourd'hui, encore plus à celui d'hier. Pourtant avant l'indépendance, les algérien étés bien adaptés à leur système de production ( société de paysans ). La décolonisation dans de mauvaises conditions, la planification socialiste, inadaptée, ont fait le reste dans une population non préparée à des mutations rapides : le bricolage en gouvernance ne peut que favoriser la culture de la corruption et de l'oisiveté. Tel est notre destin ?
                        Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                        L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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                        • #13
                          Salut Ad

                          Pourtant avant l'indépendance, les algérien étés bien adaptés à leur système de production ( société de paysans ).
                          C'est tout à fait ça, au lieu de pousser la population a exceller dans ce qu'elle savait le mieux faire, on lui a insidieusement inculqué dans l'esprit que travailler la terre était dégradant et humiliant !!!

                          Depuis, ces instigateurs importent et s'enrichissent à tours de bras pendant que les "entubés" commencent seulement à constater les dégâts et l'impratance du secteur primaire et de l'auto-suffisance alimentaire.

                          Il m'arrive parfois de me dire que si les choses aveient pris une autre tournure, l'Algérie serait aujourd'hui le grenier à blé de tout le bassin méditérrannéen ............. au lieu de cela, on se retrouve avec des banques pleines de blé mais avec rien qui pousse nulle part ..... ou presque !!!
                          Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                          • #14
                            Les causes avancées pour expliquer le fiasco algerien me semblent juste, mais je pense qu'il faut aller plus loin. Sinon, comment expliquer que la communauté d'origine algerienne en France retombe exactement dans les memes travers que ceux du bled ? Dans un pays qui n'est pas corrompu, avec l'un des meilleurs systèmes éducatifs au monde, et ou quoi qu'on en dise ils ne sont pas miséreux.
                            "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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                            • #15
                              Sapien

                              Beaucoup de Français sont stupéfaits par le decallage entre les anciennes generations d'Algeriens , travailleurs, économes, dur à la tache ....qui ont rebatit la France ... et les nouveaux qui revent de RMI et de vie facile.
                              Entre l'arrivée d'un clandestin et le moment où il pourra esperer toucher des prestations, il aura largement le temps de mourir de faim ou de froid...Un clandestin ne risque pas sa vie pour percevoir des prestations sociales, il vient ici pour y travailler et économiser pour venir en aide à sa famille et tenter d'assurer son avenir. Les clandestins d'aujourd'hui viennent pour les mêmes raisons que les anciennes générations : travailler et assurer ses vieux jours car aucune chance pour eux au pays ou du moins c'est ce qu'ils croient. Il n'existe pas un clandestin et pas davantage d'immigrés qui rêveraient de construire sa vie grâce aux prestations sociales qui sont rarement suffisantes pour payer un loyer, les impôts et toutes les factures. Croire qu'un clandestin ou un harragua prend tous ses risques pour le RMI c'est vraiment mal connaitre la situation et surtout ne pas connaitre les conditions d'obtention des prestations sociales.
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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