Etonnante ! Khalida Toumi, ministre de la Culture, s’est complètement laissée aller ce jeudi sur les ondes de la radio El Bahdja.
Les auditeurs ont eu la grande surprise d’entendre en live la ministre de la Culture pleurer. De l’émotion, oui c’est tout à fait naturel. Cependant la raison reste tout de même ambiguë. Si chaque ministre de la République devait pleurer parce que le président Bouteflika lui a offert la chance d’occuper un poste d’Etat, on n’en finirait pas.
Habitués aux louanges et aux phrases de vénération à l’adresse du chef de l’Etat, entendre une ministre fondre en larmes, demeure, dans l’histoire universelle des gouvernements, un inédit. Pas de compassion pour le coup puisque ses larmes n’allaient pas vers une tragédie ou un drame qui se serait déroulé en Algérie ou ailleurs, l’auditeur aurait d’ailleurs quand même percuté. Mais si chacun de nous devait pleurer parce que son chef lui a donné l’occasion de travailler, les chômeurs seraient morts de rire. Quelle est donc cette motivation émotionnelle qui a poussé une ministre à donner libre court à ses sentiments ? S’il s’agit de l’organisation de l’évènement d’Alger, capitale de la culture arabe, l’année est presque achevée.
Après tout, il est vrai que la ministre de la Culture est une femme, donc plus sensible qu’un homme. Les femmes le sont par définition, c’est inné, tout le monde le sait, mais à part cela, la question du protocole et du professionnalisme disparaîtrait complètement. Pour le professionnalisme, on repassera. Khalida Toumi a battu tous les records d’audience dans ce domaine depuis son investiture au poste de ministre de la Culture. Puisqu’il faut le rappeler, dès les premiers mois de son installation, la mission de porte-parole du gouvernement — jamais octroyée à une Algérienne — lui a été arrachée très vite par le président de la République. On soulignera le fait aussi, que la ministre de la Culture a depuis si longtemps ignoré les médias et notamment la presse écrite que ses nombreuses interventions la semaine dernière ont suscité de grandes interrogations.
D’abord, dans une interview de deux pages dans un quotidien francophone, la ministre de la Culture a répondu non sans pédagogie —instrument de prédilection très tendance en ce moment — aux questions des journalistes ; un passage lors d’une rencontre organisée au siège d’un autre quotidien arabophone ; une réception offerte au palais de la culture et ce, juste et uniquement en l’honneur des journalistes spécialisés en culture ; sans oublier son passage mémorable dans une émission télévisée. En effet, c’est sur Canal Algérie que la ministre de la Culture, qui aurait dû reprendre le bilan de l’édition de l’année arabe, s’est relâchée.
Très peu d’informations mais beaucoup d’indication concernant le programme du ministère de l’Education. La ministre a tout naturellement préconisé d’offrir en cadeaux, aux lauréats du baccalauréat qui se seraient distingués, des livres, une brosse à dent et un tube de dentifrice au lieu d’un téléviseur. Pour les livres, c’est compréhensible mais pour le reste, on sait que Khalida Toumi est mathématicienne de formation, et ministre de la Culture pour sa fonction alors : hygiène dentaire, téléviseur ? Le hic aussi est que si l’étudiant en question, n’a pas de téléviseur, il ne pourra jamais regarder par exemple le journal télévisé, les émissions culturelles ou encore les ministres s’exprimant en direct. En bref, aussi bien l’auditeur que le lecteur voudrait comprendre l’attitude versatile de la ministre de la Culture. Coup médiatique, relent d’un remaniement ministériel, bilan d’une année arabe, situation également d’un département où depuis longtemps rien n’a été construit même en 2007 ? et là, il n’est pas question de réhabilitation évidemment.
- Par le soir d'Algerie
Les auditeurs ont eu la grande surprise d’entendre en live la ministre de la Culture pleurer. De l’émotion, oui c’est tout à fait naturel. Cependant la raison reste tout de même ambiguë. Si chaque ministre de la République devait pleurer parce que le président Bouteflika lui a offert la chance d’occuper un poste d’Etat, on n’en finirait pas.
Habitués aux louanges et aux phrases de vénération à l’adresse du chef de l’Etat, entendre une ministre fondre en larmes, demeure, dans l’histoire universelle des gouvernements, un inédit. Pas de compassion pour le coup puisque ses larmes n’allaient pas vers une tragédie ou un drame qui se serait déroulé en Algérie ou ailleurs, l’auditeur aurait d’ailleurs quand même percuté. Mais si chacun de nous devait pleurer parce que son chef lui a donné l’occasion de travailler, les chômeurs seraient morts de rire. Quelle est donc cette motivation émotionnelle qui a poussé une ministre à donner libre court à ses sentiments ? S’il s’agit de l’organisation de l’évènement d’Alger, capitale de la culture arabe, l’année est presque achevée.
Après tout, il est vrai que la ministre de la Culture est une femme, donc plus sensible qu’un homme. Les femmes le sont par définition, c’est inné, tout le monde le sait, mais à part cela, la question du protocole et du professionnalisme disparaîtrait complètement. Pour le professionnalisme, on repassera. Khalida Toumi a battu tous les records d’audience dans ce domaine depuis son investiture au poste de ministre de la Culture. Puisqu’il faut le rappeler, dès les premiers mois de son installation, la mission de porte-parole du gouvernement — jamais octroyée à une Algérienne — lui a été arrachée très vite par le président de la République. On soulignera le fait aussi, que la ministre de la Culture a depuis si longtemps ignoré les médias et notamment la presse écrite que ses nombreuses interventions la semaine dernière ont suscité de grandes interrogations.
D’abord, dans une interview de deux pages dans un quotidien francophone, la ministre de la Culture a répondu non sans pédagogie —instrument de prédilection très tendance en ce moment — aux questions des journalistes ; un passage lors d’une rencontre organisée au siège d’un autre quotidien arabophone ; une réception offerte au palais de la culture et ce, juste et uniquement en l’honneur des journalistes spécialisés en culture ; sans oublier son passage mémorable dans une émission télévisée. En effet, c’est sur Canal Algérie que la ministre de la Culture, qui aurait dû reprendre le bilan de l’édition de l’année arabe, s’est relâchée.
Très peu d’informations mais beaucoup d’indication concernant le programme du ministère de l’Education. La ministre a tout naturellement préconisé d’offrir en cadeaux, aux lauréats du baccalauréat qui se seraient distingués, des livres, une brosse à dent et un tube de dentifrice au lieu d’un téléviseur. Pour les livres, c’est compréhensible mais pour le reste, on sait que Khalida Toumi est mathématicienne de formation, et ministre de la Culture pour sa fonction alors : hygiène dentaire, téléviseur ? Le hic aussi est que si l’étudiant en question, n’a pas de téléviseur, il ne pourra jamais regarder par exemple le journal télévisé, les émissions culturelles ou encore les ministres s’exprimant en direct. En bref, aussi bien l’auditeur que le lecteur voudrait comprendre l’attitude versatile de la ministre de la Culture. Coup médiatique, relent d’un remaniement ministériel, bilan d’une année arabe, situation également d’un département où depuis longtemps rien n’a été construit même en 2007 ? et là, il n’est pas question de réhabilitation évidemment.
- Par le soir d'Algerie
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