Dans l'après-midi du 8 mars, une femme a sauvé de justesse une fillette d’une agression sexuelle dans un immeuble du Caire, après avoir vu sur une vidéosurveillance en direct un homme entrainer l’enfant dans un recoin de la cage d’escalier et commencer à lui effleurer le corps sous ses vêtements. Épinglé par la diffusion des images sur les réseaux sociaux, le suspect a tout de même suscité des réactions controversées. Les militantes féministes dénoncent une culture du viol sous-jacente en Égypte.
Les internautes égyptiens l’ont érigée en héroïne. La vidéosurveillance qu’Eugénie Osama, employée d’un laboratoire d’analyses au Caire, a relayée sur Facebook dure à peine une minute, mais a fait l’effet d’une bombe. On y voit un homme portant lunettes, cravate et costume entrer dans le hall d’un immeuble, il invite avec insistance quelqu’un hors champ à le suivre. Une fillette habillée en rouge le rejoint, l’homme la dirige vers un coin de la cage d’escaliers et commence à lui effleurer les parties intimes, malgré sa réticence.
Brusquement, Eugénie Osama, qui a vu scène sur la caméra surveillance du laboratoire, sort et le confronte. La fillette s’échappe. De par ses gestes, on comprend que l’homme nie catégoriquement les faits, ce à quoi Eugénie rétorque en indiquant la caméra du doigt. L’homme quitte ensuite rapidement l’immeuble.
L’incident s’est déroulé dans un immeuble de la place de la Liberté, à El Maadi, une banlieue huppée au sud du Caire. Grâce à son visage visible dans la vidéo, des internautes ont pu identifier et épingler l’agresseur, pratique connue sous le nom de “doxxing”, avant de l’exposer à la police. Interpellé par des millions d’internautes puis par une entité nationale de protection de l’enfance, le parquet du Caire a ouvert une enquête, et menant l’agresseur à une condamnation à sept ans de prison le 10 mars.
En guise de défense, Mohammad Gawdat a prétexté qu’il connaissait bien l’enfant, lui achetant souvent les mouchoirs qu’elle vendait, et qu’il “jouait” avec elle et la “taquinait”. Il a aussi assuré avoir lui-même deux enfants, dont une fille.
Dans des interviews données à des médias égyptiens, Eugénie Osama a expliqué qu’elle a vu la scène depuis son bureau à la réception du laboratoire. Elle dit avoir poursuivi l’homme, accompagnée de sa collègue, avant de le perdre de vue dans la circulation.
La victime, âgée de sept ans, est accompagnée psychologiquement depuis l’agression par le Conseil National de l’enfance et de la maternité. Elle vendait des mouchoirs dans la rue, et accompagnait son père, gardien d’immeuble, à la banlieue chic de la capitale.
https://observers.france24.com
Et voici la vidéo : (Âmes sensibles s'abstenir)
https://www.youtube.com/watch?v=0faMGROHjSk
Les internautes égyptiens l’ont érigée en héroïne. La vidéosurveillance qu’Eugénie Osama, employée d’un laboratoire d’analyses au Caire, a relayée sur Facebook dure à peine une minute, mais a fait l’effet d’une bombe. On y voit un homme portant lunettes, cravate et costume entrer dans le hall d’un immeuble, il invite avec insistance quelqu’un hors champ à le suivre. Une fillette habillée en rouge le rejoint, l’homme la dirige vers un coin de la cage d’escaliers et commence à lui effleurer les parties intimes, malgré sa réticence.
Brusquement, Eugénie Osama, qui a vu scène sur la caméra surveillance du laboratoire, sort et le confronte. La fillette s’échappe. De par ses gestes, on comprend que l’homme nie catégoriquement les faits, ce à quoi Eugénie rétorque en indiquant la caméra du doigt. L’homme quitte ensuite rapidement l’immeuble.
L’incident s’est déroulé dans un immeuble de la place de la Liberté, à El Maadi, une banlieue huppée au sud du Caire. Grâce à son visage visible dans la vidéo, des internautes ont pu identifier et épingler l’agresseur, pratique connue sous le nom de “doxxing”, avant de l’exposer à la police. Interpellé par des millions d’internautes puis par une entité nationale de protection de l’enfance, le parquet du Caire a ouvert une enquête, et menant l’agresseur à une condamnation à sept ans de prison le 10 mars.
En guise de défense, Mohammad Gawdat a prétexté qu’il connaissait bien l’enfant, lui achetant souvent les mouchoirs qu’elle vendait, et qu’il “jouait” avec elle et la “taquinait”. Il a aussi assuré avoir lui-même deux enfants, dont une fille.
Dans des interviews données à des médias égyptiens, Eugénie Osama a expliqué qu’elle a vu la scène depuis son bureau à la réception du laboratoire. Elle dit avoir poursuivi l’homme, accompagnée de sa collègue, avant de le perdre de vue dans la circulation.
La victime, âgée de sept ans, est accompagnée psychologiquement depuis l’agression par le Conseil National de l’enfance et de la maternité. Elle vendait des mouchoirs dans la rue, et accompagnait son père, gardien d’immeuble, à la banlieue chic de la capitale.
https://observers.france24.com
Et voici la vidéo : (Âmes sensibles s'abstenir)
https://www.youtube.com/watch?v=0faMGROHjSk
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