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Télécommunications «L’ouverture du capital d’Algérie Télécom n’est pas à l’ordre du jour»

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  • Télécommunications «L’ouverture du capital d’Algérie Télécom n’est pas à l’ordre du jour»



    La certification électronique, l’investissement dans ce créneau, l’e-paiement, le débit de connexion et fibre optique, offres promotionnelles (notamment aux start-up), ouverture du capital d’Algérie Télécom et la 5G sont les questions que le ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique qu’a évoquées, lors de son passage hier sur les ondes de la Radio nationale.
    Ahmed Kessi - Alger (Le Soir) - Désormais, la certification électronique est effective ! C’est Brahim Boumzar, ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique qui en a fait l’annonce, hier, sur les ondes de la Radio nationale.
    Le lancement effectif de la certification électronique pour la branche gouvernementale économique, conformément à la loi 15-04 portant sur les règles nationales de certification électronique, « constitue, aujourd’hui, un grand pas pour la numérisation de l’administration publique », a-t-il déclaré, qualifiant cela « d’événement, voire d’acquis majeur qui va bouleverser les usages ».
    À l’avenir, donc, des actes certifiés pourront être délivrés, des signatures électroniques pourront être certifiées, voire même authentifier les signataires des deux parties. On ne peut pas les modifier, du fait que même l’heure est certifiée. Un acquis qui, notera le ministre, fait partie de l’«effort consenti pour moderniser les technologies de l’information et de la communication (TIC) », suite à la mise en place d’un environnement de confiance, « le maillon qui manquait avant ».
    Qui en est concerné, après la société de l’information ? Tous les départements ministériels sont invités à adhérer à ce processus de modernisation.
    « Ce qu’on fait en termes d’infrastructures pour permettre une connectivité à tout le monde n’est pas une fin en soi », a indiqué Boumzar. C’est, ajoute-t-il, pour qu’« il y ait derrière des services à valeur ajoutée, des échanges dématérialisés. Avec la Covid-19, on a conscience de l’importance des TIC dans la continuité de la vie publique et économique. Ces échanges doivent être sécurisés ».
    Un cas pratique a été appliqué en présence même du Premier ministre : la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) a délivré un certificat d’origine d’un exportateur en ligne sans se déplacer, alors qu’avant, pour la même opération, les opérateurs se déplaçaient jusqu’à Alger des 48 wilayas.
    À ce titre, tous les départements ministériels sont invités à prendre attache avec l’Autorité gouvernementale de la signature électronique (AGSE) et lui faire part de leurs besoins. «Ils auront droit à un accompagnement en fonction de leurs besoins, selon leurs priorités.
    Par ailleurs, pour concilier accessibilité et modernité, des dispositions ont été prises dans ce sens. Les projets de textes relatifs à la contrepartie, tarification des prestataires sont finalisés, un deuxième décret qui agira sur la tarification pour qu’elle soit « incitative », dira le ministre, « pour encourager les gens à investir dans le créneau ». Dans d’autres pays, explique-t-il, il a fallu beaucoup de temps pour avoir des prestataires. À ce titre, le ministre s’est voulu clair et précis : « Faire des tarifications qui vont restreindre l’investissement, je suis contre ! Il faudrait que ça soit moins cher et que ça fasse gagner du temps .» Pour ce faire, un travail de concertation est engagé avec tous les partenaires pour arriver à un compromis.
    Au sujet de la connexion internet, dont tous les usagers se plaignent, le chargé de la poste et des télécommunications dira que c’est un aspect auquel « une priorité absolue » est accordée pour encourager l’opération. « Il faudrait qu’il y ait accessibilité à une bonne connectivité pour que les gens puissent accomplir l’opération de chez eux, du bureau ou avec leurs propres téléphones », a-t-il soutenu et non sans mentionner les efforts engagés avec toutes les parties concernées en vue d’améliorer la qualité de la connectivité.
    La bande passante internationale qui était de 1,7 téras (T) est passée maintenant à 2,8 T. En cette période de pandémie où le débit est très sollicité, des pics de consommation dépassant les 2T ont été enregistrés. 2,15 millions de foyers sont passés d’un débit médiocre de 2 mégas (M) à 4 M, palier d’entrée qui n’est pas, par ailleurs, suffisant.
    L’offre qui consiste au passage des usagers de 4 M à 8 M, sans incidences financières, est sur le bureau de l’autorité de régulation. S’agissant de la fibre optique : la densification du réseau adhésion de toutes les parties concernées pour moderniser le réseau vétuste (fixe et mobile), ne pas refaire les travaux à chaque fois et ne pas gâcher les deniers publics.
    Tout en rassurant les opérateurs publics et privés, en les « écoutant et en privilégiant un écosystème incitatif qui leur donne de la lisibilité, de la visibilité pour les mettre en confiance et suivre leurs plans de modernisation et lever d’éventuelles contraintes », Boumzar les invite à s’impliquer dans divers investissements. Quant aux équipements, des orientations claires et fermes ont été données pour ramener un équipement de gammes, selon le ministre qui regrette : « Après audit, on a compris que par le passé, on a ramené du n’importe quoi; malheureusement, c’est ça la réalité .»
    En vue de convaincre les partenaires et les potentiels investisseurs, ceux de la branche économique notamment, le premier responsable du département de la poste et des télécommunications envisage de faire « un travail de sensibilisation, de pédagogie en occupant le terrain ».
    Au volet de l’e-paiement, la certification ouvre la voie à l’e-paiement que la tutelle compte encourager pour que ce soit utilisé par tout un chacun. «Aujourd’hui, 92% des échanges électroniques ont été faits par le département », révèle le ministre, tout en exhortant les autres départements à s’impliquer davantage.
    Sur les factures souvent salées pour une prestation en deçà des attentes du citoyen et des entreprises, le ministre a annoncé une offre en cours de validation au niveau du l’autorité de régulation : les clients ayant 20 et 100 M auront une tarification revue à la baisse, les start-up également auront droit à une offre spéciale. Ouverture ou non du capitale d’Algérie Télécom à l’investissement privé ? Boumzar note que la loi 18-04 le permet mais n’est pas à l’ordre du jour. « L’ouverture du capital des opérateurs publics (Mobillis et Algérie Télécom) n’est pas à l’ordre du jour. La priorité est d’offrir au citoyen une prestation de qualité de manière équitable dans toutes les régions du pays.
    Autre annonce faite : désormais, le cahier des charges intégrera l’offre des TIC dans tous les programmes de nouvelles constructions de nouveaux pôles ou nouvelles villes à construire. S’agissant de la 5G, Boumzar dira qu’«elle n’est pas à l’ordre du jour, étant donné que les normes ne sont pas encore arrêtées par les instances internationales ».
    A. K.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    On attend vraiment ce jour, A.T nous a trop fatigué (par la lenteur de l'internet, par ses mensonges par sa cherté des prix...) pour pouvoir encore l'a supporter, il faut un concurrent direct
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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