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La justice rouvre le dossier de la mort de la gendarme Myriam Sakhri

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  • La justice rouvre le dossier de la mort de la gendarme Myriam Sakhri



    La justice va rouvrir le dossier de la mort de la gendarme Myriam Sakhri, dont le corps a été retrouvé dans une caserne de Lyon en 2011. La famille se dit "prudente" à ce stade : "Nous allons poursuivre son combat" nous affirme sa soeur.



    Publié le 02/04/2021 à 10h38 Auvergne Rhône-Alpes



    La famille de Myriam Sakhri venue en nombre le 26 janvier 2021 devant la Cour d'Appel de Lyon, en déployant des photos de la gendarme retrouvée morte dans sa caserne en septembre 2011, pour demander la réouverture de l'enquête. • © L Crozat / FTV


    La justice a décidé vendredi 02 avril de rouvrir le dossier de la gendarme Myriam Sakhri, retrouvée morte dans une caserne lyonnaise en 2011, à la demande de sa famille qui n'a jamais cru à la thèse officielle d'un suicide pour raisons personnelles. Le 26 janvier, le parquet général avait requis devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Lyon la réouverture d'une information judiciaire pour "harcèlement" et "homicide involontaire". Initialement attendu le 30 mars, l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Lyon a été rendu public avec deux jours de retard. Un nouveau chapitre judiciaire s’ouvre donc avec cette décision.

    "Nous restons très prudents et réservés"

    "Ce n’est pas une victoire, car cela ne nous ramènera pas Myriam", explique Nadirha Sakhri, une des sœurs de la victime que nous avons pu joindre. "Nous restons très prudents et réservés. Tout va dépendre maintenant de la façon dont seront menées ces nouvelles investigations. Nous souhaitons qu’elles soient pilotées de façon impartiale, transparente, et que l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) en soit évidemment écartée", poursuit la cadette de Myriam Sakhri. "Ma sœur avait entamé des démarches pour faire reconnaître son harcèlement en le dénonçant y compris par écrit quelques mois avant sa mort. Nous allons poursuivre son combat. C’est le début d’une nouvelle histoire, mais on ne peut pas parler de victoire aujourd’hui".

    Une balle dans le ventre et son arme de service à ses pieds

    Le corps de la jeune femme de 32 ans a été retrouvé le 24 septembre 2011 dans son appartement de fonction, une balle dans le ventre et son arme de service à ses pieds. La version qui prévaut depuis une décennie veut qu'elle se soit suicidée après avoir appris qu'elle devrait comparaître devant un tribunal pour deux affaires liées à l'exercice de sa profession. Myriam Sakhri se plaignait cependant depuis des mois d'être harcelée par des collègues et sa hiérarchie. Un mot retrouvé à ses côtés, écrit de sa main et rédigé en ces termes: "Merci à G. le connard!", désignait le colonel qui commandait à l'époque la gendarmerie du Rhône. La militaire y travaillait au sein du Centre d'opérations et de renseignements (Corg), service chargé de répondre aux appels du public.

    "Des gendarmes ont parlé"

    "Les années passent, certains liens de subordination se sont défaits au sein de Grande Muette", nous a précisé Me Vincent Brengarth, un des avocats de la famille Sakhri. "Des gendarmes ont parlé. Le contexte actuel propice à la libération de la parole a évidemment joué. Des témoignages se sont ajoutés au dossier et nous avons pu produire une requête de plus de 60 pages mettant en lumière les dysfonctionnements de l’enquête initiale". "Ému" par cette réouverture "rarissime" de l’enquête, Me Brengarth ajoute qu’il faut vraiment "rendre hommage à la famille Sakhri, qui n’a jamais cessé de se battre pour obtenir la vérité sur la mort de la jeune gendarme." Il ajoute: "Nous entrons dans une phase déterminante et nous aurons un rôle à jouer auprès du magistrat instructeur", poursuit l’avocat. Avant de conclure: "ces nouveaux éléments démontrent la réalité du harcèlement raciste dont se plaignait Myriam Sakhri. Cela atteste aussi de la partialité des investigations initiales menées par l’Inspection générale de la gendarmerie nationale".

    Un premier non-lieu

    Après un premier classement de l'affaire, la famille de la victime avait porté plainte, déclenchant l'ouverture d'une information judiciaire en 2012. Celle-ci a débouché sur un non-lieu en 2013, confirmé en appel en 2014 puis par la Cour de cassation en 2015, les magistrats écartant tout harcèlement et rendant la jeune femme responsable de la dégradation de ses relations de travail. En novembre dernier, les proches de la défunte ont transmis à la justice de nouvelles attestations de témoins éclairant l'affaire d'un jour nouveau, ainsi que le rôle joué par le colonel G., devenu général depuis, dans la dénonciation des faits pour lesquels la gendarme devait être jugée en correctionnelle.

    Pour les avocats de la famille, ces nouveaux éléments attestent de la réalité du harcèlement raciste dont se plaignait la militaire, ainsi que de la partialité des investigations initiales menées par l'Inspection générale de la gendarmerie nationale.







  • #2
    Belle , intégrée , malgré cela , elle a vécu l'enfer par son hiérarchie et collègues , comme quoi , quoi qu'on fasse , jamais on ne sera accepté par la race aryenne !

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    • #3
      Envoyé par ahras Voir le message
      Belle , intégrée , malgré cela , elle a vécu l'enfer par son hiérarchie et collègues , comme quoi , quoi qu'on fasse , jamais on ne sera accepté par la race aryenne !
      Victimisation habituelle !
      Vous n'êtes pas en possession du dossier pour porter un jugement abrupt sur les faits.
      Il vous faudra attendre une décision de justice avant de vous engouffrer dans la thèse du racisme, si celle-ci est retenue.
      Il y a environ une cinquantaine de policiers et une trentaine de gendarmes qui se suicident chaque année en France.
      Peu le font pour des raisons strictement personnelles et la plupart de ces actes sont la conséquence de conflits hiérarchiques.
      En effet, dans ces métiers fortement hiérarchisés, la pression subie par la base peut être ressentie comme étant insupportable par certains.
      Et le fait d'être en permanence en possession d'une arme à feu facilite le passage à l'acte.

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      • #4
        Toujours l'argument victimisation pour le déni. Depuis quand un facho à la haine bien masquée laisse des preuves?

        La gendarme se disait victime de racisme et de harcèlement. Nous verrons par la suite si les témoins parlent.

        Ces racistes ne laissent pas de preuves. Tout est oral entre racistes lâches face une gendarme. Entre eux, ils sont intouchables. Ils sont très habiles et savent faire régner la loi du silence ou piéger leur proie. Seuls les témoins directs peuvent apporter des preuves orales. Quand il y aura une plus grande diversité comme dans la police, les racistes auront plus de mal à se cacher.

        Ce colonel intouchable accusé de racisme et de harcèlement est devenu général. Et en plus il a participé à l'enquête. Ils l'ont bien aidé à monter en grade. C'est certainement pas des gendarmes trop solidaires entre eux qui feront avancer l'enquête. Bien au contraire il font tout pour étouffer les scandales internes. Y a que la preuve vidéo caméra cachée qui marche.
        Dernière modification par panshir, 02 avril 2021, 18h21.

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        • #5
          Envoyé par panshir Voir le message
          Toujours l'argument victimisation pour le déni. .
          L'immense majorité des suicides au sein des forces de l'ordre résultent d'un harcèlement.
          Il n'y a pas de raison de faire une distinction en fonction du nom et du prénom de la victime., afin de mettre en lumière un cas particulier en laissant les autres dans l'ombre faute d'avoir été médiatisés.
          Pour l'instant, il n'y a que la parole de l'avocat de la famille, mais pas celle du ou des mis en cause, ce qui crée un déséquilibre certain.
          Il y a une enquête en cours, une instruction qui débouchera sur un non-lieu ou une mise en accusation en vue d'un procès.
          Laissons la justice faire son travail.
          Celle-ci ne se rend pas sur les réseaux sociaux ou sur les forums.



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          • #6
            Harcèlement et peut être racisme. La gendarme en a parlé autour d'elle. Nous verrons si les témoins directs osent parler. Laissons la justice faire son travail si très indépendante contrairement à la première enquête.

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            • #7
              L'Armée, la Gendarmerie et la Police (un peu moins pour ce dernier corps) sont des milieux très durs pour les femmes, l'harcèlement moral et sexuel est un problème systémique, ça doit être encore plus dur pour celles issues de minorités ethniques.

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              • #8

                Affaire Myriam Sakhri: vers la réouverture de l’enquête?

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                • #9
                  Alibigoud

                  L'immense majorité des suicides au sein des forces de l'ordre résultent d'un harcèlement.
                  Tu sembles être sur qu'elle s'est suicidée , c'est une option pour d'autres mais pas pour elle .
                  Tu veux la minimiser l'affaire en parlant d'elle comme une statistique , t'oublie que c'est un être humain , elle a choisit le corps de la gendarmerie parce que c'était son rêve qu'elle pensait se réaliser.

                  Il n'y a pas de raison de faire une distinction en fonction du nom et du prénom de la victime.,
                  Je te rappelle que tu ne rates jamais les faits divers ou des noms et prénoms exotiques sont impliqués
                  afin de mettre en lumière un cas particulier en laissant les autres dans l'ombre faute d'avoir été médiatisés.
                  Son affaire est un précédent pour tous les corps d'armées et polices qui usent et abusent d'harcèlements envers les femmes et de racisme envers les français d'origines autres.

                  Pour l'instant, il n'y a que la parole de l'avocat de la famille, mais pas celle du ou des mis en cause, ce qui crée un déséquilibre certain.
                  Un colonel devenu Général , pas facile de lui tirer les vers du nez , mais ça viendra .

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                  • #10
                    Elle est morte d'un arrêt cardiaque .. pas de quoi en faire un plat .. c'est la même histoire que ce policier qui avait dénoncé des collègues racistes et qui a la fin devait se faire sanctionner .. seul.. pour manquement a son devoir.
                    Dans l'armée, la police , la gendarmerie ceux qui dénonce le racisme sont viré et ceux qui sont les protagonistes protégé et là promut
                    Parce que évidement le racisme sa n'existe pas dans ces corps . c'est justes des affabulateur incompétent et aigrit qui cherchent a faire pression sur leur hiérarchie en se victimisant et en n'hésitant pas a salir l"uniforme qu'ont leur a permis de porter malgré leur origines douteuses
                    le plus "marrant" dans tout cela c'est qu'il y a des tas "linda kebab" pour enfoncer les autres en se présentant comme plus royaliste que le roi .. après tout si elle accepte de se faire traiter ainsi et de le justifier .. tout le monde le peut
                    Dernière modification par kaghemoussa, 06 avril 2021, 09h12.
                    "tout a été dit , tout reste a penser"
                    Alain

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                    • #11
                      la gendarmerie ceux qui dénonce le racisme sont viré et ceux qui sont les protagonistes protégé et là promut

                      La pauvre , elle a cru en son pays d'adoption, qui s'afficherait avec un ruban bleu blanc rouge , cette charmante demoiselle traine 2 tares , j'allais dire 2 casseroles , elle est d'origine Algérienne , en plus c'est une femme , et qu'a t-elle choisi ? le métier le plus misogyne et raciste.


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