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Pyrénées-Orientales - la nouvelle voie de l'exil : "A Perpignan c'est catastrophique, on ne s'en sort plus"

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  • Pyrénées-Orientales - la nouvelle voie de l'exil : "A Perpignan c'est catastrophique, on ne s'en sort plus"

    L Indépendant Publié le 10/04/2021

    L'explosion des arrivées sur les côtes espagnoles depuis l'été 2020 trace une nouvelle route de l'immigration par la côte Vermeille des Pyrénées-Orientales. Ce flux se répercute jusqu'à Perpignan, où les associations ont du mal à faire face.

    Reportage à Portbou et Cerbère, et dans la préfecture catalane auprès des bénévoles.

    "Aujourd’hui, on ne peut plus. À Perpignan, c’est catastrophique, le nombre de personnes dans la rue explose et on ne s’en sort plus. Tous les bénévoles sont dans la même situation, et en Espagne c’est pareil", dénonce Fatouma, de l’association Au cœur de l’humanité, qui s’épuise à effectuer des maraudes dans Perpignan pour tous les sans-abri "indifféremment", les "harragas" comme elle les appelle (les "vies brûlées") et doit aussi faire face à la recrudescence de nouveaux arrivants. "Dans la rue, il y a les clandestins qui tentent de survivre comme ils peuvent et les SDF, avec souvent des problèmes de toxicomanie et d’alcool".
    Avant c’était 40 repas par jour maintenant 250 ça ne suffit plus
    "On a constaté que depuis 9 mois, il y a de plus en plus de migrants qui sont ramenés à Portbou et qui reviennent à Perpignan. On en voit une cinquantaine de nouveaux chaque jour. Ils arrivent sans un euro, sans rien à manger, ils ont soif, n’ont plus de chaussures. Et, depuis la fermeture des frontières en Algérie, ils ne peuvent pas repartir. 200 bouteilles d’eau quotidiennement ça ne suffit plus. Avant, on distribuait 40 repas par jour, maintenant 250 ce n’est pas assez. On avait un local mais on nous l’a fermé".
    Au vu de la situation, voilà quelques semaines, Fatouma a décidé d’alerter le maire de la ville Louis Aliot, mais aussi le député Romain Grau et les autorités. "J’aimerais que les pouvoirs publics bougent plus. J’ai peur d’un drame à venir, poursuit la jeune femme. Ils disent qu’ils fuient pour chercher plus de droit, la liberté. Il faut arrêter de faire croire que c’est l’Eldorado ici. Mais ils sont là, on ne peut pas faire comme s’ils n’existaient pas."

    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    Bonjour, Bravo a cette dame pour son courage est bonté,je fait partie de ces personnes qui s'occupe des sans abris et maintenant avec l'arrive en nombre des migrants d'un peut partout, le nombres de repas a triplé, on ne peut pas dire non, un être humain a des besoin pour survivre.Le probleme de notre petit coin, c'est le racisme et la haine de l'autre qui monte.
    Je fini par dire une chose un peut dure, mais le mieux pour nos compatriotes Algeriens et de retourner au pays, je vous jure q'ils pourront vivre mieux qu'ici.C'est fini l’eldorado des années 80 et 90.
    Je suis peut etre egoiste mais c'est la verité, l'avenir n'est pas rose pour les locaux alors pour un migrant ca va etre tres dure.

    Commentaire


    • #3
      ibnou

      En effet nous avons suffisamment de pauvres en France sans devoir accueillir ceux d autres pays
      Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
      Mahomet

      Commentaire


      • #4
        C'est la migration naturelle et elle ne concerne pas que des algériens. L'Algérie n'est qu'une escale pour la grande vague migratoire. A Perpignan gérée par l'extrême droite, certains bloquent la migration vers le nord, comme les identitaires voulaient le faire à la frontière italienne.
        Heureusement qu'il y a des humanitaires comme Gdesmon pour guider tous ces migrants et vélos offerts. Bravo.


        A Perpignan la préoccupation c'est surtout le choix du logo de la ville:

        Leparisien.fr

        "Bataille autour du logo de Perpignan : Louis Aliot, le Saint Jean-Baptiste et les Catalans.

        Le nouveau logo de la ville de Perpignan donne lieu à une fronde menée par les milieux catalanistes contre le maire Rassemblement national. Ils étaient plusieurs centaines à manifester ce samedi.

        Le Saint Jean-Baptiste, en référence à la cathédrale du même nom, qui orne le nouveau blason de Perpignan, commandé par l’équipe du maire Louis Aliot, sème la zizanie dans la capitale des Pyrénées-Orientales. Ce samedi, malgré le confinement et un printemps glacial, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans la rue pour exprimer leur mécontentement.

        Opposants habituels au nouveau maire RN, Louis Aliot, les différents mouvements catalanistes, qui ne veulent pas entendre parler de ce nouveau logo. La signature « Perpignan la Catalane » y a en effet été remplacée par le slogan « Perpignan la Rayonnante ».

        « C’était la signature imposée par Jean Paul Alduy et prolongée par son successeur Jean Marc Pujol (NDLR : deux anciens maires). Mais c’est un pléonasme. Tout le monde sait bien que Perpignan est catalane. Mais pas seulement. La ville doit rayonner bien au-delà. Il fallait moderniser le blason et rajouter un liseré bleu blanc rouge. Et nous avons laïcisé le Saint Jean-Baptiste en remplaçant la croix par un bâton de berger », se défend Louis Aliot.

        Il invite les protestataires à se battre plutôt pour le TGV ou l’aéroport. « Le Saint Jean-Baptiste ? Je ne le reconnais pas. On dirait plutôt un personnage de jeu vidéo », dénonce le défenseur de la cause catalane Jordi Vera, chef de la fronde. Il réclame que le nouveau logo soit soumis à un référendum populaire."


        Pour départager, je propose le logo de la migration naturelle "Perpignan l'accueillante".
        Dernière modification par panshir, 11 avril 2021, 13h38.

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