«La gauche et les islamistes sont en train de fantasmer sur une transition à la tunisienne, dans laquelle les islamistes pourraient prendre le pouvoir. Mais l’Algérie, ce n’est pas la Tunisie.» Hakim, 47 ans, fonctionnaire, ne cache pas sa colère. Il ne veut même plus aller manifester le vendredi dans ces marches où il «ne trouve plus (sa) place». Depuis quelques semaines, une vieille problématique - faut-il ou non discuter avec les ailes les plus dures de l’islamisme politique, non autorisées en Algérie - mine les rangs du Hirak (mouvement populaire anti-pouvoir).
Au cœur de la polémique: Rachad. Ce mouvement créé en Europe en 2007 rassemble des opposants en exil, notamment des ex-cadres du Front islamique du salut (FIS), dissous en 1992, à l’origine de l’insurrection qui a plongé l’Algérie dans dix années de guerre civile. Une de ses figures, l’ancien diplomate installé à Londres Larbi Zitout, multiplie depuis plusieurs mois les appels sur internet pour pousser le Hirak vers l’escalade,
Le Figaro
Au cœur de la polémique: Rachad. Ce mouvement créé en Europe en 2007 rassemble des opposants en exil, notamment des ex-cadres du Front islamique du salut (FIS), dissous en 1992, à l’origine de l’insurrection qui a plongé l’Algérie dans dix années de guerre civile. Une de ses figures, l’ancien diplomate installé à Londres Larbi Zitout, multiplie depuis plusieurs mois les appels sur internet pour pousser le Hirak vers l’escalade,
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