Dans la série c'est ça aussi la France lisez ceci
La France est certainement le pays d'Europe ayant le plus soutenu le secteur culturel. C'est aussi le seul où la réouverture de certains théâtres est empêchée par une poignée de grévistes dénonçant l'« inertie gouvernementale ».
Vu dans Les Echos Par Lucie Robequain
Publié le 25 mai 2021 à 07:28
On pensait tous les Français impatients de retrouver le plaisir des terrasses, des spectacles et des cinémas . C'était sans compter sur cette poignée d'irréductibles qui, malgré le déconfinement, empêchent la réouverture d'une soixantaine de théâtres à Paris, Marseille, Rennes et ailleurs. Les mêmes qui, voilà deux mois, faisaient le siège de ces lieux pour exiger leur réouverture et pleuraient la mort du spectacle vivant !
Initiée par la CGT, leur fronde ressemble tristement à celle qu'ils avaient menée - déjà - début 2020, juste avant la crise sanitaire. Ils protestaient alors contre la réforme des retraites. Ils réclament cette fois-ci que les intermittents du spectacle puissent toucher leurs indemnités chômage sans travailler jusqu'à l'été 2022. A l'heure où valsent les milliards d'euros et où beaucoup perdent la notion des chiffres, pourquoi se contenter d'une seule année blanche et ne pas doubler la mise, moyennant un petit milliard d'euros supplémentaires ?
La France est certainement le pays d'Europe ayant le plus soutenu le secteur culturel. C'est aussi le seul où la réouverture de certains théâtres est empêchée par une poignée de grévistes dénonçant l'« inertie gouvernementale ».
Vu dans Les Echos Par Lucie Robequain
Publié le 25 mai 2021 à 07:28
On pensait tous les Français impatients de retrouver le plaisir des terrasses, des spectacles et des cinémas . C'était sans compter sur cette poignée d'irréductibles qui, malgré le déconfinement, empêchent la réouverture d'une soixantaine de théâtres à Paris, Marseille, Rennes et ailleurs. Les mêmes qui, voilà deux mois, faisaient le siège de ces lieux pour exiger leur réouverture et pleuraient la mort du spectacle vivant !
Initiée par la CGT, leur fronde ressemble tristement à celle qu'ils avaient menée - déjà - début 2020, juste avant la crise sanitaire. Ils protestaient alors contre la réforme des retraites. Ils réclament cette fois-ci que les intermittents du spectacle puissent toucher leurs indemnités chômage sans travailler jusqu'à l'été 2022. A l'heure où valsent les milliards d'euros et où beaucoup perdent la notion des chiffres, pourquoi se contenter d'une seule année blanche et ne pas doubler la mise, moyennant un petit milliard d'euros supplémentaires ?
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