Selon Pierre Péan "Main basse sur Alger, enquête sur un pillage", la conquête de l'Algérie aurait été menée dans le seul but d'accaparer le trésor de la Régence d'Alger en juillet 1830, afin de constituer les fonds secrets de Charles X pour corrompre et retourner le corps électoral . Cette thèse remis en cause également la légende du fameux "coup de l'éventail", soufflet asséné à Pierre Deval, consul de France auprès de la Régence d'Alger, par Hussein Pacha, Dey d'Alger, le 30 avril 1827. Selon l’auteur ce geste d'humeur servira de prétexte officiel à la colonisation de l'Algérie, en juillet 1830.
Après une longue enquête, Pierre Péan a retrouvé les traces de l'or découvert dans les palais de la Casbah, où étaient entassés des richesses évaluées en francs de 1830 à au moins 250 millions, soit quelques 10 milliards de francs 2001. Selon l’auteur cette manne fabuleuse n'a pas atterri dans les seules caisses de l'Etat français. Le roi Louis-Philippe 1er, la duchesse de Berry, des oligarques militaires, des banquiers et des industriels comme les Seillière et les Schneider, ont profité de ces richesses, indique l'enquête. Le développement de la sidérurgie française doit ainsi beaucoup à cet or spolié, souligne encore l'auteur.
La thèse de la spoliation de l'or algérien n'est pas tout à fait nouvelle. Avant que Pierre Péan ne s'en empare, au hasard d'une recherche sur la conquête de l'Algérie destinée à alimenter une biographie du duc de Bourmont, premier maréchal de la colonisation, un historien, Marcel Emerit, professeur à la Faculté des Lettres d'Alger, avait consacré en 1954 une étude à ce sujet. Il avait notamment découvert un rapport de la police française de 1852, qui, à partir des découvertes de la commission d'enquête gouvernementale sur l'or de la Régence, affirmait que "des sommes très importantes avaient été détournées et qu'une grande partie de ces spoliations avaient abouti dans les caisses privées de Louis-Philippe", rapporte Pierre Péan.
Après une longue enquête, Pierre Péan a retrouvé les traces de l'or découvert dans les palais de la Casbah, où étaient entassés des richesses évaluées en francs de 1830 à au moins 250 millions, soit quelques 10 milliards de francs 2001. Selon l’auteur cette manne fabuleuse n'a pas atterri dans les seules caisses de l'Etat français. Le roi Louis-Philippe 1er, la duchesse de Berry, des oligarques militaires, des banquiers et des industriels comme les Seillière et les Schneider, ont profité de ces richesses, indique l'enquête. Le développement de la sidérurgie française doit ainsi beaucoup à cet or spolié, souligne encore l'auteur.
La thèse de la spoliation de l'or algérien n'est pas tout à fait nouvelle. Avant que Pierre Péan ne s'en empare, au hasard d'une recherche sur la conquête de l'Algérie destinée à alimenter une biographie du duc de Bourmont, premier maréchal de la colonisation, un historien, Marcel Emerit, professeur à la Faculté des Lettres d'Alger, avait consacré en 1954 une étude à ce sujet. Il avait notamment découvert un rapport de la police française de 1852, qui, à partir des découvertes de la commission d'enquête gouvernementale sur l'or de la Régence, affirmait que "des sommes très importantes avaient été détournées et qu'une grande partie de ces spoliations avaient abouti dans les caisses privées de Louis-Philippe", rapporte Pierre Péan.
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