Les autorités saoudiennes ont ordonné aux mosquées du pays de baisser le volume lors des appels à la prière et de cesser de diffuser les prêches. Elles invoquent « la santé et le bien-être des enfants et des personnes âgées ».
Les orientalistes du XIXe siècle ont souvent conté ces appels à la prière, multipliés à l’infini, qui forment une mélopée envoûtante au-dessus des villes musulmanes… Mais tous les imams n’ont pas une voix de velours et l’invention du haut-parleur a transformé, dans certains endroits, le commandement religieux en cacophonie qui se répète cinq fois, chaque jour qu’Allah fait.
« Santé et bien-être des enfants et personnes âgées »
Comme l’Égypte et d’autres pays musulmans, l’Arabie saoudite a demandé, lundi 31 mai, à ses dizaines de milliers de mosquées de la mettre en sourdine et de régler le volume à un tiers maximum de la puissance des haut-parleurs . Plus significatif encore dans ce pays où le pouvoir de la famille régnante des Saoud s’appuie sur la version ultrarigoriste de l’islam wahhabite, les mosquées sont priées de ne plus diffuser l’intégralité des prêches de leurs imams, qu’ils soient avec ou sans effet larsen…
Le ministre des Affaires islamiques Abdullatif al-Sheikh a justifié cette décision en invoquant la santé et le bien-être des enfants et des personnes âgées. Et il a développé à la télévision nationale un argument imparable : seuls les mauvais croyants attendent l’appel à la prière avant de filer à la mosquée ; les bons y sont déjà.
Le prince héritier soigne son image de « modernité »
Au-delà de la décision, saluée par ceux dont la fenêtre donne sur un haut-parleur, il s’agit d’un nouvel épisode dans la stratégie de communication du prince héritier Mohamed ben Salmane. « MBS » soigne son image de « modernité », après avoir autorisé les femmes à conduire et les concerts où les hommes seuls restent séparés des familles…
Ouest France
Les orientalistes du XIXe siècle ont souvent conté ces appels à la prière, multipliés à l’infini, qui forment une mélopée envoûtante au-dessus des villes musulmanes… Mais tous les imams n’ont pas une voix de velours et l’invention du haut-parleur a transformé, dans certains endroits, le commandement religieux en cacophonie qui se répète cinq fois, chaque jour qu’Allah fait.
« Santé et bien-être des enfants et personnes âgées »
Comme l’Égypte et d’autres pays musulmans, l’Arabie saoudite a demandé, lundi 31 mai, à ses dizaines de milliers de mosquées de la mettre en sourdine et de régler le volume à un tiers maximum de la puissance des haut-parleurs . Plus significatif encore dans ce pays où le pouvoir de la famille régnante des Saoud s’appuie sur la version ultrarigoriste de l’islam wahhabite, les mosquées sont priées de ne plus diffuser l’intégralité des prêches de leurs imams, qu’ils soient avec ou sans effet larsen…
Le ministre des Affaires islamiques Abdullatif al-Sheikh a justifié cette décision en invoquant la santé et le bien-être des enfants et des personnes âgées. Et il a développé à la télévision nationale un argument imparable : seuls les mauvais croyants attendent l’appel à la prière avant de filer à la mosquée ; les bons y sont déjà.
Le prince héritier soigne son image de « modernité »
Au-delà de la décision, saluée par ceux dont la fenêtre donne sur un haut-parleur, il s’agit d’un nouvel épisode dans la stratégie de communication du prince héritier Mohamed ben Salmane. « MBS » soigne son image de « modernité », après avoir autorisé les femmes à conduire et les concerts où les hommes seuls restent séparés des familles…
Ouest France
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