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Deux magnifiques jeunes filles, belles, intelligentes, instruites qui se sont engagées dans la guerre de libération , comme des milliers d'autres femmes algériennes, corps et âme. Elles savaient qu'elles allaient mourir, pourtant elles étaient gaies, rieuses presque insouciantes. Le Moudjahid est un peu intimidé , il y a de quoi, elles le savent et c'est pour ça qu'elles le taquinent. A droite c'est Meriem Bouattoura, à gauche Massika Ziza... Massika tombe au champ d'honneur le 9 août 1959 dans les maquis de Collo., et Meriem, le 8 juin 1960 à Constantine.
Gloire et Eternité à nos Martyrs #5juillet1962
L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote
Je retiens les petits points du titre, qui veulent parfois dire plus que de longs discours.
Il m'arrive souvent de me demander à quoi penseraient ces chouhadas s'ils voyaient ce qu'est devenu le pays pour lequel ils se sont sacrifiés. Puis, j'ai parfois la chance d'observer et surtout d'écouter ce que pensent les quelques moudjahidine encore vivants et .......... j'obtiens finalement des réponses à mes questionnements !
Des réponses édifiantes qui, c'est un euphémisme, mettent le cerveau en capitolade et donnent la rage au coeur !
Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain
On espère un beau feu d'artifice (surtout pas de pétards) dans toutes les wilayas pour commémorer notre cher 5 juillet et notre indépendance acquise grâce au sang du peuple et des moudjahidines qui a coulé depuis 1830
Dernière modification par ACAPULCO, 04 juillet 2021, 20h39.
Il ne faut pasde tout pour faireun monde. Il faut du bonheuret rien d'autre.
En ces temps , j'étais petit enfant, nous habitions une ville des Aurès. Nous sommes allés , pour les événements du 19 mars et du 5 juillet , dans les monts pour les fêter avec les vrais moudjahidines et j'en ai quelques photos du genre de celle du post 1 .
Envoyé par Scootie
Des réponses édifiantes qui, c'est un euphémisme, mettent le cerveau en capitolade et donnent la rage au coeur !
De la rage au cœur oui et c'est le moins que l'on puisse ressentir .
Meriem Bouattoura, nee en 1938, lyceenne a Setif, prend le maquis en 1957 et est tuee en 1960 dans un accrochage a Constantine --> 22 ans
Massica Ziza, nee en 1933, lyceene a Setif, prend le maquis en 1957 et est tuee lors du bombardement de l'infirmerie de la region d'El Mila le 28.8.1959 --> 26 ans
Malika Kharchi, nee en 1939, lyceenne a Setif, prend le maquis en 1957 et est tuee le 5.11.1960 lors de la destruction de l'infirmerie de la region de Tahert --> 21 ans
"En novembre 1960, l'infirmerie a ete reperee. C'etait en hiver, a cinq heures du matin. La veille, j'avais quitte l'infirmiere pour aller soigner un malade, lorsque je suis revenue c'etait encercle. Une operation monstre avec des helicopteres. L'infirmerie a ete aneantie, nous avons perdu des malades. Malika et Bazouicha ont ete tuees. Nous avons retrouve leurs corps dans une allee ... bazouicha, c'etait une toute petite fille, elle avait quinze ans, meme pas quinze ans."
Daniele Djamila Amrane-Minne, Des femmes dans la guerre.
Ce ne sont pas des moudjahidettes , mais des Harkettes .
A 70 ans passé, j'ai vécu pleinement l'itinéraire de la révolution (du moins dans mon patelin), jamais au grand jamais je n'ai entendu d’ enrôlement collective de femmes ou de jeunes filles comme supplétives harkis.
Alors à défaut de rendre hommage à ces vaillantes militantes connues ou anonymes... un minimum de décence est tout de même recommandé ...
Dernière modification par infinite1, 04 juillet 2021, 21h47.
Ce qui compte aujourd'hui c'est que le peuple entier doit être derrière son pays et l'aimer quelque soient les pouvoirs qui sont aux commandes , il y a de l'espoir , le jour viendra inchallah où l'Algérie sera vraiment cette nouvelle Algérie, par conséquent , les vrais harkis de notre époque sont ceux qui ne cessent de critiquer l'Algérie et lui veulent que du mal
Dernière modification par ACAPULCO, 04 juillet 2021, 22h59.
Il ne faut pasde tout pour faireun monde. Il faut du bonheuret rien d'autre.
Née en 1939, Danièle Minne prend très tôt conscience de l’injustice et de la misère qui règnent dans l’Algérie colonisée. Âgée de 16 ans à peine, elle rejoint la lutte de Libération nationale : son nom de guerre est « Djamila ». En pleine bataille d’Alger, elle intègre le groupe de Moh Arezki Bennaceur. Activement recherchée, elle monte au maquis en Wilaya III, où elle est aide-soignante. En novembre 1957, elle est arrêtée aux côtés de ses compagnons de lutte tandis que d’autres sont exécutés. Condamnée à sept ans de prison, elle en fera près de six et sera libérée à l’Indépendance. Elle reprend alors ses études et poursuit une carrière d’universitaire jusqu’à sa retraite, en 1986.
Intellectuelles et analphabètes, citadines et villageoises, des moudjahidate parlent de la guerre d’Indépendance : 88 entretiens, 88 combattantes, toutes compagnes de D. D. Amrane Minne, de la clandestinité, du maquis ou de prison. Ces témoignages ont d’ailleurs constitué une des sources de sa thèse récemment republiée (Les femmes algériennes dans la guerre, barzakh, 2014). « La plupart d’entre elles racontent pour la première fois cette expérience qui fut pourtant un moment fort de leur vie. Certaines écriront peut-être un jour leurs mémoires, mais ce seront des textes plus littéraires, plus élaborés, sans l’émotion déclenchée par le choix d’un souvenir surgi au cours d’une discussion entre sœurs de lutte » écrit l’auteur
Connu aussi sur le nom des Djamilates (Djamila Bouhired, Djamile Boupacha, Djamila Bouaza, Djamila Amrane)
C'était juste pour signifier qu'il y avait plusieurs facettes a cette guerre , et que , l'histoire n'est pas du politiquement correcte mais des évènements a relater , a expliquer et a comprendre.
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