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Injures racistes en Haute-Savoie : une femme condamnée à six mois de détention à domicile

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  • Injures racistes en Haute-Savoie : une femme condamnée à six mois de détention à domicile


    Dans une vidéo diffusée le mois dernier sur les réseaux sociaux, Lilia Hafsi s'en prenait verbalement à une caissière noire d'un magasin Carrefour.

    Par Le Figaro hier à 18:51, Mis à jour il y a 18 minutes

    Lila Hafsi a été condamnée par le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains à six mois de détention à domicile sous surveillance électronique. Keryann / stock.adobe.com

    Le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) a condamné lundi 5 juillet une aide-soignante à six mois de détention à domicile sous surveillance électronique pour vol et injures racistes à l'encontre d'une caissière d'un magasin Carrefour d'Annemasse, près de Genève.

    Lilia Hafsi avait été vue sur une vidéo, largement diffusée sur les réseaux sociaux le mois dernier, criant de nombreuses insultes racistes à l'encontre d'une caissière noire en sortant des caisses automatiques du supermarché. Le procureur Bruno Badré avait requis à son encontre dix mois de prison, dont six ferme, afin de punir «des propos qui abiment le vivre-ensemble, qui fragilisent le pacte social qui fonde notre société». La femme de 34 ans a reconnu les insultes capturées sur la vidéo de 29 secondes, où on peut l'entendre lancer à la caissière «Sale négresse va, sale Noire ! Y a que les Noirs pour faire ça. Tu vois les Africains comme toi, ça donne envie de les tuer».

    Onze condamnations

    À la barre, basket bariolées et vêtements noirs, la prévenue s'excuse, assure que ses mots «ont dépassé (ses) pensées» et prétend avoir répondu à des insultes qu'aurait proférées la caissière, qui s'inquiétait d'un possible vol à la caisse automatique, vol dont le tribunal l'a finalement jugée coupable. «Elle m'a agressée comme je l'ai agressée», a-t-elle assuré à la présidente. «Madame Hafsi est une habituée de ce comportement», lui a répondu le procureur, lui rappelant ses onze condamnations inscrites au casier judiciaire, dont une dernière en 2020 pour vol et menace de mort sur le vigile d'un magasin de Grenoble.
    «En dépit des mois, elle n'a pas fait évolué son comportement», a-t-il regretté dans ses réquisitions. «Elle nous a humiliés», s'est remémoré le vigile à la barre, qui avait la scène en vidéo. «Nous, nous sommes fiers d'être Noirs», a-t-il ajouté. «Je me suis sentie humiliée, rabaissée.. J'ai même pas les mots pour vous le dire», a témoigné la caissière de 49 ans. Au moment des insultes, «je tremblais; je ne savais pas quoi faire ; je ne pouvais plus bouger».
    Depuis ce 3 juin, placée en accident du travail, elle n'est pas retournée travailler : «J'ai peur de reprendre». Dénonçant «la chronique banale du racisme ordinaire», son avocat Emmanuel Daoud a dénoncé un acte «attentatoire à la dignité humaine». Ces insultes sont «comme une balle» dont «il faut du temps pour cicatriser», a-t-il plaidé. Sa place «n'est pas en détention pour un événement pareil», avait de son côté avancé David Metaxas, l'avocat de Lilia Hafsi.

    La religion est pour ceux qui ont peur d’aller en enfer ; la spiritualité est pour ceux qui y ont déjà été. (Citation d’origine inconnue)

  • #2
    Cela s'est passé à Annemasse, ville laboratoire du "vivre ensemble" dans le département de la Haute-Savoie, en raison de sa population très "diverse".

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    • #3
      Apparement la prénommée Lilia a un casier judiciaire assez fourni, et venait d être prise la main dans le sac.
      La religion est pour ceux qui ont peur d’aller en enfer ; la spiritualité est pour ceux qui y ont déjà été. (Citation d’origine inconnue)

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      • #4
        Prise la main dans le sac, puisque la justice l'a condamnée aussi pour vol dans cette affaire.
        Mais au lieu de faire profil bas, elle a choisi sa technique habituelle, l'insulte et l'agressivité. Et il semble que ses onze condamnations précédentes n'ont pas entrainées chez elle une prise de conscience.
        La justice est trop laxiste en France. Je préconise pour ce genre de personnages des travaux forcés dans une colonie pénitentiaire, avec doublement de la peine à chaque récidive.

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        • #5
          Oh, ivre de joie heureux d'avoir trouvé une pépite avec le terme de droitiste "LA PRENOMMEE", après tant de fouilles tri des prénoms dans les poubelles faits divers pour stigmatiser.

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