Le parquet de Brest annonce la mise en examen pour viol sur mineur d’un professeur de danse pour des faits courant de 2008 à décembre 2020 sur un total de neuf victimes.

L'homme, âgé de 46 ans, aurait usé de son emprise mentale auprès de jeunes élèves. LP/Philippe Lavieille
Par Le Parisien avec AFP Le 7 août 2021 à 00h17
Un professeur de danse a été mis en examen vendredi à Brest notamment pour « viols et agressions sexuelles commis sur mineur par personne ayant autorité », annonce ce vendredi soir le parquet. Les faits portent sur « neuf victimes » et s’étalent sur une période courant « entre 2008 et décembre 2020 », selon le communiqué du parquet. Plusieurs des victimes seraient depuis devenues majeures.
Placé en garde à vue mercredi, l’homme, âgé de 46 ans selon nos confrères de Ouest-France, est également mis en examen pour « viols et agressions sexuelles par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction » ainsi que « corruption de mineur ». Il aurait, selon Ouest-France, « abusé de son rôle de professeur, se présentant comme un grand maître ».
Face à des élèves auxquels il répétait qu’elles étaient « uniques » et deviendraient de « grandes danseuses professionnelles », explique le quotidien, l’agresseur présumé « les convainquait d’assumer une totale liberté physique et sexuelle ».
« Plusieurs grossesses non désirées »
Certains viols et agressions « auraient eu pour conséquence plusieurs grossesses non désirées », affirme auprès de Ouest-France le Planning familial, « qui a assisté les victimes tout au long de la procédure ». « Ces jeunes femmes réclament aujourd’hui que justice soit rendue à (son) encontre mais également des personnes ayant fermé les yeux ou minimisé leur parole et leur vécu », poursuit l’organisme.
Le parquet a requis le placement en détention provisoire du mis en cause, mais ce dernier a finalement « été placé sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention » avec « notamment l’interdiction de paraître dans le Finistère et d’exercer toute activité impliquant un contact habituel avec des mineurs », complète le communiqué du parquet.
Commentaire