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Une femme gouverneure lutte contre les Talibans en Afghanistan

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  • Une femme gouverneure lutte contre les Talibans en Afghanistan

    Gouverneure du district de Charkint au nord de l'Afghanistan, la très courageuse femme afghane Salima Mazari a choisi de rester en Afghanistan et de lutter contre les criminels Talibans (voir vidéo).

    L'optimisme et le courage de cette femme sont impressionnants. Malheureusement pour elle, l'Afghanistan a été profondément radicalisé par l'Arabie Saoudite avec son soutien massif aux Talibans durant les décennies passées, ce qui va compliquer la lutte de cette brave femme afghane en faveur d'un Afghanistan démocratique.


  • #2
    Les trois plus grandes villes sont reprises par les Talibans!
    L'Afghanistan démocratique???
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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    • #3
      Très courageuse, elle fait partie de la communauté Hazara. Elle rappelle la résistance du commandant Massoud seul face à al kaïda et aux talibans (au printemps 2021, la France a inauguré une allée bordant les champs Elysées à Paris au nom du commandant Hamad Shah Massoud, tout un grand symbole qui résume la crise que vit le monde musulman et qui est en opposition avec l'Arabie Saoudite, le Qatar, les daechs tolérés.

      Les talibans au pouvoir, c'était prévu lors des accords entre Trump et les talibans à Doha au Qatar. Les Etats-Unis offrent une nouvelle fois (voir années 90) le pays aux talibans. Même la Chine a dû rencontrer des responsables talibans pour des accords de non agression. L'Afghanistan est une route commerciale très stratégique pour l'Inde, le Pakistan, la Chine et les pays d'Asie centrale, et en direction de l'océan Indien, vu l'immense Himalaya infranchissable. Pays meurtri depuis la fin des années 70.

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      • #4
        panshir

        En effet, l'Afghanistan est l'exemple typique d'un pays meurtri par l'influence extrémiste étrangère. Le soutien saoudien aux Talibans a été massif et a provoqué la radicalisation religieuse d'une grande partie de la population afghane. D'après certaines sources: rien que durant le règne du roi diabolique saoudien Fahd entre 1982 et 2005, l'Arabie Saoudite a dépensé plus de 75 milliards de $ dans la propagation du salafisme et du wahhabisme à travers le monde (lire extrait ci-dessous d'un article de Wikipedia).

        D'ailleurs, l'Algérie a été elle aussi radicalisée par les mafieux du cartel ANP/FLN avec le soutien de l'Arabie Saoudite. Résultat: l'Algérie est devenue un bastion du salafisme saoudien et du terrorisme djihadiste. D'ailleurs, beaucoup de terroristes djihadistes du FIS étaient d'anciens djihadistes en Afghanistan aux côtés des Talibans.

        Le pire est que malgré près de 30 ans de terrorisme djihadiste et des centaines de milliers de victimes, les mafieux du cartel ANP/FLN persistent à politiser l'Islam et à empêcher l'instauration d'un Etat démocratique et sécularisé en Algérie. Beaucoup d'Algériens ont d'ailleurs voté pour les mafieux Bouteflika & Tebboune car ils considèrent la démocratie comme système contraire à l'Islam.

        International propagation of Salafism and Wahhabism
        Starting in the mid-1970s and 1980s, conservative-puritan interpretations of Sunni Islam favored by the Kingdom of Saudi Arabia (and by other Gulf monarchies) have achieved what political scientist Gilles Kepel calls a "preeminent position of strength in the global expression of Islam."[1] Until the 1990s Saudi (& GCC) break-up with Muslim Brotherhood, interpretations included not only Salafiyya Islam of Saudi Arabia, but also Islamist/revivalist Islam,[2] and a "hybrid"[3][4] of the two interpretations.

        The impetus for the spread of the interpretations through the Muslim world was "the largest worldwide propaganda campaign ever mounted" (according to political scientist Alex Alexiev),[5] "dwarfing the Soviets’ propaganda efforts at the height of the Cold War" (according to journalist David A. Kaplan),[5] funded by petroleum exports which ballooned following the October 1973 War.[6][7] One estimate is that during the reign of King Fahd (1982 to 2005), over $75 billion was spent in efforts to spread Wahhabi Islam. The money was used to establish 200 Islamic colleges, 210 Islamic centers, 1,500 mosques, and 2,000 schools for Muslim children in Muslim and non-Muslim majority countries.[8][9] The schools were "fundamentalist" in outlook and formed a network "from Sudan to northern Pakistan".[10] The late king also launched a publishing center in Medina that by 2000 had distributed 138 million copies of the Quran (the central religious text of Islam) worldwide.[11] Along with the millions of Qurans distributed free of charge came doctrinal texts following Salafi interpretations.[12]

        In the 1980s, Saudi Arabia's approximately 70 embassies around the world were equipped with religious attaches whose job it was to get new mosques built in their countries and to persuade existing mosques to propagate the dawah Salafiyya. [13] The Saudi government funds a number of international organizations to spread fundamentalist Islam, including the Muslim World League, the World Assembly of Muslim Youth, the International Islamic Relief Organization, and various royal charities.[14][Note 1] Supporting dawah (literally "making an invitation" to Islam)—proselytizing or preaching of Islam—has been called "a religious requirement" for Saudi rulers that cannot be abandoned "without losing their domestic legitimacy" as protectors and propagators of Islam.

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        • #5
          En tant que pays vassal des USA, l'Arabie Saoudite n'est qu'un instrument de la politique internationale des yankees.
          ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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          • #6
            Ses jours sont comptés, elle finira au bout d'une grue, Kaboul est sur le point de tomber, les chancelleries Occidentales ont déjà commencé à évacuer leur personnel.

            Dire que les Afghans ont eu plus de 20 ans pour construire une armée digne de ce nom, le retrait des troupes américaines est catastrophique pour le pays et surtout les femmes, mais ils ne pouvaient pas rester indéfiniment. Les afghans doivent se prendre en charge ou accepter le régime oppressif des Talibans.

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            • #7
              Galaad

              Hélas, le Pakistan n'abandonne pas son ingérence. Sans cette ingérence pas de talibans. C'est le pays qui a été le plus fanatisé par l'Arabie Saoudite. Les services secrets jouent très dangereusement avec les fanatiques..

              Quand le Pakistan frontalier pays très radicalisé et mafia très puissante s'ingère, les afghans ne peuvent pas avoir la paix. Ils sont victimes des ingérences étrangères. Durant les 20 dernières années le Pakistan a poursuivi son soutien aux talibans. Après un repli tactique en 2001 et l'art de la patience, les talibans n'ont jamais cessé de harceler er de faire régner la terreur dans les campagnes depuis leurs bases arrières aux frontières du Pakistan. Même la France a dû abandonner un combat perdu d'avance.

              Les talibans sont à l'origine des pakistanais qui endoctrinent des Afghans. Le Pakistan avait même abrité caché Ben Laden, celui qui a été formé par les Etats-Unis durant les années 80. La France peut témoigner de la puissance des services secrets pakistanais suite à l'attentat de Karachi en 2002 (affaire des sous marins du Pakistan ou affaire des frégates d'Arabie Saoudite). Ces services secrets agissent même partout lors de manifs d'islamistes.

              En Afghanistan, durant les années 80, il y avait un tas de mercenaires étrangers dont algériens surnommés plus tard "les afghans". Ensuite les talibans contrôlés par les services secrets pakistanais n'ont cessé de meurtrir le pays en collaborant même avec al kaïda. C'est reparti avec les talibans, daech et le terrorisme international. Des afghans vont résister.

              La racine du mal évoquée au post 4 doit être combattue.



              Lemonde.fr 11 08 2021

              "L’ombre du Pakistan derrière l’avancée des talibans en Afghanistan

              Kaboul accuse Islamabad d’avoir permis la résurgence du mouvement islamiste après avoir laissé ses combattants, ces dernières années, se réfugier sur son sol. Des questions se posent sur le rôle joué par les services secrets pakistanais.

              Alors que les talibans accentuent leur pression militaire sur le régime de Kaboul, assurant, mercredi 11 août, avoir pris le contrôle de neuf capitales provinciales, leur avancée pose la question des soutiens dont ils bénéficient dans la région, et notamment celui du Pakistan. Nombre d’entre eux y ont vécu, et même grandi, depuis la chute de leur gouvernement (1996-fin 2001) et l’intervention des Etats-Unis. L’interrogation n’est pas nouvelle. Voilà quinze ans que les généraux américains et les autorités afghanes déclarent publiquement que les talibans n’auraient jamais pu renaître sans l’aide des services secrets militaires pakistanais, l’ISI (InterServices Intelligence). Une accusation qu’Islamabad a toujours rejetée, mais qui est de nouveau formulée avec virulence par des dirigeants afghans sur la défensive.

              Déjà, lors d’un déplacement en Ouzbékistan, mi-juillet, le président afghan, Ashraf Ghani, ne mâchait pas ses mots. Pour lui, Islamabad « est le véritable instigateur de la violence » dans son pays. Car c’est là, avait-il expliqué, que les chefs talibans ont installé leur centre de commandement et sont venus vivre avec leurs familles, là qu’ils utilisent les camps de réfugiés pour se reposer et soigner leurs combattants. En vingt ans, précisait-il, ils ont établi des bases importantes dans des villes pakistanaises comme Karachi, dans le Sud, et Quetta, capitale de la province du Baloutchistan.

              Cette prise de parole faisait suite, notamment, aux accusations formulées au même moment par le vice-président afghan, Amrullah Saleh, selon lequel le Pakistan avait adressé un avertissement aux forces armées afghanes et promis des mesures de rétorsion si leur aviation pénétrait dans un périmètre d’un kilomètre le long de la frontière avec le Pakistan. Or, la ville frontalière afghane de Spin Boldak, dans le Sud, deuxième poste de passage le plus important entre les deux pays, était tombée le 12 juillet aux mains des talibans. Cette menace d’Islamabad interdisait donc aux avions afghans d’intervenir pour tenter de déloger les insurgés. La preuve, pour M. Saleh, de son engagement armé auprès des talibans.

              L’affaire a été démentie par le Pakistan, qui a le droit international pour lui. Des règles imposent, en effet, une zone d’exclusion aérienne d’un kilomètre de part et d’autre des frontières afin d’éviter les survols intempestifs. Si, pour l’état-major afghan, cet argument cachait d’autres motifs, Islamabad reste inattaquable sur le terrain juridique. De même, lorsque les autorités afghanes exhibent des talibans de nationalité pakistanaise pris les armes à la main afin de montrer l’ingérence de leur voisin, leur pays d’origine a tout loisir d’affirmer que ces personnes sont venues de leur seul gré........."
              Dernière modification par panshir, 14 août 2021, 13h16.

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              • #8
                Juste pour information, les relations diplomatiques entre l'Arabie Saoudite et le Pakistan sont devenus très mauvaises.
                La preuve, les saouds et et New delhi viennent de faire un exercice militaire maritime conjoint.
                J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                • #9
                  hmida

                  Imran Khan a visité l'Arabie Saoudite à 3 reprises y compris en mai 2021 pour supplier le boucher saoudien MBS de lui offrir des pétrodollars. C'est assez humiliant pour un pays de 225 millions d'habitants de mendier auprès d'un pays de 35 millions d'habitants (voir vidéo 1).

                  Imran Khan était un "playboy" lorsqu'il était jeune mais tu remarqueras sur la vidéo que sa 3e épouse est intégralement voilée. Cheikh Imran est ainsi passé des bikinis sexy au voile intégral!

                  Politiquement, Imran Khan a aussi introduit l'éducation religieuse dans le système éducatif pakistanais (voir vidéo 2). Au lieu d'avancer sur la voie de la démocratisation et de la sécularisation du Pakistan, l'ex playboy Imran Khan juge au contraire que le Pakistan a besoin d'une autre dose de fondamentalisme religieux pour consolider son statut d'émirat saoudien.

                  Pour l'Arabie Saoudite, le Pakistan n'est rien d'autre qu'un émirat saoudien au service de la famille royale saoudienne avec les plus de 2 millions de Pakistanais qui effectuent chaque année le Hajj et la Omra en Arabie Saoudite. Ce nombre va continuer à augmenter durant les prochaines décennies, ce qui représente une aubaine permanente pour les milliardaires de la famille royale saoudienne.



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                  • #10
                    nassim
                    Tout à fait, même si je rapportais cette info, il est évident que le Pakistan reste le soutien principal des talebs.

                    De toute manière cette dame devra fuire ou perir car ce qui est terrifiant, c'est que l'affaire est déjà plié.
                    Par exemple la Chine a déjà signé des accords avec les talibans pour l'exploitation des mines de lithium en Afghanistan.
                    J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                    • #11
                      Info de dernière minute :

                      La bataille de Kaboul a commencé cette nuit.
                      J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                      • #12
                        hmida

                        En effet, le Pakistan est au pire complice des Talibans et au mieux, il ferme les yeux sur leurs activités. Le gouvernement pakistanais ne contrôle pas totalement les régions frontalières avec l'Afghanistan, ce qui permet aux Talibans de se déplacer librement entre l'Afghanistan et le nord-ouest du Pakistan. Le Pakistan ne veut aussi pas déclarer la guerre aux Talibans car il n'a plus vraiment les moyens de mener cette lutte d'autant plus que le Pakistan lui-même compte des dizaines de millions de sympathisants des Talibans.

                        La source principale du mal est l'Arabie Saoudite qui a massivement propagé le salafisme au Pakistan et en Afghanistan, ce qui a transformé ces 2 pays en des bastions des salafistes extrémistes et djihadistes.

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                        • #13
                          Ce qui me fait toujours un peu froid dans le dos, c'est que les Pakistanais ont la bombe atomique.
                          Les services secrets pakistanais ont des liens avec les talibans et étaient très probablement au courant de la présence de Ben Laden sur leur sol.
                          J'espère qu'aucune arme atomique ne se retrouvera un jour aux mains d'Al Qaida.

                          Pour la propagande islamique : je n'ai aucune sympathie pour ceux que j'appelle les bédouins dégénérés du Golfe, Saoudiens et autres Qataris.
                          Ils financent trop de mosquées et soudoient trop d'hommes politiques chez nous.
                          Mais les musulmans sont libres d'être réceptifs ou non à leur propagande.
                          Si on prend le cas des Algériens : avec leurs paraboles, ils ont autant accès aux chaines de télévision occidentales, françaises en particulier, qu'à la propagande islamiste.
                          Pourquoi cette dernière a-t-elle autant de succès ?
                          Dernière modification par scipio, 15 août 2021, 13h38.
                          au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

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                          • #14
                            On reverra le même scénario qu avant , une multitude de milices issues des différentes tribus de Afghanistan
                            qui vont se faire la guerre à outrance
                            Financées et armées par les pays voisins
                            Le grand perdant: le peuple
                            Gone with the Wind.........

                            Commentaire


                            • #15
                              Le panneau d'un salon de beauté montrant une mariée glamour était badigeonné par un ouvrier. Beaucoup d'Afghans, surtout dans la capitale, et les femmes en particulier, craignent un retour des talibans.



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