Qu’en pensez- vous ?
Quelques avis…..Par le Monde
Les POUR :
J'ai été élève dans le premier lycée mixte de France et le sport et la cantine restaient séparés filles/garçons. Ça n'a jamais posé de problèmes. Mais l'époque n'était pas la même et nous formions des clans garçons ou filles sans trop de mélanges. Il n'y avait pas cette compétition, et nous étions moins précoces.
Ils ont fait une expérience aux Etats-Unis et en Angleterre en rendant à nouveau unisexe certains établissements et les résultats semblent être bons. Mais il ne faudrait pas que cela revienne à un problème de religion.
L'éducation physique et sportive des lycées traditionnels n'a pas cette vocation et est un bon moyen de faire évoluer ensemble filles et garçons. Dans le cadre d'une éducation sexuelle en milieu scolaire, que faut-il cacher à l'autre sexe qui nécessite une séparation filles-garçons ? Je ne vois pas.
Nous vivons en Angleterre, mon mari est anglais, et notre fils bilingue est entré en école secondaire à la rentrée dernière. Il a choisi, et nous nous en sommes réjouis, d'entrer dans une école indépendante traditionnelle anglaise de garçons. A côté de son école, il y a une école de filles portant le même nom et les deux écoles partagent beaucoup d'activités de compétitions, d'événements de vie sociale, et les garcons et les filles prennent le même car scolaire. En Angleterre, il a été prouvé et il est vérifié que les garçons réussisent beaucoup mieux leurs études secondaires lorsqu'ils fréquentent des établissements non mixtes, ce qui est différent pour les filles dont la nature de l'établissement – mixte ou non – n'affecte pas les résultats.
La priorité des études secondaires n'est pas à mon avis d'apprendre à vivre ensemble, ce que les enfants ont appris normalement à la maternelle, à l'école primaire et auprès de leur famille, mais de former et d'orienter les élèves au niveau académique tout en accompagnant leur développement individuel au sein d'une collectivité.
Les CONTREs :
J'ai 53 ans, je fais partie de la génération qui au lycée a testé les premiers cours d'éducation sexuelle ; nous étions ensemble copains et copines de classe ; je n'ai pas le souvenir qu'aucun d'entre nous ait été traumatisé. Pour nous, c'était le progrès, en vrai !
Vive le communautarisme, le repli sur ses valeurs ! En avant la peur des autres !
Je propose d'ailleurs d'instaurer des cours de lecture de journal pour les garçons et des leçons de lavage de vaisselle pour les filles. Voyons, chacun à sa place, où irons-nous sans cela ?
En arrière toute ...
Quelques avis…..Par le Monde
Les POUR :
- Non-mixité bénéfique, par Alain Treuillot
- Pourquoi pas ?, par Dominique Gerriet
J'ai été élève dans le premier lycée mixte de France et le sport et la cantine restaient séparés filles/garçons. Ça n'a jamais posé de problèmes. Mais l'époque n'était pas la même et nous formions des clans garçons ou filles sans trop de mélanges. Il n'y avait pas cette compétition, et nous étions moins précoces.
Ils ont fait une expérience aux Etats-Unis et en Angleterre en rendant à nouveau unisexe certains établissements et les résultats semblent être bons. Mais il ne faudrait pas que cela revienne à un problème de religion.
- Liberté chérie, par Philippe Lognoul
- Faire évoluer ensemble filles et garçons, par Marie Griffiths
L'éducation physique et sportive des lycées traditionnels n'a pas cette vocation et est un bon moyen de faire évoluer ensemble filles et garçons. Dans le cadre d'une éducation sexuelle en milieu scolaire, que faut-il cacher à l'autre sexe qui nécessite une séparation filles-garçons ? Je ne vois pas.
- Les garçons réussissent mieux leurs études secondaires s'ils ne sont pas en établissement mixte, par Virginie Lechevallier Bennett
Nous vivons en Angleterre, mon mari est anglais, et notre fils bilingue est entré en école secondaire à la rentrée dernière. Il a choisi, et nous nous en sommes réjouis, d'entrer dans une école indépendante traditionnelle anglaise de garçons. A côté de son école, il y a une école de filles portant le même nom et les deux écoles partagent beaucoup d'activités de compétitions, d'événements de vie sociale, et les garcons et les filles prennent le même car scolaire. En Angleterre, il a été prouvé et il est vérifié que les garçons réussisent beaucoup mieux leurs études secondaires lorsqu'ils fréquentent des établissements non mixtes, ce qui est différent pour les filles dont la nature de l'établissement – mixte ou non – n'affecte pas les résultats.
La priorité des études secondaires n'est pas à mon avis d'apprendre à vivre ensemble, ce que les enfants ont appris normalement à la maternelle, à l'école primaire et auprès de leur famille, mais de former et d'orienter les élèves au niveau académique tout en accompagnant leur développement individuel au sein d'une collectivité.
Les CONTREs :
- Mixité, laïcité : vivre ensemble, par Véronique Mrtin-Thomazo
J'ai 53 ans, je fais partie de la génération qui au lycée a testé les premiers cours d'éducation sexuelle ; nous étions ensemble copains et copines de classe ; je n'ai pas le souvenir qu'aucun d'entre nous ait été traumatisé. Pour nous, c'était le progrès, en vrai !
- En arrière toute, par Mai68
Vive le communautarisme, le repli sur ses valeurs ! En avant la peur des autres !
Je propose d'ailleurs d'instaurer des cours de lecture de journal pour les garçons et des leçons de lavage de vaisselle pour les filles. Voyons, chacun à sa place, où irons-nous sans cela ?
En arrière toute ...
- Engendrer un sexisme accru, par Eccoes
- Notre société est mixte, par Audrey L
- Revenir aux vieux principes pudiponds du XIXe siècle ?, par Pierre Laurent
Commentaire