Voici, je tombe sur cet article d'aujhourd'hui dans le Jeune Indépendant : "Les nouvelles cités à Annaba : Du neuf à la clochardisation". Je vous le livre (en partie ci-après).
Il concerne votre pays, l'Algérie. Mais je ne peux m'empêcher de faire le lien entre cette cité D'Annaba, mais il est certain qu'il y a en a bien d'autres, et les les cités de nos banlieues françaises où logent des milliers de personnes de la même origine, c'est à dire maghrébine..
On accuse la France, parfois sur ce forum, de les loger de manière indigne, "dans de véritables dépotoirs".
A lire cet article, je suis en droit de me demander : qui est vraiment indigne ?.
Le Jeune Indépendant Par Nabil Chaoui
Publié le 17 déce. 2021 à 21:54

La plupart des nouvelles cités, social ou AADL, de la ville d’Annaba se sont clochardisées. Devant les bâtiments récemment attribués, on y voit déjà tout, on sent tout et on se demande qui est responsable de la situation dégradante constatées chaque jour. Pourtant ce n’était pas cette vision au premier jour de l’attribution du logement.
Tout a commencé par cris de joie, youyous, musiques du terroir, un air de fête avec tous ces déménagements à Annaba de milliers de famille tirés de la misère et qui, désormais, bénéficient de logements décents après des années passées dans des baraques et des bidonvilles. Une virée à la cité Dhorban (Pont Blanc), la cité des 600 logements, surnommée Bangladesh, ou les les cités LSP et AADL de Sidi Achour, El Bouni, Sidi Amar, El Hadjar et Chorfa renvoi à cette triste réalité.
Des cités flambant-neuves dotées de toutes les commodités , avec des espaces de détente, des aires de jeu, des allées et des chaussées bien propres sont ainsi mises à la disposition des citoyens qui en profitent pour y vivre décemment et profiter de ce nouveau cadre de vie auquel ils aspiraient tous.
Mais une fois cette euphorie, cet enthousiasme et cette liesse passée, les vieux réflexes reviennent, les comportements habituels reprennent le dessus et apparaissent au grand jour. Très vite le bidonville prend le pas sur la cité moderne qui commence à se ruraliser après deux à trois mois de son occupation par les habitants. Les aires de jeu disparaissent comme par enchantement, balançoires, tourniquets, toboggans et autres installations sont vandalisées, ne demeurent en général que les armatures qui, elles aussi, sont démontées pour être vendues.
L’espace tout entier devient un terrain vague où les enfants jouent de temps en temps puis il se transforme en dépotoir de toutes sortes de déchets et ordures : de la vieille machine à laver, au réfrigérateur usé en passant par les écrans de vieilles télés, les déchets de matériaux de construction et les ordures ménagères.
Du dépotoir on passe à la décharge qui grossit, grossit .. Moustiques, gros rats, chats et chiens se disputent cette pâture qui devient un milieu très favorable à la reproduction de toutes sortes de bestioles.
Maladies de la peau, éruptions cutanées, maladies respiratoires et autres pathologies font leur apparition et se développent occasionnant des dépenses de santé qui grèvent les budgets des familles. Tout autour des immeubles, on dresse une clôture faite de bois et de piquets métalliques avec du fil de fer barbelé auquel on adjoint des plaques de tôle et de plastique. L’espace ainsi délimité est exploité comme jardin potager, plants de tomates, de laitues, d’oignons et d’ail sont disposés en carrés. On y ramène un chien qu’on attache, on monte une petite niche puis on construit un abri pour les poules et on a une petite ferme au bas de son appartement.
A la tombée de la nuit, on a les caquètements des poules, puis ce sont les aboiements des chiens pour finir avec le cri du coq à l’aube. Tout cela bien sûr avec les odeurs qui s’en dégagent et pénètrent jusque dans les appartements créant bien des désagréments aux habitants.
A l’entrée de l’immeuble, des ordures trainent, des sachets en plastique des bouteilles, des cannettes, des mégots, des gobelets et toutes sortes de déchets jetés par les fenêtres et les balcons.
L'article complet : https://www.jeune-independant.net/lo...ochardisation/
Il concerne votre pays, l'Algérie. Mais je ne peux m'empêcher de faire le lien entre cette cité D'Annaba, mais il est certain qu'il y a en a bien d'autres, et les les cités de nos banlieues françaises où logent des milliers de personnes de la même origine, c'est à dire maghrébine..
On accuse la France, parfois sur ce forum, de les loger de manière indigne, "dans de véritables dépotoirs".
A lire cet article, je suis en droit de me demander : qui est vraiment indigne ?.
Le Jeune Indépendant Par Nabil Chaoui
Publié le 17 déce. 2021 à 21:54

La plupart des nouvelles cités, social ou AADL, de la ville d’Annaba se sont clochardisées. Devant les bâtiments récemment attribués, on y voit déjà tout, on sent tout et on se demande qui est responsable de la situation dégradante constatées chaque jour. Pourtant ce n’était pas cette vision au premier jour de l’attribution du logement.
Tout a commencé par cris de joie, youyous, musiques du terroir, un air de fête avec tous ces déménagements à Annaba de milliers de famille tirés de la misère et qui, désormais, bénéficient de logements décents après des années passées dans des baraques et des bidonvilles. Une virée à la cité Dhorban (Pont Blanc), la cité des 600 logements, surnommée Bangladesh, ou les les cités LSP et AADL de Sidi Achour, El Bouni, Sidi Amar, El Hadjar et Chorfa renvoi à cette triste réalité.
Des cités flambant-neuves dotées de toutes les commodités , avec des espaces de détente, des aires de jeu, des allées et des chaussées bien propres sont ainsi mises à la disposition des citoyens qui en profitent pour y vivre décemment et profiter de ce nouveau cadre de vie auquel ils aspiraient tous.
Mais une fois cette euphorie, cet enthousiasme et cette liesse passée, les vieux réflexes reviennent, les comportements habituels reprennent le dessus et apparaissent au grand jour. Très vite le bidonville prend le pas sur la cité moderne qui commence à se ruraliser après deux à trois mois de son occupation par les habitants. Les aires de jeu disparaissent comme par enchantement, balançoires, tourniquets, toboggans et autres installations sont vandalisées, ne demeurent en général que les armatures qui, elles aussi, sont démontées pour être vendues.
L’espace tout entier devient un terrain vague où les enfants jouent de temps en temps puis il se transforme en dépotoir de toutes sortes de déchets et ordures : de la vieille machine à laver, au réfrigérateur usé en passant par les écrans de vieilles télés, les déchets de matériaux de construction et les ordures ménagères.
Du dépotoir on passe à la décharge qui grossit, grossit .. Moustiques, gros rats, chats et chiens se disputent cette pâture qui devient un milieu très favorable à la reproduction de toutes sortes de bestioles.
Maladies de la peau, éruptions cutanées, maladies respiratoires et autres pathologies font leur apparition et se développent occasionnant des dépenses de santé qui grèvent les budgets des familles. Tout autour des immeubles, on dresse une clôture faite de bois et de piquets métalliques avec du fil de fer barbelé auquel on adjoint des plaques de tôle et de plastique. L’espace ainsi délimité est exploité comme jardin potager, plants de tomates, de laitues, d’oignons et d’ail sont disposés en carrés. On y ramène un chien qu’on attache, on monte une petite niche puis on construit un abri pour les poules et on a une petite ferme au bas de son appartement.
A la tombée de la nuit, on a les caquètements des poules, puis ce sont les aboiements des chiens pour finir avec le cri du coq à l’aube. Tout cela bien sûr avec les odeurs qui s’en dégagent et pénètrent jusque dans les appartements créant bien des désagréments aux habitants.
A l’entrée de l’immeuble, des ordures trainent, des sachets en plastique des bouteilles, des cannettes, des mégots, des gobelets et toutes sortes de déchets jetés par les fenêtres et les balcons.
L'article complet : https://www.jeune-independant.net/lo...ochardisation/
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