Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le wali d'El Bayadh limoge le directeur d’hôpital à cause d’une clé - Vidéo

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le wali d'El Bayadh limoge le directeur d’hôpital à cause d’une clé - Vidéo

    C’est l’histoire d’un patient qui a dû endurer une souffrance pendant 5 h avant enfin de passer une radiographie que son cas nécessitait en urgence.

    Le médecin qui l’a traité n’y pouvait rien pour une raison inadmissible : les clés du service de radio étaient chez le directeur de l’hôpital qui, de son côté, était absent.

    Ayant appris la nouvelle, le wali d’El Bayadh a décidé, lundi 22 mars, de licencier le directeur d’hôpital en question et de nommer son remplaçant, rapporte la chaîne El Bilad.

    Le premier responsable de cette wilaya des Hauts-Plateaux de l’ouest algérien a dénoncé cette attitude qui consiste à priver des malades d’une prise en charge immédiate.

    « La clé de la salle de radiologie était chez lui »


    « Pour passer une radio, il faut avoir l’accord du directeur. La clé de la salle de radiologie était chez lui. Le médecin qui juge de faire une radio dans l’immédiat et de prendre en charge le malade, doit appeler le directeur pour avoir son accord. Et en attendant cet accord, ce sera trop tard », a tempêté le wali en visite dans l’hôpital, pour expliquer sa décision de mettre fin aux fonctions du directeur de l’hôpital.


    Le premier responsable de la wilaya d’El Bayadh cite un cas qui lui a été rapporté d’une urgence à 4 h du matin. Et alors que l’accord du directeur de l’hôpital était urgent pour réaliser une radio, les tentatives de le joindre sont restées vaines. Le responsable avait éteint son portable. Il ne l’a rallumé qu’à 9 h du matin. Le calvaire du malade a duré 5 heures. La version du directeur de l’hôpital limogé n’a pas été donnée.

    Cette affaire illustre les dysfonctionnements dans les hôpitaux algériens où souvent les malades sont obligés de faire des analyses médicales et les examens radiologiques dans le privé pour des sommes faramineuses.

    TSA


  • #2
    c'est choquant !
    il y'a des énergumènes dés qu'ils obtiennent un certain pouvoir dans un domaine quelconque , ils s'approprient les lieux et l'espace et s'en emparent comme des vautours ..
    "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

    Commentaire


    • #3
      ...c'est un gag non?

      ...faut l'emprisonner !!!
      ..."Le sourire que tu m'envoies, revient vers toi" ...

      Commentaire


      • #4
        Deux mots : Mauvaise gestion.

        Commentaire


        • #5
          Cette affaire n'est malheureusement pas surprenante puisque l'Algérie a toujours été gouvernée d'une manière mafieuse avec des niveaux très élevés de corruption, de népotisme, de mauvaise gestion...etc. Ce "directeur" a été probablement installé à ce poste par des responsables corrompus du cartel ANP/FLN.

          L'Algérie a été tellement sabotée par les mafieux dépravés du cartel ANP/FLN que les présidents algériens ne se soignent même pas en Algérie et préfèrent plutôt se soigner chèrement dans de prestigieux hôpitaux européens car ces mafieux considèrent que leur vie est beaucoup trop précieuse pour la confier au système de santé algérien qu'ils ont saboté.

          Le mafieux Tebboune et ses acolytes du cartel ANP/FLN ont tellement saboté et dilapidé l'Algérie que la mortalité infantile est plus élevée en Algérie qu'en Palestine (voir image). On a d'ailleurs vu comment dans certains hôpitaux algériens, les femmes algériennes et leurs bébés étaient littéralement traités pire que des animaux (voir vidéo).

          Le comble est que le mafieux indigne et mythomane Tebboune va ensuite mentir sans honte en prétendant que l'Algérie a l'un des meilleurs systèmes de santé au monde alors qu'il n'a même pas la dignité nécessaire de se soigner dans le pays où il est censé être le président.



          Commentaire


          • #6



            Je voudrais relever une autre question sur le cas du limogeage de ce directeur d'hôpital.
            Sachant que le préfet est un auxiliaire du ministère de l'intérieur et n'a pratiquement aucune relation avec le système sanitaire et son administration,je me demande sur le fait des limitations a son autorité ,en résumé a t il été mandaté pour avoir également son mot sur une affaire qui a mon avis ne le concerne pas ni a lui ni a son bureau entièrement et qu'ainsi il a le pouvoir de s'immiscer dans les prérogatives du ministère de la santé et être en droit d'écarter un directeur d'hôpital ?

            Commentaire


            • #7
              Anzoul

              ... Sachant que le préfet est un auxiliaire du ministère de l'intérieur ...

              Ca s'appelle wāli en Algérie, et il n'est pas simple "auxiliaire du ministère de l'intérieur" (sic). Il est incarne plus haute autorité publique dans sa circonscription administrative, et il y représente l'ensemble du gouvernement de la République, dont il a en même temps la charge d'appliquer les décisions et de contrôler leur suivi par les divers échelons de l'administration publique dans sa wilāya.

              ... et n'a pratiquement aucune relation avec le système sanitaireet son administration ...

              Le wāli est responsable de toutes les administrations et de tous les services civiles de l'Etat dans sa circonscription. Les établissements de santé publique font partie des administrations civiles, chaque Wilaya ayant une Direction de la Santé qui commande aux installations et au personnel de son territoire.

              ... une affaire qui a mon avis ne le concerne pas ...

              Tu n'as pas d'avis à avoir là dessus. La fonction wilayale et ses attributions sont fixés par la Constitution de la RADP : tout ce qui touche à la fonction publique et aux services publiques civils dans une wilāya (et leurs personnels administratifs respectifs) concerne le wāli, et au-delà de cela, tout ce qui peut s'étendre à une question d'ordre publique de manière générale le concerne aussi.
              Dernière modification par Harrachi78, 24 mars 2022, 16h19.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

              Commentaire


              • #8
                Le mot "limoger" n'est pas approprié, je parlerais plutôt de "suspendre" pour faute lourde
                « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

                Commentaire


                • #9
                  Le mot "limoger" n'est pas approprié, je parlerais plutôt de "suspendre" pour faute lourde
                  Le mot " suspendre " n'est pas approprié, je parlerais plutôt de " virer " .
                  ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                  On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                  Commentaire


                  • #10
                    c'est souvent ainsi...
                    il prend les clés chez lui car il croit que l'hôpital est sa propriété à lui en personne.

                    Il est loin d'être le seul crétin à avoir cette mentalité...

                    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                    Commentaire


                    • #11
                      C'est tout de même hallucinant qu il faille qu'un médecin demande l'accord au directeur pour effectuer une radio chez un patient. Au vu du nombre de patients qui transitent aux urgences, quelle perte de temps, une gestion plus que médiocre. et de quel droit un directeur se donne le "privilège"d accepter ou de refuser un acte prescrit , quel manque de confiance envers son personnel médical!

                      que le wali décide de le virer soit une bonne décision mais n y a t il pas un conseil d administration pour cela?

                      Sinon chez moi aussi, le Maire de la commune fait parti de facto du conseil d'administration de l hôpital, ce qui me parait logique en soit.

                      Commentaire


                      • #12
                        Le meilleur système de santé en Afrique, on garde jalousement les clés !
                        « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

                        Commentaire


                        • #13
                          Illu

                          ... hallucinant qu il faille qu'un médecin demande l'accord au directeur pour effectuer une radio chez un patient. Au vu du nombre de patients qui transitent aux urgences, quelle perte de temps, une gestion plus que médiocre. et de quel droit un directeur se donne le "privilège"d accepter ou de refuser un acte prescrit ...

                          ​​​​​C'est assez complexe en vérité. En somme, ce genre de situations est le fruit d'une certaine culture bureaucratique qui est ancrée dans nos services publiques de manière générale. Concrètement, le matériel étant précieux et difficile à réparer (pour des raisons tout aussi bureaucratiques généralment), le directeur de l'établissement s'en occupe personnellement car il a peur de se faire taper sur les mains si le truc venait à s'arrêter, ou qu'il fasse objet de sabotage. D'un autre côté, et dans cette même idée de vouloir tout contrôler et tout faire, il essayes de s'assurer qu'il n y a pas sur-utilisation en veillant à filtrer lui-même les usages, tout en se rendant indispensable et incontournable dans le processus, un peu pour flatter son égo de chef d'un côté, et garder un œil sur tout et tout le monde de l'autre. C'est navrant en effet, mais il s'agit malheureusement de l'état d'esprit ordinaire dans toutes nos administrations, services et entreprises. Tous, sans exception.

                          ... que le wali décide de le virer soit une bonne décision mais n y a t il pas un conseil d administration pour cela? ...

                          S'agissant de services publiques, ici tout le monde est fonctionnaire ILLU. Les directeurs des centres et des CHU par exemple sont nommés, au même titre que les CA dont les membres n'ont cure de ce qu'ils sont supposés administer et par la même autorité, voir par moins gradé dans le cas des CA. Tout le monde depends donc de la personne plus haut placée qui nomme au poste (exactement comme le médecin dépend totalement du directeur pour accéder à une salle de soin), et qui est seule a avoir un quelconque pouvoir à sanctionner ou à démettre. Toute l'ossature du pays fonctionne de la sorte, dans tous les domaines et à tous les niveaux, ce qui fait que l'ensemble fonctionne comme une série infinie de "monarchies" superposées, enchevetrées, interdépendantes et autonomes, l'algérien lambda passant l'essentiel de son temps et de sa vie à naviguer dans cet archipel sans fin, cherchant sans cesses "quelqu'un" qui connaitrait quelqu'un dans tel ou tel royaume pour régler tel ou tel problème, ou alors dans le royaume supérieur pour obliger ceux du royaume qu'il vise à faire leur job, ou à lui concéder un truc auquel il n'aurait pas droit normalement ... etc., selon les situations.

                          C'est cela le véritable défi pour l'avenir, pas autre chose ...
                          Dernière modification par Harrachi78, 25 mars 2022, 11h46.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                          Commentaire


                          • #14
                            Il y a aussi le manque de confiance. Certains du personnel médical sont juste des commerçants, ils n’hésiteront pas à utiliser du matériel si cher dans un cadre extra professionnel. Mais est ce la solution de garder les clés? il l'a appris à ses dépens!

                            C'est le cas de presque tous les locaux des administrations publiques qui voient leurs intérieur se dégrader (crépis fissurés, peinture vétuste, portes délabrées...) et ce n'est pas par manque d'argent qu'on restaure pas les lieux mais juste un problème de gestion , de crainte que les montants à allouer soient "mangés crus".
                            Entre temps c'est le simple citoyen qui en paie les conséquences.

                            Commentaire


                            • #15
                              Après mûre réflexion, et d'après l'expérience très amère que j'ai eue dans les hôpitaux, je déduis que ce Directeur a agis dans l'intérêt de l'hôpital et donc aussi dans l'intérêt des malades. Le wali qui a sanctionné ce responsable sans recourir à un conseil d'enquête a commis une grave injustice. Il fallait donner la possibilité de se défendre à ce directeur, afin d'expliquer pourquoi il garde sur lui les clefs de la salle de radiologie
                              « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X