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Un imam interrompt un gala à M’chedallah à Bouira
Hier soir à M’chedallah ; 40 kilomètres à l'Est de Bouira, la soirée ramadanesque organisée conjointement par l'APC et la direction de la culture, était prometteuse et les centaines de citoyens de tous âges, présents sur les lieux, s’adonnaient à cœur joie au niveau de la place publique qui fait face au siège de l'APC et où se déroulait un gala animé par la chanteuse kabyle Taous Arhab.
Soudain, le haut-parleur de la mosquée située juste à côté et dont les portes étaient fermée depuis plus de deux heures , c’est-à-dire depuis la fin de la prière d’El 3ichae et Tarawih , a commencé à diffuser du Coran. Deux minutes plus tard, alors que le gala était interrompu, l’Iman de cette mosquée prend la parole pour fustiger les organisateurs ( L’APC et la direction de la culture ) et traiter la population de la région de mécréante et de « racaille ». Immédiatement, un vent de colère s’est saisi des jeunes qui étaient plus de deux heures durant – il était minuit passée- aux anges après une privation de ce genre de festivités pour lesquelles la population de la région était habituée avant que l’épidémie de Covid19 n’apparaisse pour voir toute activité culturelle suspendue ; en essayant de faire sortir cet imam de la mosquée pour « s’expliquer » avec lui. Et n’étaient l’intervention des sages de la région dont les autorités locales qui avaient immédiatement appelé le directeur des affaires religieuses et des waqfs de Bouira pour dénoncer l’attitude de cet imam, le pire aurait été commis. Ce matin, et d’après le P/Apc de M’chedallah que nous avons eu par téléphone et qui nous dira qu’une plainte sera déposée durant la journée contre cet imam, le directeur des affaires religieuses aurait déjà pris la décision contre cet imam. Un imam qui a outrepassé ses prérogatives et qui a failli provoquer l’irréparable alors que jusqu’à présent et depuis toujours , la population de cette région, a toujours vécu dans un climat de tolérance, de sérénité et surtout, du respect envers les hommes de religion mais sans que ces derniers ne s’immiscent dans les affaires de la Cité .
Le Soir d'Algérie
Soudain, le haut-parleur de la mosquée située juste à côté et dont les portes étaient fermée depuis plus de deux heures , c’est-à-dire depuis la fin de la prière d’El 3ichae et Tarawih , a commencé à diffuser du Coran. Deux minutes plus tard, alors que le gala était interrompu, l’Iman de cette mosquée prend la parole pour fustiger les organisateurs ( L’APC et la direction de la culture ) et traiter la population de la région de mécréante et de « racaille ». Immédiatement, un vent de colère s’est saisi des jeunes qui étaient plus de deux heures durant – il était minuit passée- aux anges après une privation de ce genre de festivités pour lesquelles la population de la région était habituée avant que l’épidémie de Covid19 n’apparaisse pour voir toute activité culturelle suspendue ; en essayant de faire sortir cet imam de la mosquée pour « s’expliquer » avec lui. Et n’étaient l’intervention des sages de la région dont les autorités locales qui avaient immédiatement appelé le directeur des affaires religieuses et des waqfs de Bouira pour dénoncer l’attitude de cet imam, le pire aurait été commis. Ce matin, et d’après le P/Apc de M’chedallah que nous avons eu par téléphone et qui nous dira qu’une plainte sera déposée durant la journée contre cet imam, le directeur des affaires religieuses aurait déjà pris la décision contre cet imam. Un imam qui a outrepassé ses prérogatives et qui a failli provoquer l’irréparable alors que jusqu’à présent et depuis toujours , la population de cette région, a toujours vécu dans un climat de tolérance, de sérénité et surtout, du respect envers les hommes de religion mais sans que ces derniers ne s’immiscent dans les affaires de la Cité .
Le Soir d'Algérie
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