Actuellement en tournée africaine, Emmanuel Macron a pointé du doigt le chantage et la propagande russes ce mercredi. Extraits.
Actuellement en tournée africaine, Emmanuel Macron a évoqué la Guerre en Ukraine. Lors d'une conférence de presse tenue ce mercredi à Cotonou, au Bénin, le président français n'a pas mâché ses mots. Selon lui, "La Russie a commencé un nouveau type de guerre mondiale hybride. C'est ça, la réalité. Elle a décidé que l'information, l'énergie et l'alimentation étaient des instruments militaires mis au service d'une guerre impérialiste continentale contre l'Ukraine. Voilà comment je vais qualifier dans les termes les plus crus, ce qu'il se passe aujourd'hui. La Russie a lancé une offensive contre l'Ukraine. C'est une guerre territoriale qu'on pensait disparue du territoire européen. C'est une guerre du début du XXeme voire du XIXeme siècle. La Russie est l'une des dernières puissances impériales coloniales qui a décidé d'envahir un pays voisin pour y défendre ses intérêts. C'est ça la réalité. Quand vous les voyez poindre leur tête chez vous, c'est pas pour autre chose. Même s’ils vous soutiennent l'inverse".
"Avec les déséquilibres qu'ils créent malgré toutes les tournées diplomatiques et la désinformation qu'ils font à travers le monde, la Russie est l'un des pays qui, avec le plus de force, utilise des instruments de propagande : des Russia Today, des Sputnik ne sont pas des chaînes de télévision avec des journalistes libres qui parlent d'une information libre et ouverte. Ce sont des gens qui divulguent une propagande au service d'un régime et qui les paye. Ils utilisent cela pour mener leur guerre, diviser l'opinion publique".
"Deuxième chose, ils font chantage sur l'alimentation. Ils font chantage parce que c'est eux qui ont bloqué les céréales en Ukraine. C'est eux qui régulent leurs céréales. Il n'y a eu aucune sanction sur l'alimentation. (...) Puis ils font des tournées partout en expliquant aux gens que c'est de leur faute".
"Et puis, sur l'énergie, ils font pareil avec les Européens. C'est plus compliqué néanmoins parce qu'une partie des revenus de la Russie dépend de leur capacité à vendre aux Européens ce gaz".
L'Indépendant
Actuellement en tournée africaine, Emmanuel Macron a évoqué la Guerre en Ukraine. Lors d'une conférence de presse tenue ce mercredi à Cotonou, au Bénin, le président français n'a pas mâché ses mots. Selon lui, "La Russie a commencé un nouveau type de guerre mondiale hybride. C'est ça, la réalité. Elle a décidé que l'information, l'énergie et l'alimentation étaient des instruments militaires mis au service d'une guerre impérialiste continentale contre l'Ukraine. Voilà comment je vais qualifier dans les termes les plus crus, ce qu'il se passe aujourd'hui. La Russie a lancé une offensive contre l'Ukraine. C'est une guerre territoriale qu'on pensait disparue du territoire européen. C'est une guerre du début du XXeme voire du XIXeme siècle. La Russie est l'une des dernières puissances impériales coloniales qui a décidé d'envahir un pays voisin pour y défendre ses intérêts. C'est ça la réalité. Quand vous les voyez poindre leur tête chez vous, c'est pas pour autre chose. Même s’ils vous soutiennent l'inverse".
"Avec les déséquilibres qu'ils créent malgré toutes les tournées diplomatiques et la désinformation qu'ils font à travers le monde, la Russie est l'un des pays qui, avec le plus de force, utilise des instruments de propagande : des Russia Today, des Sputnik ne sont pas des chaînes de télévision avec des journalistes libres qui parlent d'une information libre et ouverte. Ce sont des gens qui divulguent une propagande au service d'un régime et qui les paye. Ils utilisent cela pour mener leur guerre, diviser l'opinion publique".
"Deuxième chose, ils font chantage sur l'alimentation. Ils font chantage parce que c'est eux qui ont bloqué les céréales en Ukraine. C'est eux qui régulent leurs céréales. Il n'y a eu aucune sanction sur l'alimentation. (...) Puis ils font des tournées partout en expliquant aux gens que c'est de leur faute".
"Et puis, sur l'énergie, ils font pareil avec les Européens. C'est plus compliqué néanmoins parce qu'une partie des revenus de la Russie dépend de leur capacité à vendre aux Européens ce gaz".
L'Indépendant




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