Vous avez l'impression que les rayons de votre supermarché préféré sont de moins en moins remplis ? Vous n'êtes pas le seul, et votre constat n'est pas erroné. D'après les dernières données du panéliste NielsenIQ, partagées cette semaine, les ruptures de stocks se multiplient dans les magasins. Le taux de rupture atteignait, le mois dernier, 5,8%, en hausse de 1,7 point par rapport à la même période, un an plus tôt.
Dans le détail, si un nombre croissant de types de produits sont concernés, l'épicerie, le rayon frais et les liquides sont les rayons les plus touchés par ces ruptures. Les vinaigrettes, les sauces froides comme la moutarde - dont le manque défraie la chronique depuis plusieurs mois - ou la mayonnaise, les eaux gazeuses, les soupes ou encore les huiles sont de plus en plus rares, énumère NielsenIQ. Même constat pour les saucisses et jambons, qui ne sont plus assez disponibles pour satisfaire la demande. Il faut également faire preuve de patience avant de voir ces denrées réapparaître : «la durée moyenne des ruptures est de quatre jours», précise le communiqué.
Les consommateurs ne sont d'ailleurs pas les seuls à en pâtir : les ruptures coûtent cher aux distributeurs, représentant un manque à gagner titanesque, de l'ordre de «4,4 milliards d'euros sur une année pleine - et déjà 3,5 milliards d'euros en 2022», chiffre le panéliste. Les produits manquants dans les rayons épicerie pèsent lourd dans ce bilan, de l'ordre de 31% du total du manque à gagner, loin devant les liquides - 20% du total.
En outre, la situation s'est aggravée ces derniers mois, à mesure que la pandémie, les conditions climatiques et la guerre en Ukraine perturbaient les chaînes d'approvisionnement. Au début de l'année, à titre de comparaison, le taux de rupture plafonnait à 4%, un niveau déjà élevé. Puis, cet été, NielsenIQ avait fait état d'une progression vers les 5%. À l'approche de l'hiver, de nouveaux produits sont aussi victimes de leur succès, comme les produits pour feu, qui «connaissent de fortes ruptures» : confrontés à la flambée des prix de l'énergie, les Français se préparent visiblement pour l'arrivée du froid.
le figaro.fr
Dans le détail, si un nombre croissant de types de produits sont concernés, l'épicerie, le rayon frais et les liquides sont les rayons les plus touchés par ces ruptures. Les vinaigrettes, les sauces froides comme la moutarde - dont le manque défraie la chronique depuis plusieurs mois - ou la mayonnaise, les eaux gazeuses, les soupes ou encore les huiles sont de plus en plus rares, énumère NielsenIQ. Même constat pour les saucisses et jambons, qui ne sont plus assez disponibles pour satisfaire la demande. Il faut également faire preuve de patience avant de voir ces denrées réapparaître : «la durée moyenne des ruptures est de quatre jours», précise le communiqué.
Les consommateurs ne sont d'ailleurs pas les seuls à en pâtir : les ruptures coûtent cher aux distributeurs, représentant un manque à gagner titanesque, de l'ordre de «4,4 milliards d'euros sur une année pleine - et déjà 3,5 milliards d'euros en 2022», chiffre le panéliste. Les produits manquants dans les rayons épicerie pèsent lourd dans ce bilan, de l'ordre de 31% du total du manque à gagner, loin devant les liquides - 20% du total.
En outre, la situation s'est aggravée ces derniers mois, à mesure que la pandémie, les conditions climatiques et la guerre en Ukraine perturbaient les chaînes d'approvisionnement. Au début de l'année, à titre de comparaison, le taux de rupture plafonnait à 4%, un niveau déjà élevé. Puis, cet été, NielsenIQ avait fait état d'une progression vers les 5%. À l'approche de l'hiver, de nouveaux produits sont aussi victimes de leur succès, comme les produits pour feu, qui «connaissent de fortes ruptures» : confrontés à la flambée des prix de l'énergie, les Français se préparent visiblement pour l'arrivée du froid.
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