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L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) a réagi au quart de tour à une scène jugée « inappropriée » diffusée par une chaîne de télévision en Algérie.
En effet, quelques heures uniquement après la diffusion d’un film étranger « non censuré », l’autorité de régulation a décidé la fermeture définitive de la chaîne en question. Une décision sur laquelle les avis ont nettement divergé.
Il s’agit d'Al Adjwaa, une chaîne de télévision généraliste qui a été lancée le 5 octobre 2013 et dont le gros du programme est étranger – souvent des films téléchargés sur internet. Selon un communiqué rendu public hier, le 14 novembre, via l’ENTV, l’ARAV a décidé la fermeture « immédiate et définitive » de cette chaîne. La décision de l’autorité télévisuelle a été motivée, précise le communiqué, par « des scènes offensantes et contraires aux valeurs de notre société et à notre religion ».
Fermeture définitive d’Al Adjwaa : ce qu'en pensent les Algériens
La chaîne Al Adjwaa, pour rappel, s’est spécialisée dans la diffusion de vieux films américains piratés, souvent sous-titrés en arabe. À l’instar de beaucoup de chaînes privées algériennes, elle ne dispose que de très peu de financement. Et pour pouvoir survivre, elle a fait le choix de la « facilité », avec des contenus très peu « algérianisés ».
La fermeture de cette chaîne, au-delà de son poids sur le paysage audiovisuel national, n’a pas manqué de faire réagir les internautes algériens. Certains ont loué la décision de l’ARAV, la considérant comme nécessaire pour la sauvegarde et la protection de ce qu’ils appellent « traditions et coutumes » des Algériens, en évoquant, explicitement ou implicitement, la religion. « Bien fait pour leur gueule ! », a écrit un internaute. « On n’est ni Américains ni Européens », a écrit un autre. Et d’ajouter : « nos traditions et notre religion ne permettent pas ce genre d’images. Bon débarras ! »
D’autres, en revanche, ont exprimé leur solidarité à la chaîne « définitivement » fermée. « On refuse les images d’amour, et on tolère celles de la violence ! », a écrit une femme, visiblement remontée, puisque, dans son commentaire, elle a longuement évoqué les violences faites aux femmes. Certains internautes disent ne pas comprendre cet acharnement sur les médias, tout en s’interrogeant sur comment peut-on procéder à la fermeture de toute une chaîne sans « procès ».
ObservAlgérie
En effet, quelques heures uniquement après la diffusion d’un film étranger « non censuré », l’autorité de régulation a décidé la fermeture définitive de la chaîne en question. Une décision sur laquelle les avis ont nettement divergé.
Il s’agit d'Al Adjwaa, une chaîne de télévision généraliste qui a été lancée le 5 octobre 2013 et dont le gros du programme est étranger – souvent des films téléchargés sur internet. Selon un communiqué rendu public hier, le 14 novembre, via l’ENTV, l’ARAV a décidé la fermeture « immédiate et définitive » de cette chaîne. La décision de l’autorité télévisuelle a été motivée, précise le communiqué, par « des scènes offensantes et contraires aux valeurs de notre société et à notre religion ».
Fermeture définitive d’Al Adjwaa : ce qu'en pensent les Algériens
La chaîne Al Adjwaa, pour rappel, s’est spécialisée dans la diffusion de vieux films américains piratés, souvent sous-titrés en arabe. À l’instar de beaucoup de chaînes privées algériennes, elle ne dispose que de très peu de financement. Et pour pouvoir survivre, elle a fait le choix de la « facilité », avec des contenus très peu « algérianisés ».
La fermeture de cette chaîne, au-delà de son poids sur le paysage audiovisuel national, n’a pas manqué de faire réagir les internautes algériens. Certains ont loué la décision de l’ARAV, la considérant comme nécessaire pour la sauvegarde et la protection de ce qu’ils appellent « traditions et coutumes » des Algériens, en évoquant, explicitement ou implicitement, la religion. « Bien fait pour leur gueule ! », a écrit un internaute. « On n’est ni Américains ni Européens », a écrit un autre. Et d’ajouter : « nos traditions et notre religion ne permettent pas ce genre d’images. Bon débarras ! »
D’autres, en revanche, ont exprimé leur solidarité à la chaîne « définitivement » fermée. « On refuse les images d’amour, et on tolère celles de la violence ! », a écrit une femme, visiblement remontée, puisque, dans son commentaire, elle a longuement évoqué les violences faites aux femmes. Certains internautes disent ne pas comprendre cet acharnement sur les médias, tout en s’interrogeant sur comment peut-on procéder à la fermeture de toute une chaîne sans « procès ».
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