L Indépendant Publié le 28/11/2022 à 16:09
L'employé a dénoncé un licenciement abusif.
La société en question, Cubik Partners, avait viré son directeur en 2014 prétextant une "insuffisance professionnelle" et accusant celui-ci de ne pas assumer les valeurs "fun" de l'entreprise. Le 9 novembre 2022, la justice française a considéré le licenciement de ce salarié comme injustifié, estimant que les motifs invoqués par l'entreprise n'étaient pas fondés, selon un jugement rendu par la Cour de cassation de Paris, repéré par BFM Business.
Jugeant son licenciement abusif à l'époque, le salarié de cette société de conseil a aussitôt saisi le conseil des prud’hommes. Il estime avoir été licencié suite à un "comportement critique et son refus d'accepter la politique de l'entreprise basée sur l'incitation à divers excès", indique l'arrêt. D’après l’arrêt, cet aspect "fun" devait se traduire par la participation "aux séminaires et aux pots de fin de semaine".
Licenciement illicite
Des apéros qui généraient "fréquemment une alcoolisation excessive encouragée par les associés qui mettaient à disposition de très grandes quantités d’alcool, et par des pratiques prônées par les associés liant promiscuité, brimades et incitation à divers excès et dérapages".
Une "culture de l’apéro" à laquelle refusait d’adhérer le salarié, qui l’a fait savoir et causant ainsi son licenciement. Mais un tel prétexte ne justifie pas de renvoyer un salarié et la Cour de cassation a donc rendu illicite le motif du licenciement.
L'employé a dénoncé un licenciement abusif.
La société en question, Cubik Partners, avait viré son directeur en 2014 prétextant une "insuffisance professionnelle" et accusant celui-ci de ne pas assumer les valeurs "fun" de l'entreprise. Le 9 novembre 2022, la justice française a considéré le licenciement de ce salarié comme injustifié, estimant que les motifs invoqués par l'entreprise n'étaient pas fondés, selon un jugement rendu par la Cour de cassation de Paris, repéré par BFM Business.
Jugeant son licenciement abusif à l'époque, le salarié de cette société de conseil a aussitôt saisi le conseil des prud’hommes. Il estime avoir été licencié suite à un "comportement critique et son refus d'accepter la politique de l'entreprise basée sur l'incitation à divers excès", indique l'arrêt. D’après l’arrêt, cet aspect "fun" devait se traduire par la participation "aux séminaires et aux pots de fin de semaine".
Licenciement illicite
Des apéros qui généraient "fréquemment une alcoolisation excessive encouragée par les associés qui mettaient à disposition de très grandes quantités d’alcool, et par des pratiques prônées par les associés liant promiscuité, brimades et incitation à divers excès et dérapages".
Une "culture de l’apéro" à laquelle refusait d’adhérer le salarié, qui l’a fait savoir et causant ainsi son licenciement. Mais un tel prétexte ne justifie pas de renvoyer un salarié et la Cour de cassation a donc rendu illicite le motif du licenciement.
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